Tôt un samedi matin, alors que j’étais en route pour assister à la cérémonie de remise du diplôme universitaire de notre fille, j’ai commencé à ressentir une pression sur la poitrine, dans l’épaule et le cou, ainsi que des douleurs. Au cours de la journée, je me suis senti de plus en plus agité ; je craignais un éventuel problème cardiaque.
J’ai prié pour voir plus clairement la domination que ma nature d’enfant de Dieu me confère, telle qu’elle est établie dans le premier livre de la Bible (voir Genèse 1:26-28). Cette nature me donne naturellement la domination sur tout ce qui est différent de Dieu, y compris la douleur et la peur. J’ai aussi prié pour voir que je suis sous la protection aimante de Dieu, tout comme ma famille et mes amis, et que rien ne peut nous priver de notre joie. Je me suis reposé plusieurs fois dans la voiture pendant que les autres participaient aux événements de la journée.
J’ai appelé un praticien de la Science Chrétienne pour lui demander un traitement métaphysique. Je désirais m’appuyer fermement sur Dieu, ma seule force et le seul pouvoir s’exprimant dans ma vie. Le praticien m’a encouragé à céder calmement à la sollicitude de Dieu, plutôt que de penser qu’il était de ma responsabilité de participer à chaque événement du week-end. Cela m’a permis de renoncer à tout sens de culpabilité face aux activités du groupe auxquelles je ne participais pas et les membres du groupe ont, à leur tour, exprimé beaucoup de gentillesse et d’amour, sans poser de questions. Tout le monde m’a aidé à faire ce que j’avais à faire.
Ce soir-là, alors que le malaise devenait quasi permanent, je me suis senti extrêmement craintif. Je ne parvenais pas à dormir, mais je trouvais du repos dans une calme et claire confiance en Dieu, une confiance que le praticien réaffirmait lors de chaque conversation que nous avions. J’ai compris que je n’avais vraiment jamais quitté l’étreinte éternelle de Dieu et qu’Il était toujours avec moi.
Pendant la nuit, je me suis attaché à ce verset de la Bible : « Si tu te couches, tu seras sans crainte ; et quand tu seras couché, ton sommeil sera doux » (Proverbes 3:24), et à ce passage tiré des écrits de Mary Baker Eddy : « …si vous vous endormez, réellement conscient de la vérité de la Science Chrétienne, – savoir, que l’harmonie de l’homme ne peut pas plus être envahie que le rythme de l’univers – vous ne pouvez pas vous réveiller en proie à une crainte ou à une douleur quelconque. » (Rétrospection et Introspection, p. 61)
Lorsque je me suis réveillé le dimanche matin, le poids et l’agitation avaient considérablement diminué. J’ai pensé à un point central de la Science Chrétienne, que l’homme est parfait en tant qu’idée de Dieu et qu’il est l’objet immédiat de Sa sollicitude. J’ai aussi réfléchi à cette déclaration : « La santé, c’est la conscience de l’irréalité de la douleur et de la maladie ; ou plutôt, la conscience absolue de l’harmonie, et de rien d’autre. » (Mary Baker Eddy, Rudiments de la Science divine, p. 11) J’ai reconnu le besoin de voir l’harmonie partout parce que Dieu est partout. En le faisant, la peur s’est apaisée et la joie de l’événement auquel nous assistions est devenue suprême dans ma pensée.
J’ai déclaré en moi-même que rien n’avait le pouvoir de me dérober ma joie ni celle de qui que ce soit d’autre, ce jour-là ou n’importe quel jour. Quand j’ai su cela – c’est-à-dire quand je l’ai reconnu profondément – les symptômes ont disparu et j’ai pu participer pleinement aux événements et aux conversations animées et me concentrer sur la cérémonie.
Je me suis bien reposé cette nuit-là ainsi que durant une bonne partie du voyage de retour. Le jour suivant, j’ai continué à m’attacher aux pensées de guérison avec lesquelles j’avais prié et à reconnaître que ma liberté m’était donnée par Dieu et qu’elle était donc inaliénable. J’ai repris des forces et mon sommeil est redevenu normal et réparateur de manière constante en l’espace de quelques jours.
Cette guérison a eu lieu il y a plus d’un an. Avant cela, j’avais ressenti des pressions dans l’épaule plusieurs fois par mois. Il n’y a jamais eu de retour de cette sensation ni de cette peur. Je suis vraiment reconnaissant pour ces courants calmes et forts de l’amour de Dieu qui ont été exprimés par mes amis, ma famille et le praticien. Notre Dieu est vraiment digne de confiance !
Bill Cunningham
Orange, Californie, Etats-Unis
