Je suis très reconnaissante de l’instruction et de la formation que j’ai reçues comme nurse de la Science Chrétienne, ainsi que de tout ce que m’apprend mon travail dans ce domaine. L’instruction des nurses de la Science Chrétienne est basée sur une disposition statutaire du Manuel de l’Eglise Mère (p. 49) de Mary Baker Eddy.
Avant tout, il faut avoir « une connaissance démontrable de la pratique de la Science Chrétienne » afin de développer la capacité d’écouter et de suivre les directives de Dieu en toutes circonstances. La pratique de la Science Chrétienne affermit la force spirituelle, la confiance et la conviction absolue de la réalité des lois de Dieu. Chaque jour, les nurses de la Science Chrétienne (hommes ou femmes) s’appliquent à demeurer conscients de la présence de Dieu, à être spirituellement réceptifs et prêts à affronter toute situation difficile avec la domination et la simplicité du Christ. Qu’ils interviennent dans une maison d’accueil de la Science Chrétienne ou à domicile, ils vont énoncer la Vérité qui libère. Patients et nurses se tournent toujours vers Dieu avec réceptivité pour favoriser la guérison et l’harmonie.
Puisque le Principe divin, l’Amour, est toujours prêt à répondre à nos besoins, les nurses de la Science Chrétienne accomplissent leur travail sur la base d’une confiance absolue et inconditionnelle en Dieu. Les deux autres exigences du Manuel que sont la «sagesse» pratique et la nécessité de prendre «convenablement soin des malades», découlent naturellement de cette inspiration.
La capacité de savoir et de sentir que Dieu est présent avec nous est un trésor inestimable.
La capacité de savoir et de sentir que Dieu est présent avec nous est un trésor inestimable. Je suis reconnaissante d’avoir pu développer cette capacité grâce au nursing de la Science Chrétienne, et je sais qu’elle est accessible à tous en Science Chrétienne.
Il y a environ quatre ans, au cours d’un voyage en famille au Pérou, j’ai constaté que cette sorte d’inspiration peut conduire à une guérison rapide. Mon père, mon frère et moi-même avions prévu de visiter le musée de la marine péruvienne, qui venait d’être restauré. Il se trouve à Ancón, en dehors de Lima. Mon père a servi dans les forces navales péruviennes pendant de nombreuses années, et il aime beaucoup la marine.
Nous étions descendus tous les trois à l’hôtel. Durant la nuit, il y a eu un grand fracas dans la salle de bains. Mon frère et moi nous sommes levés à la vitesse de l’éclair. Nous avons trouvé mon père affaissé à l’intérieur de la douche. Il avait apparemment trébuché. Il portait encore son bonnet de laine de marin, qu’il mettait toujours pour dormir.
J’ai été émue et soulagée en voyant que ce bonnet qu’il aimait tant avait protégé sa tête du choc contre le carrelage. C’était l’Amour divin qui me réconfortait tendrement en disant : «Je suis là.» Je me suis écriée : «Papa, tu n’as rien ! Tout va bien. Dieu est ici, avec nous.»
Doucement, avec précaution, je me suis assise à côté de lui, tout en gardant à la pensée qu’il était l’image et la ressemblance parfaites de Dieu. Comme mon père ne réagissait pas, j’ai énoncé la vérité à voix haute, en lui disant qu’il n’était pas blessé et qu’il était toujours dans la présence de Dieu, qui l’aimait et voyait toujours en lui Son enfant précieux. L’entourant de mes bras, j’ai déclaré fermement que la Vie omniprésente, Dieu, était sa Vie éternelle, et que rien ne pouvait perturber cette Vie ni la lui prendre.
La Vie omniprésente, Dieu, était sa Vie éternelle, et rien ne pouvait perturber cette Vie ni la lui prendre.
Les choses ont commencé à s’améliorer à mesure que s’imposait le pouvoir de la Vérité. J’ai demandé à mon frère d’aller chercher des oreillers et des couvertures, et nous avons enveloppé confortablement notre père. Mais plusieurs suggestions désagréables ont essayé de s’immiscer dans mes pensées : la situation est toujours terrible ; ni mon père ni mon frère ne sont scientistes chrétiens ; et si mes prières étaient inefficaces ? J’ai réfuté mentalement toutes ces suggestions en insistant sur le fait que Dieu, l’Entendement, est notre seul Entendement et notre seul communicateur.
Tandis que je cherchais une prière que nous pourrions faire ensemble, la Prière du Seigneur avec son interprétation spirituelle par Mary Baker Eddy m’est venue à l’esprit. J’ai demandé à mon père de prier avec nous. Nous avons prié d’une seule voix, avec ferveur et humilité, en prenant le temps de nous attacher à chaque mot, de les ressentir au plus profond de nous. Mon père a pu finir avec nous cette prière ; il avait repris connaissance et ne souffrait plus. Cela m’a prouvé qu’effectivement La Prière du Seigneur « répond à tous les besoins humains », comme l’écrit Mary Baker Eddy (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 16).
Une demi-heure plus tard, mon père a voulu essayer de se relever, car on ne pouvait pas rester assis dans la cabine de douche toute la nuit. Peu à peu, il a démontré qu’il pouvait bouger sans gêne ni inconfort, puis se lever, tenir sur ses jambes et marcher sans vaciller jusqu’à son lit. En retournant nous coucher, nous avons réaffirmé que l’homme de Dieu n’était jamais tombé.
Le lendemain matin, nous sommes partis en excursion comme prévu. Une journée mémorable ! Nous avons apprécié la visite du musée, ainsi qu’un délicieux repas de fruits de mer pris dans la région.
Le jour suivant, mon père a voulu se faire examiner et passer une radio à l’hôpital de la marine pour vérifier que tout était normal. En chemin, je lui ai redit qu’il n’avait pas à s’inquiéter, car c’était à Dieu qu’il appartenait de préserver sa joie et son harmonie. Je savais que le résultat des examens du médecin serait tout à fait conforme à ce que Dieu savait être vrai. Et il en a été ainsi. Mon père n’a pas eu besoin de porter une minerve ni de prendre de médicaments. On a uniquement pu constater qu’il était en parfaite santé. L’Amour divin, présent tout le temps, a eu le dernier mot.
