Un jour, alors que j’étais au travail dans l’une des boutiques que je possédais à New York, je me suis senti mal, comme si j’allais m’évanouir. En raison de l’agressivité des symptômes, je suis sorti et je me suis tourné vers Dieu par la prière, cherchant à puiser de la force dans l’assurance de Son omnipotence. Je chancelais, mais j’avais confiance en Dieu et en Sa loi, la loi du bien éternel. La Bible déclare qu’il existe une loi de l’Esprit, plus élevée et plus puissante, qui dépasse et réfute toute loi inférieure – toute prétendue loi affirmant que le péché et la mort sont inévitables et qu’ils sont plus puissants que Dieu, la Vie éternelle. Dans l’Epitre aux Romains, on peut lire : « La loi de l’esprit de vie en Jésus-Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. » (8:2)
Christ Jésus, le Fils de Dieu, a prouvé la véracité de cet énoncé lors de son ministère de guérison, sauvant les pécheurs, guérissant les malades et ressuscitant les morts. Cette preuve puissante était le résultat de la vie sans péché de Jésus, de sa consécration et de son obéissance profonde à Dieu et à Sa loi du bien qui gouverne l’univers, y compris l’homme, harmonieusement.
D’un point de vue limité, l’homme apparaît comme un mélange d’éléments matériels auxquels la théorie universellement reconnue de la vie physique a conféré une mentalité. Le cerveau pense, les nerfs ressentent, les organes fonctionnent, les muscles bougent, tous, soi-disant, de leur propre gré. La Science Chrétienne définit cette théorie comme une croyance qui rend l’homme captif d’un corps mortel, soumis à la loi physique – la croyance étant que l’homme se porte comme se portent le cerveau, les nerfs, les organes et les muscles.
Mary Baker Eddy, la découvreuse de la Science Chrétienne, a suivi les paroles et les œuvres de Jésus afin de découvrir l’état réel de l’être. Dans son ouvrage principal, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, elle écrit : « La Vie divine est entièrement séparée de la croyance à une existence matérielle et du songe de cette existence ; elle révèle la compréhension spirituelle et la conscience de la domination qu’a l’homme sur toute la terre. » (p. 14)
Les écrits de Mary Baker Eddy m’ont amené à une compréhension plus claire de la Vie infinie.
Alors qu’en priant j’entrevoyais cette compréhension, j’ai demandé à un employé d’informer ma femme que j’avais besoin de rentrer à la maison. Quand elle est passée me chercher en voiture, je me suis allongé sur le siège arrière et j’ai récité à haute voix des versets de la Bible et des passages de Science et Santé. Les idées spirituelles qu’ils contenaient m’ont soutenu et m’ont fortifié. Lorsque nous sommes arrivés à la maison, j’ai immédiatement appelé une praticienne de la Science Chrétienne, une personne qui guérit par la prière, et je lui ai demandé de me parler abondamment de la Vie. Elle a rapidement affirmé que Dieu était ma Vie, et que grâce à ce fait spirituel, ma vie était éternelle. Rien ne pouvait faire obstacle au dessein divin me concernant. Indépendamment de ce que prétendaient les sensations matérielles, il ne pouvait y avoir aucune interruption dans la continuité du bien. Je me suis attaché fermement à la compréhension de ces idées.
Après quelques minutes, j’ai commencé à me sentir mieux, et je savais que quelque chose de profond s’était produit. Me sentant mentalement fragile, je suis resté à la maison pendant plusieurs jours après cet incident, me plongeant dans une prière qui consistait à communier avec Dieu et à louer Dieu, l’unique Entendement – la puissance que j’avais invoquée plus tôt dans le magasin pour me libérer de l’emprise d’une incertitude effrayante et d’une menace physique.
Je commençais à réaliser qu’il était temps pour moi d’envisager de quitter l’entreprise dans laquelle je travaillais depuis 13 ans. Longtemps, j’avais voulu entrer dans la pratique publique de la Science Chrétienne, mais il m’avait toujours semblé qu’il y avait d’autres tâches plus urgentes qui requéraient mon attention et retardaient mes démarches en direction de mon but spirituel. Cette expérience m’a appris que lorsque Dieu appelle quelqu’un à œuvrer à la libération de l’humanité du péché, de la maladie et de la mort, ce n’est pas une mince exigence.
