Il y a environ treize ans, un médecin me dit que je serais à demi-invalide le reste de mon existence à cause d'une maladie de la colonne vertébrale. En quittant le cabinet du médecin, mon mari me dit: « A ma connaissance, il ne reste qu'une seule chose que nous n'ayons pas essayée. Consentirais-tu à assister à un service religieux de la Science Chrétienne ? » J'acceptai, car j'étais disposée à essayer cette Science. Le lundi qui suivit ce premier service du dimanche auquel j'assistai, mon mari me rapporta de la Salle de Lecture de la Science Chrétienne une brochure intitulée: « La divine loi d'ajustement ».
Pendant que je la lisais, je fus guérie instantanément. J'entendis un claquement sec dans mon dos, mais je ne me rendis pas compte à ce moment-là de ce que c'était, et je ne remarquai pas non plus que, pour la première fois depuis plus d'un an, je me tenais droite sur ma chaise. Ce que j'étais en train d'apprendre au sujet de Dieu m'absorbait tellement que ma pénible condition physique fut rectifiée presque sans que je m'en fusse aperçue au moment où je me levai. Je m'assis à nouveau rapidement pour me prouver que je m'étais réellement levée sans ressentir aucune souffrance. Je répétai ce mouvement plusieurs fois avec une joie sans pareille car on m'avait dit que je ne pourrais plus faire du ski, de la natation, ni des promenades à pied ni m'occuper de mon ménage comme je l'avais fait auparavant.
Le Christ qui guérit s'était trouvé vraiment avec moi cette après-midi-là et m'avait donné la preuve que Dieu est le grand Médecin. La foi jointe à cette connaissance nouvelle, de même qu'un désir sincère non seulement d'en apprendre davantage au sujet de ce pouvoir de guérison, mais aussi de le démontrer, m'ont conduite à recevoir bien d'autres guérisons — qui toutes ont été permanentes. Cette Science du christianisme est infaillible dans son application et permanente dans sa démonstration.
Parmi mes autres guérisons, je mentionnerai celle d'une grosseur au creux de l'estomac. Elle augmentait de volume et elle était douloureuse au toucher. Alors que j'étais en consultation une après-midi chez une praticienne de la Science Chrétienne au sujet d'un problème tout à fait différent, je ressentis une grande inspiration. Le soir même, tout en préparant le souper, je racontai à mon mari les choses merveilleuses que le praticien m'avait dites; je ressentis alors une souffrance indicible à l'estomac, à tel point que je poussai des cris, pliée en deux, puis je m'assis. Le douleur persista quelques moments encore et puis me quitta aussi rapidement qu'elle était venue.
Alors que je prenais un bain ce même soir, l'endroit du corps que j'avais auparavant évité de toucher, était complètement indolore et ne présentait aucune grosseur. Rien d'anormal ne paraissait. Je crois que ma conscience avait été si élevée spirituellement et ma pensée tellement purifiée que la grosseur s'était dissoute. Dans son livre Miscellaneous Writings, Mrs. Eddy parle de la puissance de la pensée pénétrée de pureté: « La pensée imprégnée de pureté, de Vérité et d'Amour, instruite dans la Science de la guérison métaphysique, est l'agent curatif le plus puissant et le plus désirable qui soit sur terre » (p. 4).
Comment peut-on être assez reconnaissant pour la tendre sollicitude de Dieu ? Que dire pour exprimer tant soit peu la gratitude que l'on a dans le cœur pour tous les bienfaits que Dieu nous accorde lorsque nous sommes disposés à les recevoir ?
Mrs. Eddy, l'auteur de Science et Santé, nous dit que « le désir, c'est la prière » (p. 1). Le cœur pur et l'entendement bien disposé, nous pouvons, avec la foi de l'enfance, suivre les enseignements de la Bible et de Science et Santé et vaincre tout ce qui est dissemblable à Dieu, le bien.
Je suis reconnaissante d'avoir eu le privilège de suivre le cours d'instruction en Science Chrétienne; les Salles de Lecture et tous les périodiques m'inspirent aussi de la gratitude ainsi que le fait d'être membre de L'Église Mère et d'une église filiale.
Tualatin (Oregon), U.S.A.
Les guérisons dont ma femme a bénéficié ont assurément été pour nous comme des phares illuminant la voie menant à une compréhension plus claire de Dieu.
Pendant mon adolescence, je fus radicalement guéri d'une attaque de polio en m'appuyant sans réserve sur Dieu au moyen de la Science Chrétienne. Cette guérison me revint en mémoire quelques années plus tard lorsque, ainsi que le mentionne le témoignage de ma femme, Dieu fut vraiment notre dernier recours.
Depuis cette époque, notre désir et notre capacité de travailler pour Dieu se sont accrus. Le cours d'instruction enseigné par un dévoué professeur de Science Chrétienne a été pour nous un bienfait sans fin. Notre fils a également embrassé de tout cœur cette merveilleuse religion et il a été maintes fois guidé et protégé, en particulier au cours de son service militaire au Vietnam. Nous sommes tous très reconnaissants de pouvoir déclarer en vérité que « Dieu donne une famille à ceux qui étaient abandonnés » (Ps. 68:7).
A un certain moment, j'avais l'impression d'être comme coincé dans ma situation. Il semblait que pour progresser au bureau, il importait de connaître quelqu'un plutôt que de connaître son travail. Je luttai à l'aide de moyens humains pour me libérer de cette situation et être en mesure d'utiliser convenablement mes capacités. Je n'aboutis qu'à un sentiment de frustration. Alors un soir, pendant que je lisais l'article religieux du Christian Science Monitor, un nouveau rayon de la vérité se leva sur moi. Je pus clairement voir, comme le déclarait l'article, qu'en tant qu'expression de Dieu, je ne pouvais être gouverné ni par l'homme ni par un système politique. Mais bien plutôt, travaillant pour Dieu, je n'étais soumis qu'à Son gouvernement.
Dans son livre Rétrospection et Introspection Mrs. Eddy déclare (p. 70): « Chaque individu doit remplir sa propre place dans le temps et dans l'éternité. » Grâce à ces paroles, je sus que, sous le gouvernement plein d'amour de Dieu, l'homme n'est pas en compétition constante avec ses semblables pour obtenir une parcelle de bien. Tout bien appartient dès maintenant à chacun de nous sans distinction.
En vérité, le Christ fut avec moi à ce moment-là car une paix inexprimable m'envahit. La volonté et les plans humains avaient fait place à la joie et à la gratitude pour les directives divines toujours à notre portée. Le lendemain, on m'offrit un nouveau genre de travail en un lieu différent. Chaque jour je m'appuyai sur Dieu, et ce travail s'est avéré fructueux au-delà de mes plus chères espérances.
