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L'Hymnaire français: une nouvelle dimension de l'espérance

[Répétition à trois voix]

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1973


: D'accord. L'Hymnaire de la Science Chrétienne, ce n'est qu'un livre; mais enfin puisque depuis des générations les gens chantent en public à la gloire de Dieu, il a tout de même fallu qu'ils y trouvent quelque avantage, une certaine élévation aussi...

: Hmm...

Pierre: Et puis d'habitude quand on chante, c'est qu'on est joyeux, content. En général on ne voit pas quelqu'un chanter et être malheureux en même temps, non ?

Jean-Claude: Pourtant quand on est heureux, on ne chante pas nécessairement. Rendre grâces à Dieu dans son coeur, c'est logique, c'est compréhensible — mais pourquoi à haute voix, pourquoi en chantant ?

: Je crois néanmoins que la louange et la musique vont de pair et que rien n'est plus naturel. Si les oiseaux chantent, pourquoi l'homme ne donnerait-il pas aussi la mesure de sa joie de vivre, de sa confiance dans le bien universel, de cette façon ?

Jean-Claude: Ben, nous ne sommes pas des oiseaux, que je sache.

Albert: Non, bien sûr, mais nous chantons ! Et à propos de gratitude humaine envers le divin Créateur, il m'est arrivé d'imaginer un immense satellite poursuivant son sillon autour de la terre, un dimanche matin, et ne manquant pas de capter sur son orbite de vingt-quatre heures une série ininterrompue de cantiques: les hymnes que les Scientistes Chrétiens chantent à cette heure-là sur toute la planète.

Jean-Claude: Tu en fais des rêves...

Albert: Peut-être, mais en fait ce n'est pas un rêve puisque les Scientistes Chrétiens chantent à la gloire de Dieu à tous les services du dimanche, et d'ailleurs à toutes les réunions de témoignages du mercredi.

Pierre: Bon, mais ton oreille céleste, là, en plein ciel, il y aurait des millions d'autres voix qui s'élèveraient vers elle ?

Albert: Évidemment, mais les Scientistes Chrétiens chantent des cantiques et se réjouissent des enseignements de Christ Jésus, que la Science Chrétienne élargit au regard de la certitude de la totalité de Dieu, de l'irréalité du mal et de la perfection immuable de l'homme à l'image et à la ressemblance de Dieu. Et c'est sur cette assurance du bien infaillible toujours présent que se fonde la portée considérable de nos cantiques.

Pierre: C'est bien possible; mais nous, au lycée, nous en sommes aux romantiques, et tout ce qu'on nous apprend, c'est que « les plus désespérés sont les chants les plus beaux », « La Nuit de Mai », Alfred de Musset ; et que rien n'exalte l'homme comme la douleur.

Albert: Le Scientiste Chrétien, lui, a une autre idée en ce domaine, idée que reprend le cantique n° 167 dans sa dernière strophe:

Tes espoirs ne seront pas vains:
Bientôt viendra la moisson !

On pourrait dire que la base de ce cantique et de bon nombre d'autres aussi, se trouve dans le livre d'étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mrs. Eddy, où l'auteur dit ceci: « A mesure que la pensée humaine passe par différentes phases de douleur consciente et de consciente absence de douleur, de chagrin et de joie, — de la crainte à l'espérance et de la foi à la compréhension, — la manifestation visible sera finalement l'homme gouverné par l'Ame, non par le sens matériel. » Science et Santé, p. 125;

Pierre: Oh ça, assurément, la « moisson » viendra; et c'est vrai que nos cantique nous mènent à l'espérance, à la foi en Dieu et puis à la démonstration de la Vérité qui guérit. C'est un peu comme Paul et Silas, dans leur sombre cachot, dont la Bible nous dit que « vers le milieu de la nuit, [ils] priaient et chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les entendaient. Tout à coup il se fit un grand tremblement de terre... au même instant, toutes les portes s'ouvrirent, et les liens de tous les prisonniers furent rompus ». Actes 16:25, 26;

Jean-Claude: Mais enfin comment pouvez-vous croire qu'un livre comme l'Hymnaire puisse être revêtu d'un pouvoir suffisant pour libérer les captifs, guérir les malades et les affligés, comment est-il possible qu'il représente une telle force ?

Albert: Ce n'est certainement pas un livre cartonné qui a ce pouvoir dont tu parles, mais ce sont évidemment les idées qu'il contient. Vous ne vous rappelez pas que, un jour, à Sainte-Hélène, Napoléon aurait dit à propos de l'Évangile: « Ce n'est pas simplement un livre — c'est un pouvoir vivant » ? The New Dictionary of Thoughts by Tryon Edwards (Rev. ed., Standard Book Co., 1957), p. 46;

Jean-Claude: La Bible, je veux bien, bon, parce que c'est un livre majeur pour tous les chrétiens du monde...

