Avez-vous déjà eu une guérison dont vous pensiez qu’elle était complète, alors que par la suite, comme sorti de nulle part, le problème est réapparu ?
Lorsque cela se produit, il se peut que nous nous sentions frustrés, craintifs ou même que nous nous demandions comment les guérisons s’opèrent. Une telle réapparition peut parfois remettre en question la façon dont nous envisageons notre santé, nos finances ou nos relations avec les autres. Les pensées de l’entendement mortel – la croyance qu’il existe un entendement séparé de Dieu – prétendent à tort que le bien présent dans notre vie peut être renversé. Cependant, la guérison se produit lorsque nous nous tournons vers Dieu et que nous reconnaissons profondément la vérité spirituelle, corrigeant ainsi tout mensonge à notre sujet.
La Vérité, qui est Dieu, est toute substance, elle est irréversible et constante. La Bible l’exprime ainsi : « Je suis l’Eternel, et il n’y en a point d’autre, hors moi il n’y a point de Dieu. » (Esaïe 45:5) En d’autres termes, il n’y a qu’un seul Dieu, une seule cause et un seul effet. Il existe un Dieu infini qui nous dispense, à nous Sa création spirituelle, des soins constants. Par conséquent, il n’existe aucun pouvoir ni aucune autorité réelle à même de renverser le bien que Dieu donne.
Comment progresser si cette vérité de l’immuabilité et de la bonté infinie de Dieu semble être remise en question ?
Pendant ce que beaucoup appellent la saison de la grippe, j’ai commencé à en ressentir les symptômes. Je me suis rapidement tourné vers la prière et j’ai eu une belle guérison ; je me suis vite trouvé libéré de tout symptôme. A peu près au même moment, en tant que praticien de la Science Chrétienne, j’ai reçu l’appel d’un patient concernant un défi similaire. Lui aussi a été guéri, mais au bout de deux jours les symptômes sont revenus. Alors que je commençais à prier pour le patient, j’ai senti ces symptômes refaire surface pour moi aussi. Puis, la lumière a jailli, pour ainsi dire, et j’ai réalisé qu’il y avait un enseignement précis à tirer de tout ceci.
Lorsque j’ai vu les symptômes de la grippe persister, j’ai cherché une solution spirituelle pour les guérir efficacement. J’ai trouvé une réponse dans le chapitre « Les pas de la Vérité » dans le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy : « Pour guérir une maladie quelconque, il faut lui opposer le fait contraire. » (p. 233)
J’ai pensé que si le mal (la maladie dans ce cas) semblait persister, le fait contraire serait que la vérité de la Vérité est immuable, fiable et irréversible. Ça a marché ! Mes symptômes ont disparu presque instantanément, tout comme ceux du patient. Parce que la Vérité est cohérente, il n’y a jamais de rupture dans l’unité de Dieu et de l’homme, jamais de faille dans les soins constants de Dieu et dans la santé et le bien-être que Dieu dispense à Sa création.
Dans son livre Unité du bien Mary Baker Eddy explique que c’est le faux sens humain qui voit l’incohérence, ou qui ne parvient pas à voir la nature permanente d’un Dieu parfait et d’une création saine et fonctionnant pleinement. Voici un énoncé qui met vraiment cette question en perspective : « Le Chemin, la Vérité et la Vie ne furent jamais absents un seul instant. Cette trinité de l’Amour vit et règne à jamais. Son royaume, non apparent au sens matériel, ne disparut jamais au sens spirituel, mais demeura pour toujours dans la Science de l’être. Ce que l’on prétend être l’apparition, la disparition et la réapparition de la toute présence, en qui il n’y a ni changement ni ombre de variation, constitue le sens humain erroné de cette lumière qui luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue. » (p. 63)
Lorsque nous cultivons notre sens spirituel inné et que nous ne nous laissons pas tromper par le faux sens matériel, également appelé les cinq sens physiques, nous expérimentons un bien plus constant dans notre vie. Le sens spirituel nous permettra de comprendre et de ressentir véritablement le pouvoir suprême et le contrôle continu de Dieu.
Il n’existe aucun pouvoir ni aucune autorité réelle à même de renverser le bien que Dieu donne.
En faisant des recherches au sujet de la suprématie, j’ai remarqué que Mary Baker Eddy utilise le mot suprématie 33 fois dans son livre d’étude et 25 fois dans ses autres écrits publiés. J’ai été particulièrement frappé par ce passage : « Paul écrit : “Si Christ [la Vérité] n’est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine.” C’est-à-dire, si l’idée de la suprématie de l’Esprit, qui est la vraie conception de l’être, ne pénètre pas votre pensée, vous ne pourrez bénéficier de ce que je dis. » (Science et Santé, p. 324) Ce passage m’a vraiment réveillé. J’ai été impressionné par cette déclaration résolue et j’ai senti que je devais accepter pleinement la suprématie de l’Esprit, comme le montrent la vie et l’œuvre de Christ Jésus. Ce sujet est mis en évidence dans Science et Santé à la page 138 : « La suprématie de l’Esprit était le fondement sur lequel bâtit Jésus. »
Pour que l’Esprit soit suprême, la matière doit être comprise comme n’étant absolument rien : aucun pouvoir, aucun objet, aucune substance. La matière sera comprise comme n’étant rien si nous vivons quotidiennement une vie qui reflète le Christ. La connaissance de la vérité spirituelle et une compréhension approfondie nous aident à saisir plus pleinement la suprématie de l’Esprit. Et une vie semblable au Christ nous maintient sur un chemin qui permet d’acquérir progressivement une conscience plus solide du fait que l’Esprit est suprême. Ni les théories médicales ni la peur ne peuvent renverser la vérité. Dieu et l’homme coexistent. Si quelque chose n’arrive pas à Dieu, cela ne peut pas arriver à l’expression de Dieu, l’homme.
Donc, si nous sommes confrontés à la crainte qu’une guérison ne soit pas permanente ou que le bien puisse être renversé, que le problème soit physique, financier ou personnel, nous pouvons assurément revendiquer la suprématie de Dieu, de l’Esprit, qui est la seule cause et le seul effet, et y ancrer nos pensées. Cette spiritualisation de la pensée conduit à une sécurité et à une paix véritables, ainsi qu’à une guérison durable.
