Mon fils était au chômage depuis six mois. Il avait envoyé son CV à différentes sociétés, mais sans obtenir le moindre rendez-vous. Au fil du temps, il devenait de plus en plus inquiet et anxieux.
Il m’a demandé de prier à ce sujet, ce que j’ai fait. Cependant, plus je priais en pensant à sa situation, plus il s’inquiétait.
J’ai alors compris que je devais prier autrement. J’avais déjà obtenu maintes guérisons par la prière uniquement. Par exemple, j’avais été guérie de la dépression et de la peur de m’exprimer en public. Je savais que cette fois-ci, il me fallait encore me tourner uniquement vers Dieu, sans écouter ce que disaient les sens matériels.
Alors que je priais, ce passage de Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy m’est venu à l’esprit : « Notre Maître enseigna à ses disciples une seule et brève prière que nous nommons, en souvenir de lui, la Prière du Seigneur. Notre Maître dit : “Voici donc comment vous devez prier”, et c’est alors qu’il donna cette prière qui répond à tous les besoins humains. » (p. 16)
Cette prière commence ainsi : « Notre Père qui es aux cieux ! » et elle se termine par cette phrase : « Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. » (Matthieu 6:9, 13) Je me suis rendu compte que cette prière débute et finit avec Dieu, et que, pour prier, nous devons d’abord tourner nos pensées vers Dieu, et non partir du problème. Dans le cas de mon fils, au lieu d’accorder mon attention à la suggestion de chômage lié à la crise économique dans mon pays, je me suis efforcée de reconnaître l’abondance présente dans le royaume de Dieu.
Pour prier avec efficacité, il faut d’abord acquérir une meilleure compréhension de la nature de Dieu. J’ai donc reconnu que Dieu est tout et qu’Il est le bien infini. C’est pourquoi il ne peut y avoir de crise ni de manque d’aucune sorte. Dieu est l’Amour divin, la source de possibilités et de ressources abondantes et illimitées. Aucune prétendue crise économique ne peut endiguer cette source. En Dieu, les possibilités d’exprimer la Divinité ne manquent jamais, il n’y a aucune sorte de pénurie. Mon fils ne pouvait donc manquer de la possibilité d’exercer une activité juste. Dieu est l’unique présence, l’unique pouvoir, par conséquent il n’y a d’autre pouvoir que le bien.
On lit dans la Bible : « Le royaume de Dieu est au milieu de vous. » (Luc 17:21) La vérité est que nous ne sommes pas à la merci d’un gouvernement qui connaît plein de problèmes ou d’un pays en crise, car le royaume de Dieu est présent maintenant même, et il ne connaît que la paix, l’honnêteté, la sagesse, l’harmonie et l’abondance. Dans le cas de mon fils, vivre dans le royaume de Dieu pouvait signifier comprendre qu’il n’y a pas de limites en Dieu, l’Esprit.
Tandis que je priais, ces pensées sont peu à peu devenues plus réelles, plus puissantes à mes yeux. J’ai su que Dieu était présent en tous lieux.
Cela faisait trois jours que je priais ainsi, quand mon fils a été convoqué à un entretien par deux sociétés durant la même semaine. Les deux lui ont fait une proposition, et il a accepté celle de la société dans laquelle il souhaitait travailler depuis longtemps. Voilà maintenant presque un an qu’il y travaille.
On lit dans Science et Santé que l’Esprit, Dieu, déclare : « Je suis Esprit. L’homme, dont les sens sont spirituels, est ma ressemblance. Il reflète l’intelligence infinie, car Je suis Infinité. » (p. 252) En méditant ces mots dans un esprit de prière, j’ai compris que l’homme, l’idée spirituelle de Dieu, possède par réflexion tout ce qui existe dans l’infinité du bien, lequel s’exprime sans cesse et sans limites.
Grâce à cette expérience, j’ai compris que, pour prier, il faut tout d’abord comprendre ce qu’est Dieu, pour ensuite comprendre que nous sommes en réalité Son image et Sa ressemblance. Cette compréhension de Dieu et de l’homme est une lumière qui éclaire nos pensées, et nous sentons alors le pouvoir spirituel de l’harmonie divine. Ressentir ce pouvoir est tout simplement merveilleux.
Delair Kniss, Joinville
Je confirme ce qu’a écrit ma mère. Je cherchais un travail depuis six mois, sans avoir été convoqué une seule fois pour un entretien. J’ai demandé à ma mère de prier à propos de cette situation. Je ne saurais décrire la gratitude et la joie qui m’ont envahi lorsque, très vite, j’ai reçu une offre de la part de deux sociétés. Aujourd’hui, je suis très heureux dans la société où, en fait, je désirais travailler depuis longtemps.
Felipe Kniss
Original en portugais
