Mes premiers souvenirs remontent à une maison d’enfance perdue dans une lointaine prairie, dans l’est du Montana, aux Etats-Unis (23 habitants, dont les paysans du voisinage). A l’intérieur, nous n’avions ni eau courante, ni électricité, ni téléphone. Nous puisions l’eau grâce à une pompe à l’extérieur. Et il fallait vraiment pomper ! Le sous-sol regorgeait d’eau, mais pour la faire remonter à la surface, il fallait amorcer la pompe. C’est-à-dire qu’il fallait d’abord verser de l’eau dans la pompe avant de l’actionner, car une pompe sèche ne fonctionne pas.
Est-ce qu’on ne fait pas ce genre de choses dans la vie quotidienne ? On a des aliments dans la cuisine, mais il faut les préparer ; de l’essence dans le réservoir de la voiture, mais il faut faire démarrer le moteur pour pouvoir l’utiliser ; de l’argent sur un compte en banque, mais il faut y avoir accès pour le dépenser.
D’un point de vue métaphysique, nous disposons toujours en abondance de l’amour de notre Père-Mère Dieu, mais pour comprendre l’incroyable profondeur de cet amour, il nous faut entretenir le désir d’être moins égoïstes et participer à l’œuvre de guérison de la Science Chrétienne – pas seulement pour son confort personnel, mais pour aider le genre humain.
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