Quelques jours plus tard, après être retourné au magasin, alors que je rentrais chez moi en voiture, je me suis de nouveau senti étrangement mal. Il m’est venu à l’esprit que je souffrais d’une maladie quelconque, et que j’étais sur le point de perdre connaissance. Bien que je ne ressente pas d’inconfort physique, j’ai été très tenté de paniquer et j’ai su que je devais m’arrêter sur le côté de l’autoroute.
Alors que j’étais assis là, avec des voitures passant à toute vitesse sur les trois voies de circulation, j’ai été submergé par la peur de mourir. Je savais que je ne pouvais pas rester assis là et succomber à ces suggestions impérieuses. Je suis donc sorti de la voiture et je me suis tourné vers Dieu. J’ai crié : « Dieu est ma Vie ! Satan, tu n’as pas de pouvoir sur moi ! Je suis un fils de Dieu ! Je refuse d’être effrayé ou intimidé par tes prétentions ! Tu es un mensonge et un menteur ! “Arrière de moi !” [voir Luc 4:8] Dieu est là avec moi. J’exprime Dieu. Père, donne-moi la force de vaincre ce mensonge. Satan, tu ne gagneras pas ! »
Alors que je continuais d’argumenter en faveur de mon innocence spirituelle et de mon bien-être, j’ai fait le tour de la voiture en frappant de mon poing la paume de ma main. Je n’ai aucune idée de ce que pensaient les gens qui me voyaient marcher autour de ma voiture et rejeter ces suggestions mentales agressives, et je m’en moquais. Je me battais pour ma vie et Dieu était en train de la sauver.
A ce moment-là, des idées de Science et Santé me sont venues à l’esprit : « L’Entendement est maître des sens corporels et peut vaincre la maladie, le péché et la mort. Exercez cette autorité que Dieu a donnée. Prenez possession de votre corps et dominez-en la sensation et l’action. Elevez-vous dans la force de l’Esprit pour résister à tout ce qui est dissemblable au bien. Dieu en a rendu l’homme capable, et rien ne saurait invalider les capacités et le pouvoir dont l’homme est divinement doué. » (p. 393)
Lorsque la peur et l’inconfort ont commencé à diminuer, je suis remonté dans ma voiture et je suis rentré chez moi, en chantant des cantiques à haute voix tout au long du trajet pour me soutenir.
En arrivant à la maison, j’ai immédiatement appelé la praticienne et je l’ai informée de mon expérience et de la conscience que j’avais désormais de devoir entrer dans la pratique à plein temps de la Science Chrétienne.
Je ne suis pas retourné au magasin ; j’ai vendu mes boutiques au fur et à mesure que des opportunités se sont présentées. Et je n’ai jamais regardé en arrière. C’est difficile à réaliser parce que cette expérience semble s’être produite hier, mais je suis dans la pratique publique de la Science Chrétienne depuis plus de 35 ans.
A travers ses écrits et les preuves de la Vérité qui ont été enregistrées, Mary Baker Eddy m’a amené à une compréhension plus claire de la Vie infinie. Cela m’a permis de mettre en pratique la guérison spirituelle et les enseignements de Christ Jésus. Au plus profond de mon cœur, je sais que c’est l’amour de Dieu qui m’a réveillé, qui m’a châtié et qui m’a guidé pour vivre et prouver le Christ qui guérit – la Science Chrétienne.
Comme Science et Santé le déclare si joliment : « Jésus aida à réconcilier l’homme avec Dieu en donnant à l’homme un sens plus vrai de l’Amour, le Principe divin des enseignements de Jésus, et ce sens plus vrai de l’Amour rachète l’homme de la loi de la matière, du péché et de la mort par la loi de l’Esprit, la loi de l’Amour divin. » (p. 19) Qui ne voudrait pas partager cette pratique et cette expérience de Dieu, l’Amour divin ?