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Vaincre la dépendance

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 2017

Publié à l’origine en anglais dans le Christian Science Journal de janvier 2017


Ma sœur aînée et moi avons été élevées dans la Science Chrétienne par des parents pleins d’amour. Il était considéré parfaitement normal d’être en bonne santé. A l’époque du lycée, j’avais eu de graves brûlures au visage parce que je m’étais endormie sous une lampe à bronzer. Je me souviens que la guérison avait été extraordinaire. Lorsque j’étais en première année de faculté, ma mère est devenue praticienne de la Science Chrétienne, son nom figurant dans le répertoire du Christian Science Journal. Je suis allée avec grand plaisir à l’école du dimanche de la Science Chrétienne jusqu’à l’âge de vingt ans. Durant mes deux premières années universitaires, j’ai été membre de la CSO (l’Organisation de la Science Chrétienne à l’Université) présente sur le campus. 

A l’époque, cependant, je me suis mise à boire et à fumer pour faire comme tout le monde. A la fin de mes études cette habitude ne m’a pas quittée. Quelques années plus tard, avec un diplôme d’études supérieures en poche, je suis partie vivre sur la côte Est, où j’ai travaillé pendant cinq ans. Je n’allais plus à l’église et ne pratiquais plus la Science Chrétienne. 

Durant cette période, j’ai notamment travaillé dans le service financier d’une université qui abritait une école de médecine et de chirurgie dentaire. Alors que j’étais en train de revernir un grand meuble, je me suis fait mal au dos. La douleur était intense. J’ai recouru à un chiropraticien pendant plusieurs mois, mais le soulagement ne durait pas. J’ai donc pris rendez-vous avec un médecin à l’école de médecine. Après m’avoir rapidement examinée, celui-ci m’a orientée vers un chirurgien orthopédiste, qui a diagnostiqué une sciatique. Il était partisan d’une opération immédiate. J’étais abasourdie !

Rentrée chez moi, j’ai ressorti Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy ainsi que ma Bible. Je les avais relégués dans un carton. Je me sentais en droit d’être indignée. J’étais sûre d’une chose : ce diagnostic n’était pas la sentence qu’un Dieu aimant aurait prononcée à mon égard. J’ai refusé que cela soit vrai. Je me souviens même que, face à cette sentence injuste, je me suis écriée : « Non ! » 

A l’époque, j’ignorais cet énoncé de Science et Santé qui résumait bien la situation : « L’homme a le droit moral d’annuler une sentence injuste, sentence qui ne fut jamais infligée par l’autorité divine. » (p. 381)

J’ai trouvé le nom d’une praticienne de la Science Chrétienne dans l’annuaire, et je l’ai appelée. Je ne me rappelle pas un traître mot de ce qu’elle m’a dit, mais je n’oublierai jamais l’amour incroyable que j’ai ressenti. Il n’y avait de sa part aucune condamnation de mon style de vie. Elle m’a seulement assuré que Dieu m’aimait et qu’Il veillerait toujours sur moi. Je n’ai jamais rencontré cette charmante dame. Nous avons seulement eu quelques conversations, et deux semaines plus tard, je descendais des rapides en rafting, complètement guérie de mon mal de dos.

Peu après, je suis partie travailler pour une grande société internationale. On passait nos vendredis soir à boire dans l’un des nombreux bars du quartier. Je me suis également mise à boire chez moi, seule, allant parfois jusqu’à consommer une bouteille de vin entière dans la soirée. Je fréquentais aussi une église filiale de l’Eglise du Christ, Scientiste, et je lisais la Leçon biblique hebdomadaire de la Science Chrétienne. Mais bien des fois, ma lecture s’accompagnait d’une sérieuse « gueule de bois » !

J’ai vécu ainsi pendant deux ans, malgré la guérison remarquable de mon dos. Des amis m’avaient fait remarquer que cette habitude de boire n’était pas saine et que je risquais de devenir alcoolique. Tout en appréciant leur sollicitude, je n’ai rien changé à mes habitudes.

Deux ans plus tard, j’ai été engagée par une start-up. J’ai à nouveau déménagé et j’ai fréquenté une église filiale de l’Eglise du Christ, Scientiste, dans la région. Pour dire les choses, j’aimais cette église. Je m’y sentais chez moi, en paix, entourée d’affection. J’avais envie de faire partie de cette église, d’en devenir membre.

C’était il y a bien des années. Je savais que pour devenir membre de cette église filiale, il ne fallait ni boire ni fumer. Et pourtant, il était impensable que j’aille à une fête ou à une soirée sans boire ni fumer.

J’ai pris contact avec un praticien de la Science Chrétienne pour m’aider à faire face à ce dilemme. Nous avons parlé des mobiles qui me poussaient à devenir membre de cette église. Je voulais sincèrement être utile aux autres. Puis nous avons parlé de ce qui me poussait à participer à une fête ou à un dîner où l’on servait de l’alcool. Conclusion : je n’avais pas besoin de me couper du monde, mais je n’avais pas besoin non plus de boire et fumer pour fréquenter des gens. 

Je pouvais donc participer à une soirée par exemple pour échanger des idées avec les autres convives, parler de ce qui les intéressait et exprimer le Christ, sans être centrée sur ma personne. Le but n’était pas d’avoir un verre à la main ; il s’agissait juste de faire de mon mieux pour aimer les autres.

Après cette conversation, je n’ai plus jamais eu la moindre envie de boire ni de fumer, et cela ne m’a jamais manqué. Cette libération ne doit rien à la volonté humaine, mais beaucoup à l’amour désintéressé. Science et Santé nous donne cette brève explication : « La Vérité apporte les éléments de la liberté. Sa bannière porte cette devise inspirée par l’Ame : “L’esclavage est aboli.” La puissance de Dieu apporte la délivrance aux captifs. Aucune puissance ne peut résister à l’Amour divin. » (p. 224)

Je suis devenue membre de cette église filiale, et j’ai aussitôt proposé de faire partie du comité d’accueil. A ma grande déception, on m’a informée qu’il n’y avait pas de femmes à l’accueil. Comme je l’ai dit, c’était il y a bien des années. Mais je savais que rien ne pouvait faire obstacle à mon désir de servir, et j’ai continué de prier pour trouver ma juste place dans l’église. 

Peu après, je suis devenue la première femme à l’accueil, avant d’être élue au conseil d’administration. Ma première expérience de membre d’église a été merveilleuse. Comme j’avais bien fait de renoncer à boire et à fumer ! Par la suite, j’ai été membre d’autres églises filiales, ce qui m’a permis de poursuivre ma croissance spirituelle.

Voilà maintenant plus de trente-sept ans que cette guérison a eu lieu. Je suis vraiment reconnaissante de l’amour et du soutien sans réserve que j’ai reçus, durant toutes ces années, de la part des moniteurs de l’école du dimanche, des praticiens de la Science Chrétienne, et je remercie Jésus-Christ et notre Leader, Mary Baker Eddy, pour leur dévouement et leur vie désintéressée. Le pouvoir du Christ et le désir sincère de servir la Cause de la Science Chrétienne ont éliminé tout désir de boire ou de fumer. J’ai vraiment appris qu’« il n’y a pas de pouvoir en dehors de Dieu. L’omnipotence a tout pouvoir, et reconnaître quelque autre pouvoir c’est déshonorer Dieu » (Science et Santé, p. 228).

Susan C. Burrows, Englewood, Colorado

Publié à l’origine en anglais dans le Christian Science Journal de janvier 2017

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