Quand j’habitais en Suisse, le 8 mars de chaque année, je recevais un petit bouquet de muguets pour célébrer la Journée internationale de la femme. Au début, cela m’a surtout semblé un geste bien sympathique : en effet, qui n’aime pas recevoir de jolies fleurs ! Mais au fil des années, cette célébration m’a donné l’occasion de réfléchir en profondeur à ce que cela signifie d’avoir uniquement une identité spirituelle en tant qu’enfant de Dieu.
En explorant la question de la femme du point de vue de ses qualités spirituelles, la Science Chrétienne m’a permis de passer outre un féminisme polémique pour prendre conscience du fait que chacun de nous, qui que nous soyons et là même où nous nous trouvons, nous sommes toujours importants aux yeux de Dieu, toujours aimés, sans aucune exception, possédant déjà la perfection, l’abondance et une joie spirituelle illimitée. Dans la création de Dieu, aucun de Ses enfants n’a moins de valeur, moins d’opportunités, moins de capacités qu’un autre. Tous vivent en réalité en harmonie et se respectent, en tant que rayons précieux émanant d’un même et seul soleil.
Et pourquoi cela? Parce qu’il y a une unité puissante, indissoluble, entre Dieu et l’ensemble de Sa création. Comme l’a si bien dit Saint Paul : «Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ.» (Galates 3:28) Ce qui est formidable, c’est qu’en étant tous sur un pied absolu d’égalité, en tant qu’enfants de Dieu, nous avons chacun de merveilleuses qualités à exprimer, chacun à notre façon. Ces qualités ne peuvent rester sans expression, et c’est notre droit divin de les voir fleurir et s’étendre pour bénir aussi bien ceux qui nous sont proches que l’humanité entière.
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