Pierre: Un livre que tous les Scientistes Chrétiens étudient chaque jour, et qu'ils vénèrent parce qu'il est à la source de tout ce bien qui se manifeste dans la vie, la leur et celle des autres.

Albert: Oui, c'est un «pouvoir vivant » et notre nouvel Hymnaire en français reflète si joliment ce pouvoir; surtout pour nous qui sommes d'expression française, c'est merveilleux d'avoir à présent les paroles sous la notation musicale parce que cela nous permet de chanter mieux et de mieux accueillir le double message de la musique et du texte.

Pierre: Je sais que c'est un « pouvoir vivant»; mon oncle m'a souvent raconté comme il a été aidé au cours de la seconde guerre mondiale, quand il s'agissait de faire de longues marches ou de grandes manœuvres. Un aumônier de la Science Chrétienne était venu lui rendre visite au camp et avait calmé ses appréhensions: il était un des plus âgés parmi ses camarades et craignait de ne pas tenir. Quoi qu'il en soit, ces paroles du cantique n° 139 l'avaient soutenu bien des fois, et il aimait à s'en souvenir:

Oh ! marche avec l'Amour divin,
Garde à jamais ta foi d'enfant.

Et tout avait été plus léger, plus simple.

Jean-Claude: Alors ces hymnes auraient vraiment une portée pratique ?

Albert: Je crois bien. Un jour, nous étions partis à quatre en voiture vers la Suisse; c'était un début de vacances, un vendredi soir, nous traversions la France. Après le dîner, ayant encore roulé une heure ou deux, impossible de trouver à se loger. Qui n'a pas connu cela ? Aussi, nous avons continué jusqu'au matin; et pour nous donner du coeur et nous tenir en éveil, nous n'avons cessé de chanter des cantiques qui nous maintenaient conscients de l'omniprésence de l'Entendement et du fait que l'amour de Dieu nous guidait, nous inspirait et nous protégeait. Une fois traversée la frontière nous avons trouvé des chambres, et puis nous sommes arrivés à destination frais et dispos, illustrant bien que nos hymnes représentent vraiment « un pouvoir vivant ».

Pierre: Je sais que certains étudiants de la Science Chrétienne recherchent chaque semaine dans la Concordance to the Christian Science Hymnal (Concordance à l'Hymnaire de la Science Chrétienne) un ou deux cantiques qui pourraient avoir un rapport étroit avec la Leçon-Sermon de la semaine, indiquée dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne.

Jean-Claude: Et alors ?

Pierre: Eh bien si tu venais plus régulièrement le mercredi soir à l'église, tu entendrais souvent des témoignages de guérison qui s'appuient justement sur nos cantiques. Bon nombre de gens font de leur Hymnaire un fidèle compagnon, source d'inspiration. Si le poète dont nous parlions trouvait quelque valeur au désespoir, tu peux t'imaginer ce que représentent aux yeux de ceux qui souffrent ces chants d'espérance, ces chants tout vibrants de la certitude de la présence de Dieu, l'Amour divin, qui nous guide.

Albert: Tout comme un bon piano ne saurait rendre par lui-même la hauteur et la noblesse d'une mélodie de Brahms par exemple, ce n'est pas seulement la voix humaine, le chant, qui produira l'inspiration et l'élévation; il faut qu'il y ait dans le coeur humain des qualités d'humilité, de tendresse, de bonté et de bienveillance. Sinon, on n'entendrait qu'une faible partie du message. Il me semble qu'il existe un rapport, un rapport constant, entre le chant de nos cantique et ce qu'ils signifient au regard de notre vie, de nos progrès.

Jean-Claude: Bon. Eh bien maintenant je vois mieux comment nos chants conduisent à l'espérance, puis à la foi et enfin à la démonstration. Et je vais me servir bien davantage de l'Hymnaire.

Albert: Je lisais dernièrement un passage où Mrs. Eddy résume toute la question, car il s'agit en effet de l'espérance et de la joie menant au véritable but que nos coeurs se proposent: « Puissent la douceur du chant argenté de nos fidèles rendant nos mélodies plus vivantes, ainsi que la grande voix profonde des cascades de l'orgue jointe au Verbe résonnant en notre temple sacré et dédié au Dieu toujours présent — se mêler à la joie des anges et vous remémorer le saint objectif que s'est fixé votre coeur. » Pulpit and Press, p. 11.

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