Un jour, lorsque j’étais étudiant, je me trouvais avec mon père, debout, le long de la balustrade de la terrasse arrière de la maison qui surplombait sa ferme. Des collines couvertes de sapins de tous côtés s’ouvraient sur une petite vallée verdoyante. Le soleil brillait dans un ciel d’été parfaitement bleu.
Nous regardions ce beau tableau, et il a dit : « J’ai juste du mal à croire que rien de tout cela ne soit réel. » Mon père était un homme spirituel dont je respectais les idées. Il avait étudié la Science Chrétienne, qui explique l’irréalité de la matière à la lumière de l’infinitude, ou de la totalité, de l’Esprit, Dieu. Mais quelque chose m’a frappé dans ses propos, qui ne me semblaient pas tout à fait justes : c’était un déni de la beauté et du bien qui nous entouraient.
Depuis lors, j’ai consacré beaucoup de temps et d’efforts à examiner en profondeur ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. Et cela m’a procuré un sens plus vaste et plus complet de la beauté, de la vie, de la joie et de la bonté tout autour de moi.
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