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Libérée du ressentiment et guérie d’une hémorragie

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 2016

Original en espagnol


En étudiant la Science Chrétienne, j’ai souvent eu la preuve du pouvoir régénérateur de Dieu. Des guérisons ont été obtenues et des problèmes résolus, pour moi comme pour toute ma famille. 

Il y a cependant des expériences qui nous marquent parce qu’elles sont un peu comme des bornes qui nous indiquent que nous sommes sur la bonne voie. J’ai vécu l’une de ces expériences il y a de nombreuses années, à une époque où la Science Chrétienne était encore toute nouvelle pour moi. Un proche m’a beaucoup déçue en se montrant extrêmement malhonnête envers moi. Je me sentais trahie et profondément blessée.  

Presque immédiatement, j’ai souffert d’une hémorragie intestinale inquiétante. La crainte était venue s’ajouter au sentiment de rancœur que j’éprouvais. J’ai donc demandé à une praticienne de la Science Chrétienne de m’aider par la prière. 

Elle m’a demandé de lire le chapitre « La physiologie » dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy. J’y ai trouvé plusieurs passages utiles. En voici un : « Nous devrions comprendre que la cause de la maladie est dans l’entendement humain mortel, et que la guérison de la maladie provient de l’Entendement divin immortel. » (p. 174)

Nous nous sommes parlé plusieurs fois ce jour-là. Peu de temps après, le saignement s’est arrêté, puis a repris le lendemain, mais avec moins d’intensité. Il a fini par cesser complètement et n’est jamais revenu. 

Toutefois, la guérison a été réellement complète quand j’ai pu vaincre le ressentiment et même la haine que j’éprouvais envers la personne qui m’avait causé de grands torts. Ce processus a duré un an. Je priais à ce sujet, parce que je me sentais prise au piège de ce sentiment, or je savais qu’il ne m’appartenait pas.

J’ai aussi vu l’importance de faire attention aux pensées que nous acceptons, parce qu’il était évident que l’hémorragie avait été une réaction due aux pensées erronées que j’entretenais au sujet de cette personne. 

J’aime beaucoup un article intitulé « Aimez vos ennemis » parce que son auteur, Mary Baker Eddy, en arrive à la conclusion que nous n’avons pas réellement d’ennemis. Voici ce qu’elle écrit : « Même en croyance vous n’avez qu’un seul ennemi, (mais cela n’est pas, en réalité) et ce seul ennemi c’est vous-même — la croyance erronée que vous avez des ennemis, que le mal est réel, qu’en Science il existe autre chose que le bien. » (Écrits Divers 1883–1896, p. 10) Un peu plus loin, elle poursuit : « Le mensonge, l’ingratitude, le jugement erroné et la dureté avec laquelle on a rendu le mal pour le bien — voire les réelles injustices (si tant est qu’une injustice puisse être réelle) que j’ai longtemps endurées de la part des autres — ont très heureusement développé pour moi la loi d’aimer mes ennemis. » (p. 13)

Finalement, un jour, j’ai découvert que cette personne traversait des moments très difficiles. Et tout en priant pour ma famille, je me suis rendu compte que, sans m’en apercevoir, j’avais aussi pensé à cette personne avec affection. A cet instant, j’ai été remplie de gratitude, car j’étais complètement libérée de tout sentiment de haine. 

Plus tard, mes relations avec cette personne se sont beaucoup améliorées ; d’ailleurs, j’ai eu de bien meilleurs rapports avec tout le monde, parce que j’ai compris que chacun de nous est l’enfant de l’Amour, que Mary Baker Eddy définit comme l’un des synonymes de Dieu. Par conséquent, nous devons inévitablement exprimer et refléter l’amour. J’ai clairement vu que la faculté de haïr n’a aucune place dans l’enfant bien-aimé de Dieu. Cette perception des choses a transformé ma façon de voir mon entourage : mes voisins, les membres de ma famille, mes amis, les membres de mon église. 

Tout cela m’a appris à quel point il est important d’interdire l’entrée de notre pensée à tout ce qui est négatif, au ressentiment, aux critiques. Et Science et Santé nous conseille de veiller à la porte de notre pensée afin d’empêcher toute pensée erronée d’entrer, et de ne laisser le passage qu’aux bonnes pensées, afin de vivre dans l’harmonie (voir p. 392). 

Quand nous appliquons les enseignements de la Science Chrétienne, notre pensée connaît un renouveau spirituel extraordinaire qui ne nous quitte plus et transforme notre vie pour toujours.

Gloria Grasso, Montevideo

Original en espagnol

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