Je suis actuellement étudiante en deuxième année d’études collégiales préuniversitaires à l’École de musique Vincent-d’Indy, où j’approfondis mes compétences au piano ainsi que dans les matières indispensables à tout musicien: littérature musicale, chorale, solfège/dictées musicales, écriture et analyse, et théorie musicale. En plus de la musique, j’aime beaucoup lire et écrire, la littérature étant ma deuxième passion. La guérison dont je vais vous faire part a eu lieu en 2009, au mois d’octobre.
Parmi les expériences que j’ai vécues jusqu’ici, cette guérison est celle qui m’a le plus marquée, car elle m’a montré la rapidité ainsi que l’efficacité des bienfaits liés à la lecture du livre Science et Santé de Mary Baker Eddy.
Une journée d’école très chargée venait de s’écouler et, ayant enfin fini mes travaux scolaires et mes trois heures de pratique du piano, j’étais libre de réfléchir à autre chose. Étant en période d’examens, je me sentais très fatiguée mentalement et physiquement. Je souhaitais donc remédier à cette situation, afin de poursuivre mes études avec le plus d’énergie possible et obtenir de meilleurs résultats. J’ai pris alors conscience du fait que cela ne tenait qu’à moi et que, par la prière seule, il m’était possible de mettre un terme à cet état d’épuisement qui m’accablait, sans avoir recours à un quelconque médicament. Dès mon plus jeune âge, ma mère et ma grand-mère m’ont rendue attentive au pouvoir de la pensée et aux guérisons que l’on peut obtenir grâce à elle. Je n’étais donc pas surprise par les idées que présentait la Science Chrétienne lorsque l’on m’en a fait part et que j’ai commencé à aller à l’école du dimanche, vers l’âge de quinze ans. Après quatre années d’étude des Leçons bibliques, de lecture régulière de Science et Santé, de lecture de témoignages dans le Héraut, de cantiques dans l’Hymnaire et de quelques expériences de guérison personnelles, j’étais bien placée pour savoir qu’il m’était possible de me défaire de ce problème physique et mental en période d’examens.
Je suis donc allée dans ma chambre, et j’ai pris mon exemplaire de Science et Santé, avec la ferme intention de trouver la guérison. J’ai décidé de l’ouvrir au hasard, pour voir sur quel passage j’allais tomber, et à ma grande surprise, j’ai trouvé exactement ce que je cherchais. C’était tout à fait ce que j’avais besoin de lire à ce moment précis, à la page 217: « Le remède scientifique et permanent contre la fatigue est de connaître le pouvoir de l’Entendement sur le corps ou sur une illusion de lassitude physique et ainsi de détruire cette illusion, car la matière ne peut être ni fatiguée ni chargée. [...] Sans l’entendement, les muscles pourraient-ils être fatigués? Les muscles parlent-ils, ou est-ce vous qui parlez pour eux? La matière n’est pas intelligente. C’est l’entendement mortel qui tient ce faux langage, et ce qui affirme la lassitude a créé cette lassitude. » À l’instant même où je lisais ces phrases, je commençais déjà à ressentir l’énergie bénéfique et rassurante due à la compréhension du fait que l’Entendement réel, Dieu, n’est jamais fatigué, et que donc moi non plus, Son reflet, je ne pouvais l’être. Submergée d’une énergie nouvelle et toute heureuse de bénéficier de tels résultats aussi rapidement, j’ai poursuivi ma lecture de Science et Santé avec une motivation surprenante, compte tenu du fait qu’il était très tard. C’est seulement lorsque je me suis souvenue que j’avais des classes le lendemain à 8h30, et que j’ai vu qu’il ne me restait que 5 heures pour me reposer que j’ai arrêté de lire et que j’ai essayé de dormir, malgré mon plein d’énergie.
Le lendemain, je me suis réveillée une demi-heure avant que ne le fassent les notes de La Campanella de Liszt, l’œuvre musicale qui me réveille chaque matin. Encore remplie de la magnifique énergie que j’avais obtenue la veille, je me suis préparée pour l’école plus vite que d’habitude et suis sortie pour aller prendre le bus avec à peu près 45 minutes d’avance. À l’extérieur, tout m’a semblé plus beau qu’auparavant, et j’ai pris davantage le temps d’observer et d’apprécier ce qui m’entourait. En ce mois d’automne, la beauté orangée des feuilles décuplait chez moi l’énergie vitale accumulée depuis la veille. C’est ainsi que je me suis rendue à mon premier cours, pensive et vibrante d’énergie. Du cours de littérature musicale jusqu’à celui de chorale, c’est-à-dire de 8h30 à 18h30, j’ai gardé la même vigueur, la même énergie et la même concentration tout au long de la journée. Je n’en revenais pas. J’écoutais mes camarades se plaindre de leur état de fatigue et de leur manque de sommeil, et ne pouvais m’empêcher de penser que j’aurais été dans ce même état de lassitude si je ne m’étais pas prise en main. Et durant mes examens, j’ai été remplie d’une confiance et d’une concentration inébranlables, m’apportant des résultats trés satisfaisants, et me démontrant une fois de plus les bienfaits de la prière. Je prie maintenant dans toutes les situations où je souhaite être soutenue, inspirée, rassurée et guidée. Lors de mes récentes auditions universitaires, par exemple, la prière m’a procuré l’état d’esprit nécessaire aux examens d’admission, et je suis, grâce à cela, une future étudiante de l’Université de Montréal.
En bout de ligne, j’aurai retenu de cette merveilleuse expérience qu’il est toujours possible de prier et que l’on peut se servir de la Science Chrétienne au quotidien. Désormais, les rares fois où je ressens de la fatigue, je réussis à la surmonter rapidement par la prière. Avant, lorsque je me sentais fatiguée, je me disais que j’avais besoin de dormir davantage. Maintenant, je sais que la fatigue n’est qu’une illusion et que Dieu me donne une énergie infinie.
