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Comment l’obtention d’un visa a été facilitée par la prière

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 2022

Paru d'abord sur notre site le 23 août 2021


J’ai souvent fait des demandes de visa pour travailler ou étudier dans d’autres pays, car depuis de nombreuses années je ne vis plus dans mon pays d’origine. La procédure de demande de visa implique généralement de nombreuses formalités administratives et de longs délais d’attente. Mon étude de la Science Chrétienne m’a appris que la meilleure façon de commencer quoi que ce soit, y compris la demande d’un visa, est de prier. C’est donc ce que j’ai fait récemment lorsque j’ai demandé la prolongation de mon visa de travail aux Etats-Unis.

Depuis ma dernière demande de visa, la procédure était devenue beaucoup plus compliquée, et il me fallait prier avec plus de ferveur. J’ai fait appel à une avocate spécialisée en droit de l’immigration, la plus apte à m’assister dans mes démarches. Mais un doute subsistait dans mon esprit quant à savoir si j’avais choisi le bon avocat. 

Moins de deux mois avant l’expiration de mon visa, l’avocate m’a envoyé un courriel pour me dire qu’elle ne pouvait plus s’occuper de mon dossier. Il était évident que nos approches étaient très différentes, et nos relations étaient devenues tendues.  En général il faut prévoir deux à trois mois pour préparer une demande de visa et la plupart des avocats s’occupent des dossiers bien longtemps à l’avance. Trouver un autre avocat si près de la date limite de la remise du dossier semblait impossible.

Remplie de crainte aussi bien que d’indignation face à ce changement de dernière minute de la part de l’avocate, j’ai appelé une praticienne de la Science Chrétienne. Elle m’a assurée que Dieu me guidait et qu’en L’écoutant, je saurais quelle mesure prendre pour avancer. Elle m’a encouragée à confier l’avocate entre les mains de Dieu et à me concentrer sur le fait de céder humblement à la volonté divine, qui est toujours bonne. En outre, elle m’a dit que je ne devais pas comparer ce processus de demande de visa avec les précédents qui s’étaient déroulés plus facilement, mais que je devais plutôt ouvrir ma pensée à de nouvelles idées et à de nouvelles approches, que ce soit avec cet avocat ou un autre. Je savais qu’elle avait raison.

Avant de parler avec l’avocate le lendemain, j’ai prié pour ressentir l’humilité dont j’avais besoin, car j’avais toujours le sentiment que ses actions étaient injustifiées et qu’elle se trompait. Lors de notre entretien, elle m’a expliqué son raisonnement et j’ai pu répondre calmement en lui disant que je n’avais pas tout à fait compris sa manière de travailler, mais que les choses étaient maintenant plus claires et que j’étais prête à m’adapter pour que nous puissions continuer à travailler ensemble. Elle a accepté de poursuivre notre coopération.

Au cours des semaines suivantes, l’avocate a pris beaucoup de retard dans mon dossier. Comme la date limite approchait, j’ai eu de nouveau des doutes sur le choix de l’avocat. La praticienne m’a encouragée à savoir que je ne dépendais pas d’une personne, mais uniquement de Dieu, et que je pouvais Lui faire confiance. Je savais que le Christ, que la Science Chrétienne définit comme « le message divin de Dieu aux hommes, parlant à la conscience humaine » (Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 332), était mon véritable avocat. J’ai prié pour comprendre que le message de Dieu était entendu aussi bien que par l’avocate que par moi-même, et qu’Il nous guidait pour que cette demande de visa soit faite en temps utile. Lorsqu’il y a eu d’autres retards dans l’obtention des documents dont j’avais besoin, j’ai prié pour comprendre que l’action juste ne peut pas être interrompue et que l’on ne peut pas arrêter Dieu, l’Entendement divin omniprésent. L’Amour divin, Dieu, répondait à tous mes besoins, y compris celui de remplir toutes les conditions pour obtenir mon visa.

L’avocate pensait que la meilleure option était de soumettre mon dossier à une date très proche de celle de l’expiration de mon visa et d’utiliser ce temps pour donner plus de poids à ma demande. Je ne trouvais pas du tout que c’était une bonne idée, car je ne pensais pas qu’il existait d’autres possibilités pour améliorer ma demande. Compte tenu du climat politique incertain de l’époque, je voulais envoyer mon dossier le plus rapidement possible. Mais en priant à ce sujet, j’ai été amenée à mettre de côté toute volonté humaine et à ne pas pousser l’avocate à suivre mon idée. Au lieu de cela, je me suis soumise à la volonté de Dieu et je L’ai laissé déterminer le bon moment.

Alors que je continuais à prier de cette manière, l’idée m’est venue d’aider l’avocate en rédigeant moi-même certaines des lettres demandées. Cela s’est avéré d’une grande utilité, car personne ne connaissait mes points forts mieux que moi. C’était également un très bon exercice qui m’a permis de reconnaître mes qualités et mes compétences et de prendre conscience de la véritable valeur de mon travail. En y réfléchissant, j’ai appris à ne pas me sous-évaluer en laissant les autres tenir mon travail ou moi-même pour acquis. En faisant cela, le stress a fait place à une profonde assurance et à la compréhension que ma valeur réelle était déjà établie par Dieu ! Comme il est écrit dans la Bible : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait ; et voici, cela était très bon. » (Genèse 1:31)

Il s’est avéré qu’au cours de cette période, j’ai reçu de manière inattendue trois nouvelles offres de travail, ce qui m’a permis de présenter un dossier beaucoup plus solide lorsque nous l’avons déposé assez près de la date limite. Si nous avions respecté mon agenda, j’aurais raté l’occasion d’inclure ces nouvelles possibilités. En moins de deux semaines, j’ai reçu une notification indiquant que ma demande de prolongation de visa avait été approuvée. Même l’avocate a été surprise par la rapidité avec laquelle le dossier avait été traité.

Je suis si reconnaissante pour cette preuve du fait que nous dépendons uniquement de Dieu et non des personnes ou des circonstances ; avec confiance et humilité nous pouvons nous en remettre à Lui, et en tant que citoyens du royaume de Dieu, nous avons déjà Son approbation, la seule qui compte vraiment !

Nitya Thomas
New York City, New York, Etats-Unis

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