Il y a quelques mois, j’ai assisté à un concert de Noël dans une église de mon quartier. Les morceaux du Gloria de Vivaldi et du Messie de Haendel m’ont inspiré et revivifié. En observant, autour de moi, les visages inconnus, amis ou familiers, j’ai remarqué que la musique imprégnait l’atmosphère générale d’un sentiment d’apaisement, d’espoir, de réconfort et de sérénité. La paix, la joie et l’élévation spirituelle que procure cette musique classique touche sans doute les cœurs chaque année, en période de fêtes. Or, récemment, j’ai éprouvé le besoin particulier d’une nourriture qui fortifie et restaure l’âme, comme on en trouve dans la musique, dans l’art en général, ou même dans des moments paisibles de solitude et de réflexion.
Après les récents actes de terrorisme commis dans différentes parties du monde, nous avons probablement tous entendu ou posé la question suivante : « Où va le monde ? » Les journaux qui nous parlent des menaces et des catastrophes les plus récentes ont tôt fait de nous effrayer ou de nous hypnotiser. L’anxiété, les questions sans réponse, les exhortations à rester sans cesse sur ses gardes peuvent très vite occuper nos pensées.
Nous vivons une époque difficile. Mais la vie était-elle moins dangereuse pour les premiers chrétiens ? C’était souvent au péril de leur vie que les disciples immédiats de Christ Jésus, ainsi que ses adeptes qui vécurent à l’aube du christianisme, mentionnaient le nom du Christ et se faisaient connaître comme chrétiens. Néanmoins, ceux dont la vision était éclairée par la valeur infinie de l’enseignement du Christ allaient de l’avant, malgré les obstacles et la forte opposition qu’ils rencontraient. Ils ne s’arrêtaient pas à la question : « Où va le monde ? » Mais, comme l’explique un évangéliste du XXe siècle, ils voyaient plutôt le pouvoir du Christ et proclamaient : « Voyez ce qui est venu au monde ! » (E. Stanley Jones)
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