Avant de connaître la Science Chrétienne, j’étais d’une nature irritable, prompte à réagir. D’autre part, j’étais toujours déprimée et angoissée, au point même d’avoir peur de sortir dans la rue. Quand mon mari et mon fils n’étaient pas à la maison, je me sentais seule et je pleurais. Des souvenirs tristes et des pensées négatives me venaient à l’esprit, et cela m’effrayait. Deux de mes frères étaient morts, et j’avais la nostalgie des moments que nous avions passés ensemble.
Ma sœur, qui étudiait la Science Chrétienne, me parlait souvent de Dieu. Un jour, elle m’a offert Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy, mais je ne l’ai pas lu tout de suite. C’est seulement lorsque je me suis rendu compte que j’étais incapable de vaincre la dépression et que j’ai ressenti le besoin d’approfondir ma connaissance spirituelle, que j’en ai commencé la lecture.
Les idées que j’y ai puisées – par exemple, le fait que Dieu est notre Père-Mère, notre guide et notre force, et qu’Il est toujours avec nous – ont changé ma vie du tout au tout. Auparavant, je pensais à Dieu seulement quand j’avais des problèmes, et je croyais qu’il fallait tout bonnement accepter la souffrance.
L’une des premières choses que j’ai apprise en étudiant Science et Santé, c’est que les problèmes sont résolus quand notre façon de penser change. Autrement dit, quand on substitue aux pensées négatives (les fausses croyances qui tentent de nous accaparer l’esprit par l’obsession du mal, de la maladie, des limites et de la mort) les bonnes pensées qui émanent de Dieu, celles-ci nous apportent la guérison et la joie, et nous nous sentons renaître. Mais il faut d’abord faire de la place à ces bonnes pensées.
Jésus a enseigné l’importance de faire cela par une parabole. Nul ne peut mettre du vin nouveau dans de vieilles outres, dit-il, car celles-ci se brisent et le vin se répand en pure perte ; il faut mettre le vin nouveau dans des outres « neuves ». Ainsi, le vin et les outres se conservent (voir Matthieu 9:17).
Mary Baker Eddy apporte cette explication : « La Science divine ne met pas le vin nouveau dans de vieilles outres, l’Ame dans la matière ni l’infini dans le fini. Nos vues erronées de la matière périssent à mesure que nous saisissons les faits de l’Esprit. Il faut que la vieille croyance soit chassée, sinon l’idée nouvelle se répandra en pure perte et l’inspiration, qui doit changer notre point de vue, sera perdue. » (Science et Santé, p. 281)
Les idées nouvelles que je découvrais en Science Chrétienne ont peu à peu chassé de mes pensées la crainte et la tristesse, et ma conscience s’est remplie de pensées divines. J’ai pu ainsi commencer à m’aimer car j’ai compris que Dieu m’aime, même si j’ai commis des erreurs par le passé. J’ai aussi compris que notre être est spirituel, que nous sommes créés par l’Entendement infini, et que nous ne pouvons jamais être séparés de l’amour de Dieu. Cela m’a permis de surmonter la tristesse d’avoir perdu mes frères. Le fait de savoir qu’ils continuent de progresser spirituellement dans leur connaissance de Dieu m’a également aidée à vaincre cette tristesse.
En étudiant tous les jours la Bible et Science et Santé, j’ai compris peu à peu mon identité spirituelle, et mon caractère a graduellement changé. J’ai cessé de m’angoisser, et tout symptôme de dépression a disparu.
La prière m’apporte le calme et la paix nécessaires pour faire face aux problèmes quotidiens. Ces problèmes ne me paraissent plus insurmontables, car je sais que Dieu me donne la force, les paroles nécessaires et les idées précises dont j’ai besoin pour les résoudre.
Ma famille et mes amis ont remarqué les changements graduels qui s’opéraient en moi. Je ne m’irrite plus aussi facilement et ne pousse plus de hauts cris pour un rien. L’harmonie règne à présent dans mon foyer.
Depuis que j’ai changé ma façon de penser, j’aide d’autres personnes. Par exemple, une de mes amies était très triste parce que les médecins lui avaient dit que sa fille, récemment mariée, ne pouvait avoir d’enfants. Je lui ai alors parlé de Dieu et conseillé de ne pas s’inquiéter. Je lui ai assuré que sa fille était pure et parfaite, et que rien ne pouvait empêcher le bien de s’exprimer en elle. Je lui ai raconté comment Science et Santé m’avait aidée, et je lui en ai offert un exemplaire.
Chaque fois que je revoyais mon amie, elle me disait qu’elle priait tous les jours pour sa fille. Quelques mois plus tard, je l’ai rencontrée par hasard. Elle m’a serrée dans ses bras, toute joyeuse. Sa fille était enceinte et elle lui avait dit que c’était un miracle. J’ai affirmé à mon amie : « Dieu ne nous abandonne jamais ! » Peu de temps après, cette personne s’est mise à fréquenter une église filiale de l’Eglise de la Science Chrétienne.
A présent, je sais que les effets de la prière sont illimités, car Dieu est partout et toujours présent. Je suis très reconnaissante de pouvoir être tout le temps en communion avec Dieu, dans le bus, dans la rue et partout où je me trouve.
Lima
