Depuis longtemps, je voulais relater une guérison que j’ai eue il y a bien des années.
A la fin des années 60, alors que je vivais à Houston, j’ai commencé à avoir des problèmes avec mon nez. Chaque jour, il coulait pendant plusieurs heures. Dans les années 70, nous avons emménagé dans une ferme en Oklahoma, et le problème s’est accentué. Un jour, lors d’une réunion de professeurs à l’école où j’enseignais, la femme qui était assise à côté de moi m’a demandé : « Vous avez un rhume ou une allergie ? » La question m’a surprise ; je m’étais tellement habituée à ce problème que je n’avais même pas conscience que je reniflais.
Au fil des années, je m’efforçais de maintenir fermement à l’esprit le fait que Dieu est vraiment la seule cause et le seul créateur, qu’Il a créé chacun de nous à Son image et qu’Il « vit tout ce qu’il avait fait ; et voici, cela était très bon » (Genèse 1:31). Au cours de cette période, j’ai eu d’autres guérisons, mais ce problème avec mon nez continuait. Rétrospectivement, je me rends compte que j’avais beau vouloir de toutes mes forces « connaître la vérité », dont Jésus a dit qu’elle rendrait libre (voir Jean 8:32), je ne cédais pas à ce fait aussi important que simple : Dieu est Amour et chacun de nous est toujours dans les bras de Dieu, l’Amour divin. Je faisais des efforts, j’énonçais ce qui est vrai, mais je ne cédais pas à la totalité de l’Amour.
Un jour (nous étions alors dans les années 80), mon mari m’a conduite à l’aéroport, à quatre-vingts kilomètres de là, pour aller assister à la réunion annuelle de mon Association Scientiste Chrétienne à Chicago. Pendant qu’il conduisait, je me suis rendu compte que j’avais quitté la maison sans prendre une réserve de mouchoirs. Je lui ai demandé alors de prendre la prochaine sortie et de m’en acheter un paquet.
Nous avons ensuite repris la route jusqu’à l’aéroport. Comme j’étais arrivée en avance, après l’enregistrement, j’ai trouvé un siège près de la zone d’embarquement. J’ai appuyé ma tête en arrière contre un large pilier situé derrière le siège et j’ai fermé les yeux. Cette phrase du psaume 46:11 m’est venue à l’esprit : « Arrêtez, et sachez que je suis Dieu. »
C’est ce que j’ai fait. J’étais tout à fait tranquille, tant physiquement que mentalement. J’étais parfaitement calme et je ressentais une paix profonde. Dieu était la seule chose dont j’étais consciente.
Un peu plus tard, j’ai entendu l’appel pour monter dans l’avion. Après être arrivée à Chicago et m’être enregistrée à l’hôtel, j’ai passé l’après-midi à marcher. La réunion a eu lieu le lendemain matin, puis j’ai pris mon vol de retour et je suis retournée à mes activités habituelles.
Un an plus tard, je faisais à nouveau mes bagages pour aller à Chicago. J’ai pris le sac que j’avais utilisé l’année précédente et je l’ai ouvert. J’y ai trouvé le paquet de mouchoirs que mon mari m’avait acheté. Il n’avait jamais été ouvert.
J’avais été complètement guérie ce matin-là à l’aéroport, jusqu’à en oublier d’avoir eu ce problème. Je n’y avais pas pensé une seule fois durant toute l’année. Ces paroles tirées d’un cantique l’expriment si bien :
O mon Dieu, c’est Ta présence
Qui transforme notre esprit,
Qui l’éclaire avec puissance,
Qui par l’amour le guérit.
…
Mieux consacrés, Dieu suprême,
Nous verrons Tes guérisons ;
Par l’abandon de nous-mêmes
De Ton éclat nous luirons.
(Maria Louise Baum, Hymnaire de la Science Chrétienne, no 109, trad. © CSBD)
Je suis pleine de reconnaissance pour la paix qui accompagne la conscience du fait que Dieu est présent et qu’Il est Tout-en-tout.
Vaughan Taylor
Chandler, Oklahoma, Etats-Unis
