Un matin de l’année dernière, au plus fort de la pandémie de COVID-19, je me tenais dans ma cuisine et je nettoyais joyeusement la vaisselle lorsque j’ai été soudainement prise de vertiges et de nausées. Je me suis tenue au comptoir pour ne pas tomber, puis j’ai couru vers la salle de bain et je suis tombée par terre.
Alors que j’étais étendue là, à me demander ce qui pouvait causer ce malaise, une pensée m’est venue clairement : « Ceci, ce n’est pas moi ! Debout ! Dieu t’a donné la domination. » J’ai commencé à me relever en affirmant à voix haute : « Ce n’est pas moi. Je suis l’enfant du Très-Haut, Dieu, qui seul me gouverne, en parfaite santé et en parfaite harmonie. Rien ne peut envahir l’espace de Dieu, car Il est partout, et Sa bonté est toute-puissante. » Je savais que c’était plus que de simples paroles positives, car elles incluaient la conviction spirituelle qui m’assurait que Dieu était là avec moi, me soutenant et me fortifiant.
J’ai résolu de ne pas enfreindre le Premier Commandement : « Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face » (Exode 20:3), par la crainte – ou la croyance – qu’une autre puissance me rende malade. Dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, Mary Baker Eddy écrit : « L’omnipotence a tout pouvoir, et reconnaître quelque autre pouvoir c’est déshonorer Dieu. » (p. 228)
Plutôt que d’accepter la fausse image de maladie, de faiblesse et de peur, j’ai raisonné spirituellement, et pensé que seuls la Vie, la Vérité et l’Amour – qui sont des synonymes de Dieu en Science Chrétienne – étaient présents à ce moment-là. Déclarer et connaître la vérité concernant Dieu et l’homme apporte la guérison, comme l’a dit le maître guérisseur, Christ Jésus : « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. » (Jean 8:32)
Tous les symptômes ont disparu sur-le-champ, et je me suis sentie renouvelée et prête à reprendre ma journée. Juste à ce moment-là, cependant, une autre pensée est venue à moi sous la forme d’une voix en apparence aimante : « N’était-ce pas une merveilleuse guérison ? C’était toute une épreuve. Allonge-toi et fais une sieste pendant une heure, et tu seras prête à repartir. »
J’ai failli céder, mais ensuite, j’ai reconnu que le raisonnement humain affirmait que j’avais été malade et que désormais j’allais bien. J’ai mentalement répondu : « Mais je n’ai jamais été malade ! Pourquoi aurais-je besoin de faire une sieste pour me sentir complètement bien et forte ? “Arrière de moi, Satan !” » (C’est ainsi que Jésus a répondu aux suggestions du mal dans Matthieu 16:23.)
Le Glossaire de Science et Santé donne le sens spirituel du mot « adversaire » tel qu’il est utilisé dans la Bible. Une partie de cette définition est : « Un adversaire est celui qui fait opposition, nie, bataille, non celui qui est constructif et soutient la réalité et la Vérité. Jésus dit du diable : “Il a été meurtrier dès le commencement... il est menteur et le père du mensonge.” » (p. 580)
Quand l’heure du déjeuner est arrivée, cette pensée m’est venue : « Tu as eu la nausée tout à l’heure. N’essaye pas de manger pour le déjeuner. Tout ira bien à l’heure du dîner. » Encore une fois, j’ai reconnu que ces suggestions contradictoires affirmaient que j’avais été malade et que je devais éviter de manger. Mais j’ai vu à travers elles, et mon déjeuner s’est bien déroulé.
Puis, quand est venu le moment de ma baignade quotidienne juste avant le dîner, la pensée est revenue : « Tu as passé une journée incroyable. Ne pousse pas trop loin en faisant de l’exercice. Attends simplement jusqu’à demain, et tout ira bien d’ici-là. » De nouveau, j’ai répondu : « Mais je n’ai jamais été malade. Pourquoi serait-il imprudent de profiter d’une baignade ? “Arrière de moi, Satan !” » Je suis allée nager et je me suis sentie plus en forme que jamais.
Et cela s’est terminé ainsi. Aucune trace de cette maladie n’est jamais revenue. Je ne pouvais pas cesser de louer Dieu pour Son grand amour et Sa sollicitude à mon égard, et pour tout ce qu’Il avait fait. La création parfaite de Dieu ne changera jamais. En reconnaissant la toute-puissance de Dieu, nous ne pouvons pas être poussés à croire, de façon erronée, que nous nous efforçons de résoudre des problèmes. Ils n’ont jamais existé dans la perfection divine. Admettre qu’ils aient existé signifie qu’il y a eu un moment où Dieu n’était pas omniprésent et omnipotent.
Mary Baker Eddy écrit : « Sachez que vous possédez le pouvoir souverain de penser et d’agir d’une manière juste, et que rien ne peut vous priver de cet héritage et ne peut transgresser la loi de l’Amour. Si vous maintenez cette position, qui ou qu’est-ce qui peut vous inciter à pécher ou vous faire souffrir ? Notre sécurité se trouve dans notre certitude que nous vivons effectivement dans la Vérité et l’Amour, demeure éternelle de l’homme. » (La Chaire et la Presse, p. 3)
Andrea McCormick
Denver, Colorado, Etats-Unis
