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[Original en espagnol]

« Jésus pleura »

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 1969


Le verste le plus court de la Bible est formé de ces deux mots: « Jésus pleura. » Jean 11:35; Cependant, que de compassion et d'affection humaines sont exprimées par cette toute petite phrase !

Le récit de la résurrection de Lazare illustre magnifiquement le sens profondément humanitaire et pratique que Jésus manifestait; sa compassion allait toujours de pair avec sa compréhension et son application de la Vérité. Lorsqu'on lui fit part de la maladie de son ami Lazare, Jésus demeura encore deux jours à l'endroit où il se trouvait. L'humilité dont il fit preuve en reconnaissant que c'est le Christ, la Vérité, et non le Jésus humain qui guérit et sauve, supprima l'anxiété qui aurait pu le pousser à se précipiter chez son ami.

Il fut profondément ému de voir les sœurs de Lazare et ceux qui pleuraient avec elles sur ce qu'ils considéraient être la mort de Lazare; mais la véritable compassion qu'il ressentait lui permit de s'élever au-dessus de l'image mortelle erronée jusqu'aux hauteurs d'où il pouvait percevoir qu'en réalité il n'y avait rien qui demandât de la pitié. Reconnaissant que la volonté de Dieu est de manifester l'harmonie, il put rendre grâce avant même que Lazare fût ressuscité. Sa compassion, son affection et sa fidélité envers Dieu ouvrirent le chemin à la guérison scientifique, à la démonstration de la domination que l'homme véritable a sur toute la terre.

La vie de Jésus est riche en exemples de compassion sincère. Les guérisons qu'il effectuait étaient souvent précédées d'une expression de compassion envers ceux qui cherchaient de l'aide auprès de lui. Ses œuvres, aussi bien que ses paroles, montrent pourquoi la compassion fait nécessairement partie de la pratique de la guérison en Science Chrétienne. Le Nouveau Testament et les ouvrages de Mrs. Eddy font ressortir la nécessité d'user toujours de compassion envers son prochain et envers soi-même.

Dans la Science divine, l'homme est le reflet spirituel de Dieu, exempt de tout mal, et il n'est donc pas exposé aux circonstances ou aux conditions sujettes à la pitié. La Bible déclare: « Dieu vit tout ce qu'il avait fait et voici, cela était très bon. » Gen. 1:31; Mais jusqu'à ce que les hommes se réveillent graduellement à la compréhension et à l'acceptation de ce fait, ils auront à faire face, d'une façon ou d'une autre, à l'esclavage et à la souffrance causés par d'innombrables croyances dont la source est le rêve de la vie dans la matière.

A celui qui entretenait de telles croyances, Christ Jésus exprimait sa compassion; et c'est à de telles personnes que le Scientiste Chrétien devrait exprimer la sienne en sorte qu'il puisse, grâce à la compréhension de la Science divine, illuminer ainsi la conscience humaine asservie aux illusions des sens matériels. Mrs. Eddy dit: « Une fausse croyance est à la fois ce qui tente et ce qui est tenté, le péché et le pécheur, la maladie et sa cause. » Science et Santé, p. 393;

A mesure que l'étudiant de la Science Chrétienne progresse dans la compréhension de cette Science et la met en pratique dans sa vie quotidienne, il verra grandir sa compassion, ses sentiments humanitaires, ainsi que son désir de pratiquer la guérison métaphysique en conformité avec les enseignements de la Science Chrétienne. En fait, c'est en proportion de sa compassion qu'il met son désir en pratique.

Mrs. Eddy écrit: « La pensée bénigne de Jésus, qui s'exprimait en des paroles comme celles-ci: “Ne soyez point en souci pour votre vie,” guérirait les malades et les mettrait ainsi à même de s'élever au-dessus de la soi-disant nécessité de la préoccupation physique et de la médication; mais si les affections désintéressées font défaut, et si le sens commun et la charité humaine sont méprisés, quelle qualité mentale reste-t-il qui puisse, du bras étendu de la justice, faire jaillir la guérison ? » p. 365.

L'amour et la compassion que Mrs. Eddy exprimait envers l'humanité l'amenèrent, durant des années d'abnégation de soi et d'ou de soi, à établir sa découverte de la Science Chrétienne. Ses œuvres et ses paroles préparent l'étudiant de la Science Chrétienne à ressentir et à être stimulé par la compassion qui est un élément de base dans la pratique de cette Science.

La véritable compassion n'a rien à voir avec la commisération qui, quoique souvent sincère, bien intentionnée, et pleine d'affection humaine, donne de la réalité au mal, nuisant ainsi parfois à ceux qui ont besoin d'aide. La vraie compassion est pratique et positive. Celui qui l'exprime sympathise avec la personne qui souffre, mais il nie la réalité du mal. Il reconnaît que la Vie, la Vérité et l'Amour sont le Principe créateur de l'univers spirituel et de l'homme spirituel et que cette création est parfaite et éternelle. Il exprime l'humilité, il ne s'ingère pas dans le plan de Dieu, mais laisse la Vérité mettre l'harmonie en lumière. Libre de toute anxiété, il est conscient de l'omniprésence, l'omnipotence et l'omniscience de l'Amour.

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