Chers membres de L’Eglise Mère,
James J. Rome connut la Science Chrétienne à la fin du XIXe siècle, après avoir quitté son Ecosse natale pour s’installer aux Etats-Unis. Plus tard, il devint praticien puis professeur de Science Chrétienne. En 1906, il habitait à quelques pâtés de maisons du chantier de construction à Boston, où allait bientôt s’élever l’extension de L’Eglise Mère. Comme il le raconta plus tard, un membre du Conseil des directeurs de la Science Chrétienne lui demanda de « faire un peu de surveillance à l’église », à un moment où l’achèvement de ce projet était incertain.
Une fois la construction de l’édifice terminée (dans les délais), et après la dédicace de l’église, M. Rome écrivit une lettre de gratitude à Mary Baker Eddy, dans laquelle il disait notamment ceci : « Mais que représente cette magnifique structure ? D’où vient-elle ? Pour moi c’est le résultat de l’amour qui frémissait dans un cœur humain quand il murmurait : “Cher Dieu, ne puis-je prendre cette précieuse vérité pour la donner à mes frères et sœurs ?” Comment pourrions-nous jamais remercier Dieu suffisamment pour un tel être, – vous remercier jamais assez pour votre amour désintéressé ? » (Mary Baker Eddy, La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p. 62)
Je pense aussi à ce que Mary Baker Eddy a fait pour nous, en établissant une Eglise pour préserver dans sa pureté la précieuse Science qu’elle a découverte – et ce, afin que cette Science nous bénisse personnellement ainsi que toute l’humanité, pour toutes les générations à venir.
A mesure que j’apprends à mieux connaître la vie de notre Leader et son dévouement désintéressé à sa découverte de la Science divine, qu’elle a nommée Christian Science [Science Chrétienne], je prends davantage conscience de la nécessité de progresser et d’approfondir cette Science. Il me semble parfois explorer une jungle dense, mais en persévérant avec ferveur, je vois la lumière du soleil éclairer le paysage, je ressens une spiritualisation de la pensée qui me réchauffe le cœur et l’élève, et je saisis une nouvelle vérité qui favorise la guérison.
Je constate également combien je souhaite faire connaître Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy aux membres de ma localité, afin de répandre les bénédictions que notre pasteur, la Sainte Bible et Science et Santé, nous apporte – nous permettant de communier individuellement avec Dieu, sans intermédiaire.
Une personne que j’avais rencontrée dans le cadre de mes activités m’a demandé un jour en quoi consistait le travail d’un praticien de la Science Chrétienne. Il se trouve que j’avais un exemplaire de Science et Santé avec moi. Après quelques explications, j’ai ouvert le livre d’étude à la page de « l’exposé scientifique de l’être » (p. 468), et je le lui ai montré. « C’est tout à fait logique », a-t-elle alors déclaré. Cette personne possède maintenant ce livre.
Mary Baker Eddy nous le rappelle : « Des millions d’esprits sans préjugés – humbles chercheurs de la Vérité, voyageurs fatigués et altérés dans le désert – attendent et veillent pour obtenir le repos et le boire. Donnez-leur un verre d’eau froide au nom du Christ, et ne craignez nullement les conséquences de votre bonne action. » (Science et Santé, p. 570)
Ce passage fait écho aux paroles de Christ Jésus : « Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. » (Marc 16:15)
En nous unissant pour soutenir notre Eglise Mère et toutes ses activités de guérison, nous pouvons exprimer notre gratitude pour la découverte de la Science Chrétienne. De quelle façon ? En vivant l’amour que nous éprouvons les uns pour les autres, ainsi que pour toute la famille humaine.
Avec mes pensées les plus affectueuses,
Anne Melville
Présidente de L’Eglise Mère