Ma sœur aînée et moi avons été élevées dans la Science Chrétienne par des parents pleins d’amour. Il était considéré parfaitement normal d’être en bonne santé. A l’époque du lycée, j’avais eu de graves brûlures au visage parce que je m’étais endormie sous une lampe à bronzer. Je me souviens que la guérison avait été extraordinaire. Lorsque j’étais en première année de faculté, ma mère est devenue praticienne de la Science Chrétienne, son nom figurant dans le répertoire du Christian Science Journal. Je suis allée avec grand plaisir à l’école du dimanche de la Science Chrétienne jusqu’à l’âge de vingt ans. Durant mes deux premières années universitaires, j’ai été membre de la CSO (l’Organisation de la Science Chrétienne à l’Université) présente sur le campus.
A l’époque, cependant, je me suis mise à boire et à fumer pour faire comme tout le monde. A la fin de mes études cette habitude ne m’a pas quittée. Quelques années plus tard, avec un diplôme d’études supérieures en poche, je suis partie vivre sur la côte Est, où j’ai travaillé pendant cinq ans. Je n’allais plus à l’église et ne pratiquais plus la Science Chrétienne.
Durant cette période, j’ai notamment travaillé dans le service financier d’une université qui abritait une école de médecine et de chirurgie dentaire. Alors que j’étais en train de revernir un grand meuble, je me suis fait mal au dos. La douleur était intense. J’ai recouru à un chiropraticien pendant plusieurs mois, mais le soulagement ne durait pas. J’ai donc pris rendez-vous avec un médecin à l’école de médecine. Après m’avoir rapidement examinée, celui-ci m’a orientée vers un chirurgien orthopédiste, qui a diagnostiqué une sciatique. Il était partisan d’une opération immédiate. J’étais abasourdie !
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !