Quiconque considère l'histoire de la guérison spirituelle se voit confronté à deux questions: La guérison s'est-elle produite telle qu'on la rapporte ? Dans l'affirmative, faut-il l'enregistrer comme une guérison spirituelle ?
Les écrivains de l'Ancien Testament croyaient à la grandeur et à la bonté de Dieu. Ils Le considéraient comme le guérisseur de la maladie, mais aussi comme Celui qui envoyait la maladie dans le dessein de punir. Des actes de vengeance tout autant que de clémence sont attribués à l'inspiration divine. Ils relatent par exemple les guérisons remarquables des prophètes Élie et Élisée et il est rapporté que tous deux ont ressuscité des morts. Toutefois, l'histoire de l'un comme de l'autre contient le récit de tueries allant, dans un cas, jusqu'à un massacre d'enfants (voir II Rois 1:10; 2:24).
Même la belle histoire de la guérison de Naaman se trouve ternie par la condamnation de Guéhazi, puni de sa cupidité et de sa fourberie par le transfert de la lèpre de Naaman sur lui-même et sa « postérité pour toujours ». II Rois 5:27; Nous lisons également l'étrange histoire d'un homme ressuscité lorsque son corps, jeté à la hâte dans le tombeau d 'Élisée, toucha les os de ce dernier (voir II Rois 13).
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