Un après-midi, alors que notre fils était en plein milieu de sa 4e année à l’école, j’ai reçu un appel de l’infirmière qui me demandait de venir le chercher. Il avait la nausée et mal à la tête. Je l’ai ramené à la maison, je suis restée avec lui et j’ai prié pour lui. Après avoir lu ensemble la Leçon biblique de la semaine dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne, il a dormi un peu puis s’est réveillé, complètement libéré de tous les symptômes qu’il éprouvait jusque-là.
Lorsque la même chose s’est produite de nouveau à l’école, j’ai contacté une praticienne de la Science Chrétienne et je lui ai demandé de prier pour mon fils. Les symptômes se sont rapidement dissipés après le traitement, mais ils sont réapparus plus tard. Lorsque ses visites chez l’infirmière sont devenues monnaie courante, mon mari et moi avons posé quelques questions à notre fils sur ce qui se passait à l’école. Mais il a dit que tout allait bien. Notre fils était un bon élève qui aimait apprendre et passer du temps avec ses amis.
Je suis allée à l’école pour parler avec l’infirmière de la façon dont mon mari et moi aidions notre fils, lui expliquant que nous relevions ce défi par la prière. Elle savait que mon mari et moi étions scientistes chrétiens et elle a été très compréhensive.
Deux énoncés du livre d’étude de la Science Chrétienne ont été fondamentaux dans mes prières pour notre fils dans les mois qui ont suivi : « L’homme est le reflet de Dieu, n’ayant nul besoin d’être cultivé, car il est à jamais beau et complet », et : « Citoyens du monde, acceptez la “liberté glorieuse des enfants de Dieu”, et soyez libres ! Tel est votre droit divin. » (Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 527, 227)
Il est devenu très clair pour moi que notre fils était toujours l’enfant parfait et complet que Dieu avait créé. Il n’avait pas besoin de retrouver une bonne santé ou de vaincre la peur, car il était déjà complet, libre et en paix. La praticienne, mon mari et moi avons pris fermement position en faveur de cette vérité et nous avons insisté dans nos prières sur le fait qu’il avait le droit divin d’aller à l’école avec joie et sans être aucunement pénalisé.
Un jour, à quelques mois seulement de la fin de l’année scolaire, notre fils a demandé s’il pouvait suivre un enseignement à domicile. Alors que je priais pour savoir si c’était la bonne chose pour lui, je me suis rendu compte qu’il était possible qu’il soit en proie à une anxiété liée aux examens. Je savais que notre compréhension du fait que Dieu protégeait entièrement notre fils de la crainte apporterait la guérison. La Bible nous assure que « ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse » (II Timothée 1:7). Notre fils était inclus dans cette promesse.
J’ai prié pour acquérir la sagesse et la force qui me permettraient de déterminer ce qu’il fallait faire. Il m’est venu à l’esprit que chaque jour, je devrais passer un peu de temps avec notre fils dans sa classe ou rester quelque part à proximité dans le bâtiment jusqu’à ce qu’il se sente tranquille à l’idée d’être seul à l’école. Je l’ai fait avec le plein soutien de son professeur. Dès que j’ai commencé à faire cela, les symptômes physiques récurrents qu’il éprouvait ont définitivement cessé. Tout au long de l’année, ses notes sont restées stables et il a accompli tout le travail qu’on attendait de lui.
Cependant, un jour, la directrice m’a convoquée dans son bureau. Elle m’a dit qu’elle souhaitait que le conseiller scolaire rencontre notre fils afin de l’évaluer. A l’époque, aux Etats-Unis, de nombreux troubles de l’attention en lien avec une hyperactivité, dont les causes étaient variées, commençaient à être détectés et on prescrivait des médicaments censés réguler les comportements. J’ai remercié la directrice pour sa sollicitude, et je lui ai expliqué que nous traitions ce problème par la prière en Science Chrétienne. Elle ne m’en a plus reparlé.
Je me souviens avoir une fois de plus compris clairement que notre fils avait le droit divin d’aller librement à l’école et de faire tout le travail qui lui était demandé, et que rien ne pouvait l’en empêcher. Mon mari et moi nous sommes attachés à la vérité selon laquelle l’identité de chaque enfant – de chaque personne – est spirituelle et gouvernée par Dieu, l’Entendement divin. La seule étiquette juste que l’on puisse avoir est celle d’ « enfant de Dieu ».
Pendant ce temps, je me suis demandé si j’avais fait le bon choix. Il y avait des jours où je quittais l’école et fondais en larmes dans ma voiture. Mais je savais que Dieu était le seul et unique Parent de notre fils et qu’Il était toujours avec lui, le guidant à chaque étape du chemin. Tout comme Dieu prenait soin de notre fils, Il me réconfortait et me guidait pour faire ce qui était juste.
Un soir, à l’église, lors d’une réunion de témoignage du mercredi, une maman a mentionné que les premiers mots du cantique no 139 de l’Hymnaire de la Science Chrétienne : « Je marche avec l’Amour divin » (Minny M. H. Ayers, trad. et adapt. © CSBD) avaient été d’une grande aide pour sa fille, qui avait des difficultés à l’école. La maman avait adapté les mots ainsi : « Je vais à l’école avec l’Amour divin [Dieu] » et elle les avait partagés avec sa fille afin qu’elle ressente que Dieu était avec elle à l’école.
Ce cantique est devenu notre prière quotidienne. Je l’ai écrit sur un morceau de papier pour que notre fils le garde dans son cartable. Il a terminé son année avec d’excellentes notes et il a réussi tous les examens officiels.
Au début de l’année scolaire suivante, c’était comme si les défis de l’année précédente n’avaient jamais existé. Il allait à l’école tout seul, joyeusement, comme il l’avait toujours fait avant l’année qui venait de passer. Mieux encore, lorsque notre fils a récemment lu ce témoignage pour attester de sa véracité, il a remarqué qu’il n’avait plus jamais ressenti d’anxiété liée aux examens, même lorsqu’il a passé l’examen du barreau, qui durait trois jours, de nombreuses années après lorsqu’il est devenu avocat. Depuis, il mène une brillante carrière juridique. Sa guérison a vraiment été complète.
Je suis infiniment reconnaissante envers la Science Chrétienne, qui a donné à notre famille une base spirituelle pour vivre et prospérer.
Nom omis par la rédaction
