Il y a une vingtaine d'années, alors que j'étais encore toute nouvelle en Science ChrétienneChristian Science ('kristienn 'saïennce), je me rendis avec mon fils, qui avait sept ans à l'époque, dans un village éloigné. Un soir, juste avant d'aller se coucher, il tomba dans l'escalier depuis le premier étage. Il semblait s'être cassé l'avant-bras droit. Aussitôt, je me tournai mentalement vers Dieu et je déclarai à haute voix: « Il n'y a pas d'accidents dans le royaume de Dieu; il n'y a donc pas de fractures et par conséquent, pas de douleur. » Puis je demandai à l'enfant de réciter la Prière du Seigneur (voir Matth. 6:9-13) et « l'exposé scientifique de l'être » que l'on trouve dans Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy (voir p. 468), qu'il avait appris à l'École du Dimanche de la Science Chrétienne. Après avoir répété ces vérités, notre fils se calma en une dizaine de minutes; je me remémorai ces paroles de la Bible: « Ne crains rien, car je suis avec toi; ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu; je te fortifie, je viens à ton secours, je te soutiens de ma droite triomphante » (Ésaïe 41:10). Refusant la croyance aux accidents, j'affirmai que la matière ne possède aucune intelligence pour ressentir la douleur, et que l'homme réel demeure en Dieu, dans une sécurité parfaite. Ces vérités produisirent leurs fruits, car très vite, la douleur commença à diminuer.
Comme il ne se trouvait aucun praticien de la Science Chrétienne à cet endroit, mon fils et moi nous regagnâmes notre domicile à Bombay. Nous voyageâmes de nuit, en train, pendant plusieurs heures. Cela m'offrit l'occasion de lire la Leçon biblique de la semaine indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne; le sujet en était: « Dieu, le conservateur de l'homme ». Tout le long du voyage, comme je lisais dans Science et Santé, je pus voir l'effet salutaire de cette lecture sur l'enfant car il dormit pendant tout le trajet.
Lorsque je suis arrivée à la maison avec mon fils, mon mari et moi avons conduit l'enfant chez une praticienne de la Science Chrétienne pour le faire traiter. Celle-ci nous signala avec amour certains passages de la Bible et de Science et Santé, et en particulier celui-ci: « Qu'un os soit fracturé ou le corps guillotiné, l'homme demeure inchangé » (Science et Santé, p. 427). Et aussi ces lignes à la page 423: « La seule substance des os, c'est la pensée qui les forme. » Elle partagea également avec nous ce verset d'Ésaïe (40:4): « Que toute vallée soit exhaussée, que toute montagne et toute colline soient abaissées ! Que les coteaux se changent en plaines, et les défilés étroits en vallons ! » Elle nous demanda de méditer ces passages et c'est ce que nous fîmes.
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