Dans mon emploi précédent, j’ai supervisé la distribution et la manipulation de produits chimiques industriels dans diverses installations de production, et j’ai enseigné aux employés des usines comment utiliser correctement les produits chimiques. Habituellement, ils étaient livrés dans de grands conteneurs par semi-remorques, puis distribués via des systèmes automatisés, de sorte que je n’avais jamais besoin de manipuler les produits. Mais un jour, une petite entreprise a eu besoin de produits chimiques mélangés à la main à partir de petits bidons de presque vingt litres. Avec prudence, j’ai procédé comme il fallait pour accomplir la tâche, mais l’un des bidons m’a échappé. Lorsqu’il est tombé au sol, le contenu m’a éclaboussé le visage et les bras.
Conscient des nombreuses mises en garde concernant de tels événements et de la manière d’y répondre, je suis allé au petit évier de la chaufferie et j’ai aspergé d’eau mon visage et mes bras.
J’ai également affirmé immédiatement qu’en tant qu’idée pure et parfaite de Dieu, je ne pouvais jamais être menacé, blessé ou effrayé par un danger imminent. Le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, de Mary Baker Eddy, nous dit : « Admettre en son for intérieur que l’homme est la propre ressemblance de Dieu met l’homme à même de saisir l’idée infinie. » (p. 90) C’était exactement ce que je faisais – admettre que ma propre individualité spirituelle est en Dieu, qu’elle n’est pas soumise aux prétentions de la matière, mais qu’elle est gouvernée par le pouvoir infini de l’Amour divin.
En tant qu’image spirituelle de Dieu, le bien, maintenue dans un état parfait, je savais que j’étais en sécurité, pur et parfait, ainsi que Dieu m’avait toujours connu. Aucun accident ne pouvait atteindre la perfection de la création de Dieu, ce que je savais être. De plus, je ne pouvais connaître ou faire l’expérience que de ce que Dieu connaît, et Dieu ne pouvait pas connaître ni tolérer un danger ou une mésaventure. Je sentais très clairement qu’aucun accident n’avait le pouvoir de se maintenir en présence de l’Amour infini, Dieu. Un énoncé de Science et Santé m’est venu très fortement à l’esprit : « Aucune puissance ne peut résister à l’Amour divin. » (p. 224)
Fort de la merveilleuse assurance que la paix régnait, j’ai terminé le traitement de l’équipement que j’avais commencé, et j’ai rempli tous les documents nécessaires concernant l’état de l’équipement. Après avoir terminé le travail, je suis monté dans ma voiture et je suis parti. Mais très vite, j’ai ressenti une intense sensation de brûlure sur mes jambes. En baissant les yeux, j’ai réalisé que le produit chimique avait également éclaboussé mes jambes, ce que je n’avais pas vu auparavant, et qu’il avait traversé mon pantalon.
Pendant un bref instant, la peur a menacé de dominer ma paix et de saper la confiance que j’avais acquise dans le fait que tout allait bien. Mais rapidement, je me suis exclamé, catégoriquement et à haute voix : « Non ! Non, je ne serai pas dupé et amené à accepter le mensonge, que j’ai déjà nié et rejeté grâce à la vérité de mon être. »
Ni l’accident ni la blessure n’avaient leur place dans ma conscience. Instantanément, j’ai vu avec une parfaite clarté le néant du mensonge et la totalité absolue, ainsi que la présence de la Vérité et de rien d’autre. A ce moment-là, cette prise de conscience claire et profonde m’a véritablement fait éclater de rire !
J’ai ri de bon cœur en reconnaissant la toute-présence de la Vérité et la non-présence, ou le néant, du mal. J’ai ri avec gratitude en reconnaissant mon être spirituel et mon unité avec Dieu telle qu’elle est comprise en Science Chrétienne.
Grâce à cela, toute sensation de brûlure a complètement disparu. J’ai conduit pendant 100 km jusque chez moi, rempli de joie et de gratitude pour avoir perçu la présence infinie de Dieu, qui gouverne tout. La guérison était complète et elle l’est restée. C’était une preuve très claire que nous sommes solidement ancrés sur notre fondement spirituel, Dieu, la Vérité divine, dans chacune de nos activités et lors de chaque événement.
Un poème de Mary Baker Eddy évoque clairement la fiabilité de notre fondement spirituel :
La Vérité m’attache au roc :
Ni mer ni vent
Ne peut m’ébranler par ses chocs
Dorénavant.
(Ecrits divers 1883-1896, p. 397)
En avançant en toute sécurité sur notre fondement spirituel, notre roc de Vérité, nous savons qu’aucune menace violente d’aucune sorte, « ni mer ni vent », ne peut toucher notre être, qui est créé et soutenu par Dieu.
Gayle Weber
Creston, Ohio, Etats-Unis
