Afin d’aider mes parents dans l’organisation d’un dîner avec des amis, une amie et moi avons entrepris de sortir la table de ping-pong hors de la maison. Cependant, les roues se sont prises dans le rebord d’une dalle, et la table m’est tombée verticalement sur l’orteil. Sur le moment, je me suis dit que ce n’était rien, juste une petite coupure. Mais rapidement, la douleur est devenue tellement forte que j’ai commencé à paniquer. Je me suis dit que cela allait ruiner mes vacances, car quelques jours plus tard j’allais partir pour un camp d’été, et je n’allais pas pouvoir faire la grande randonnée avec un pied qui ne présentait pas toutes les qualités requises. Lorsque les invités sont arrivés, ils ont jugé qu’il serait préférable que j’aille me faire recoudre l’orteil, car la blessure semblait profonde.
Après avoir placé mon pied en hauteur et mis de la glace pour faire passer la douleur, mon père, qui est scientiste chrétien, est venu me voir. Il m’a expliqué qu’en réalité mes yeux ne pouvaient voir que ce qui est bon. L’entaille sur mon pied ainsi que le saignement n’étaient pas la vérité à propos de moi, l’image et de la ressemblance spirituelles de Dieu. Dieu ne peut pas être blessé ni ressentir une telle douleur, donc, puisque j’étais Son enfant, je ne le pouvais pas non plus. A partir de ce moment, j’ai réalisé que la vérité n’était pas matérielle mais spirituelle, et que je pouvais refuser le mal que m’infligeait cette blessure. Dans les cinq minutes qui ont suivi ce changement de pensée, la douleur a disparu et le sang s’est arrêté de couler.
L’entaille était toujours présente et, après avoir réfléchi, il m’a semblé sage de faire recoudre la plaie. Mes parents m’ont alors emmenée aux urgences. Il a suffi de 5 minutes et de 3 points de suture et c’était terminé. Le médecin m’a dit que je devrais conserver les points de suture durant 8 jours, c’est-à-dire jusqu’au milieu de la première semaine du camp. Le lendemain, je suis retournée travailler avec des chaussures fermées. Mon pied était enflé, mais j’ai pu marcher et accomplir tout ce que j’avais à faire. Seuls les fils des points de suture m’embêtaient, et semblaient ne servir à rien maintenant que mon pied allait bien.
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