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Pour les jeunes

Prier après un accident de voiture

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 2024

Paru d'abord sur notre site le 9 octobre 2023


J’étais arrêtée à un feu rouge lorsqu’une camionnette a raté son virage et a percuté ma voiture de plein fouet, la faisant reculer de près de 3 mètres.

« Ne t’énerve pas », me suis-je dit en sortant de la voiture pour examiner les dégâts. « Reste calme. »

Je n’avais pas été blessée, mais j’étais en colère contre le conducteur de la camionnette et inquiète du mauvais état de ma voiture.

Aussi désolé que l’autre conducteur ait pu être, je m’en fichais. Je me sentais hors de moi, comme si j’étais devenue victime des circonstances, et il était difficile de ne pas être énervée.

Je savais que ma colère n’était pas productive et que cela ne m’aiderait pas à penser clairement, alors, pendant que nous attendions qu’un policier se présente et fasse un rapport de police, j’ai commencé à prier. En tant qu’étudiante de la Science Chrétienne, j’ai toujours bénéficié de conseils et de guérisons lorsque je me suis tournée vers Dieu dans les situations difficiles.

La première pensée qui m’est venue a été : « Tu as été entièrement protégée. »

C’est une pensée étrange après un accident. Mais je savais que cela venait de Dieu parce que c’était un changement bienvenu dans mes pensées pleines de frustration, et que ces mots m’ont permis de ressentir la présence de Dieu. Je pouvais voir que j’avais vraiment été protégée. Ni l’autre conducteur ni moi n’avions été blessés, et c’était quelque chose dont je devais être reconnaissante.

De retour à la maison, j’ai appelé mes parents pour leur dire que, malgré ma matinée mouvementée, j’allais bien. Pendant que nous parlions, ma mère m’a dit quelque chose qui m’a marquée. Elle m’a dit que Dieu avait pris soin de moi et qu’Il continuerait de prendre soin de moi tout au long de cette expérience. Je savais que ma mère avait raison parce que j’avais traversé de nombreuses autres situations difficiles durant lesquelles j’avais vu que Dieu avait pris soin de moi.

Pourtant, j’ai eu du mal à surmonter le choc initial. Je ne pouvais pas m’empêcher de trembler. Et, chaque fois que je fermais les yeux, les images de l’accident revenaient à ma pensée.

Alors, j’ai recommencé à prier. Une idée utile, tirée de Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy, m’est venue à l’esprit : « La crainte humaine peut bien nous rendre perplexes ; et nous pouvons bien être plus stupéfaits encore devant la haine qui lève sa tête d’hydre et montre ses cornes dans les nombreuses inventions du mal. Mais pourquoi serions-nous pétrifiés devant ce qui n’est que néant ? » (p. 563)

L’accident n’avait certainement pas l’air de n’être que « néant ». Mais j’ai compris grâce à ce passage qu’il fallait que j’envisage les choses différemment. La peur et le choc que je ressentais essayaient de me dire que Dieu, le bien, n’est pas tout-puissant, et que moi, en tant qu’expression de Dieu, j’avais été séparée de Lui assez longtemps pour avoir un accident. Je savais que ni l’une ni l’autre de ces propositions n’était vraie. Alors, ai-je pensé, pourquoi suis-je choquée et effrayée par une expérience dans laquelle j’ai en fait été entièrement protégée ?

Alors que je continuais de prier, j’ai cessé de trembler et les images ont cessé de se répéter dans mon esprit.

Mais ce n’était pas le dernier obstacle. Lorsque la procédure avec la compagnie d’assurances a débuté, j’ai appris que le conducteur qui m’avait heurtée ne répondait à aucun appel. J’ai commencé à être inquiète qu’il n’assume pas ses responsabilités et qu’il ne paie pas les dommages. Au fur et à mesure que mon anxiété augmentait, mon corps est devenu incroyablement douloureux, en particulier mon dos et ma jambe droite, et les tremblements incontrôlables sont revenus.

La police avait mentionné que j’aurais des douleurs le lendemain de l’accident. Mais je n’en avais pas ressenti jusqu’à présent, une semaine après. C’était un indice que ma peur et mon inquiétude étaient la cause de mes sensations physiques.

Une fois de plus, j’étais confrontée à la suggestion que j’étais victime des circonstances et que je ne pouvais rien contrôler. Je me suis donc tournée de tout cœur vers Dieu et j’ai également demandé de l’aide à un praticien de la Science Chrétienne. Nous avons parlé du fait qu’en tant qu’enfants de Dieu, nous ne sommes jamais séparés de Lui. Cela signifie que nous tous, y compris l’autre conducteur, sommes obéissants à l’Amour. J’ai commencé à me sentir plus confiante dans le fait que l’autre conducteur ne pouvait pas être malhonnête ou immoral parce qu’il n’exprime que Dieu, le bien.

J’ai terminé mes prières en réaffirmant que Dieu est le seul pouvoir et que toute la situation était entre Ses mains. Il n’y avait rien que je puisse faire humainement pour contrôler les choses, mais je pouvais savoir que Dieu les contrôlait entièrement.

Je me suis réveillée le lendemain matin sans anxiété ni douleur. Quelques jours plus tard, j’ai découvert que le conducteur avait payé les dommages.

Il est difficile de sentir que Dieu prend soin de nous lorsque nous sommes aux prises avec des situations incertaines ou effrayantes. Mais ce que j’ai appris, c’est que nous appuyer sur l’amour éternel de Dieu et ressentir la réalité de Sa présence nous aide à voir que le bien gouverne véritablement, quelles que soient les circonstances auxquelles nous sommes confrontés.

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