Durant l’un des premiers jours du printemps, l’année dernière, alors que je faisais ma promenade habituelle dans mon quartier, j’ai trébuché sur une fissure du trottoir. Je suis tombée en avant, je me suis cogné le front et je me suis mise à saigner. Je savais que je devais me lever et rentrer chez moi. Il n’y avait personne qui puisse m’aider à me relever et à repartir, mais en me tournant vers Dieu par la prière et en reconnaissant que Sa force était là avec moi, j’ai pu me relever.
En entrant dans mon immeuble, je me suis calmée afin de pouvoir entendre ce que Dieu me disait. Je sentais qu’Il disait que je n’étais pas une mortelle ayant besoin de guérison ; j’étais une enfant de Dieu.
Dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, Mary Baker Eddy explique ceci : « Cette apparence mortelle est temporelle ; elle ne se fond jamais dans l’être immortel, mais disparaît finalement, et l’on s’aperçoit que l’homme immortel, spirituel et éternel, est l’homme réel. » (p. 190)
Plutôt que de croire que j’avais besoin d’être guérie, j’ai réalisé que ce dont j’avais besoin, c’était que la vérité soit claire pour moi – la vérité de l’être spirituel, qui est le seul être réel. A partir de ce moment-là, le saignement s’est arrêté et j’ai été libérée de toute douleur et de la peur. Et puis, cette idée m’est venue : Guérir, ce n’est pas améliorer la matière. La guérison est la révélation de notre perfection. La perfection est ce qui est toujours vrai concernant chacun de nous en tant qu’enfant de Dieu – en bonne santé, heureux et harmonieux – puisque nous sommes tous l’image et la ressemblance de Dieu. J’ai pris mon Hymnaire de la Science Chrétienne et j’ai commencé à chanter, pleine de gratitude et de joie.
Cette guérison a été complète et il n’y a eu aucune séquelle de la chute.
Depuis cette expérience, j’ai chéri l’idée que la guérison est la révélation de ce qui est vrai à propos de l’enfant de Dieu.
Maralee Knowlen
Studio City, Californie, Etats-Unis