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Pratiquons ! Participons !

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 2018

Paru d'abord sur notre site le 2 août 2018.


Mes premiers souvenirs remontent à une maison d’enfance perdue dans une lointaine prairie, dans l’est du Montana, aux Etats-Unis (23 habitants, dont les paysans du voisinage). A l’intérieur, nous n’avions ni eau courante, ni électricité, ni téléphone. Nous puisions l’eau grâce à une pompe à l’extérieur. Et il fallait vraiment pomper ! Le sous-sol regorgeait d’eau, mais pour la faire remonter à la surface, il fallait amorcer la pompe. C’est-à-dire qu’il fallait d’abord verser de l’eau dans la pompe avant de l’actionner, car une pompe sèche ne fonctionne pas.

Est-ce qu’on ne fait pas ce genre de choses dans la vie quotidienne ? On a des aliments dans la cuisine, mais il faut les préparer ; de l’essence dans le réservoir de la voiture, mais il faut faire démarrer le moteur pour pouvoir l’utiliser ; de l’argent sur un compte en banque, mais il faut y avoir accès pour le dépenser.

D’un point de vue métaphysique, nous disposons toujours en abondance de l’amour de notre Père-Mère Dieu, mais pour comprendre l’incroyable profondeur de cet amour, il nous faut entretenir le désir d’être moins égoïstes et participer à l’œuvre de guérison de la Science Chrétienne – pas seulement pour son confort personnel, mais pour aider le genre humain.

Une belle façon de commencer consiste à confier notre vie à la tendre sollicitude de Dieu, à obéir à Ses lois et à suivre Ses directives en tous points. Cette bonne volonté, ce dévouement, cet esprit à l’écoute de Dieu pour discerner ce que l’on doit faire à chaque instant, tout cela permet d’« amorcer la pompe » afin de réaliser d’importants progrès spirituels et d’obtenir des guérisons.

Jésus ne prétendait pas que nous devions laisser les autres faire le travail à notre place.

Pour en revenir à mon enfance dans le Montana, c’est à cette époque que mon père connut la Science Chrétienne et qu’il la fit connaître à ma mère, après leur mariage. Le dimanche, leur dévouement les amenait à conduire pendant des kilomètres sur une route non goudronnée, pour rejoindre un petit groupe de scientistes chrétiens à l’heure du service religieux. Leurs prières ferventes et régulières ont béni notre foyer, foyer dans lequel la bonne santé était la norme. Un jour, cependant, alors que j’étais très malade, mon père, qui travaillait au dépôt du chemin de fer régional, décida de télégraphier (comme je l’ai dit, nous n’avions pas le téléphone !) à un praticien de la Science Chrétienne qui habitait dans une ville éloignée, afin qu’il prie pour moi.

J’ai été guérie avant même que le télégramme n’arrive à destination. Comment était-ce possible ? La réceptivité de mon père à la Vérité, et le fait qu’il recherche l’aide et le soutien d’une personne expérimentée dans ce genre de guérisons avaient suffi à dissiper mes craintes. Une fois la peur vaincue, la détresse n’avait plus de fondement. La Bible nous apprend que l’amour parfait bannit la crainte (voir I Jean 4:18), alors si nous aimons et que nous avons une confiance absolue en ce Dieu qui est Amour, nous avons là une combinaison propice à la guérison.

En vérité, on trouve un grand réconfort dans bon nombre de passages de la Bible, ce qui est également vrai à la lecture du livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, écrit par la découvreuse et fondatrice de la Science Chrétienne, Mary Baker Eddy. Mais, comme pour la pompe, il ne suffit pas de lire ces précieux livres pour en récolter les fruits. Il est indispensable de s’efforcer de mettre en pratique ce que l’on a lu.

Christ Jésus déclara un jour : « Fais cela, et tu vivras » (Luc 10:28). Il ne dit pas : « Lis cela de façon machinale, et tu vivras », ni : « Elabore des théories, et tu vivras. » Il ne prétendait certainement pas que nous devions laisser les autres faire le travail à notre place, tout en restant nous-mêmes confortablement assis.

Mary Baker Eddy cite cette belle strophe tirée de « Un psaume de la vie » de Henry Wadsworth Longfellow :

« Levons-nous donc et agissons,
Prêts à affronter le destin ;
Accomplissant toujours et toujours recherchant,
Apprenons à travailler et à attendre. »

(Ecrits divers 1883-1896, p. 230)

Le résultat suit l’action. C’est une Science démontrable. Alors, « amorçons la pompe ». Pratiquons et participons !

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