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Nos semblables

[Original en français]

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1966


Notre Maître donna à ses disciples cet important conseil: « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. » Jean 15:12; La question qui vient immédiatement à l'esprit est: « Comment les a-t-il aimés ? » En étudiant les Évangiles, nous constatons qu'après avoir reconnu Dieu comme son Père et après avoir démontré son unité et sa ressemblance avec Dieu, Christ Jésus enseigna que tous les hommes ont cette même origine, cette même unité, cette même ressemblance avec Dieu.

C'est ce qui permit à Mrs. Eddy d'écrire: « Jésus voyait dans la Science l'homme parfait, qui lui apparaissait là où l'homme mortel pécheur apparaît aux mortels. Dans cet homme parfait le Sauveur voyait la ressemblance même de Dieu, et cette vue correcte de l'homme guérissait les malades. » Science et Santé, p. 476; Est-il amour plus parfait que de nous connaître les uns les autres comme Jésus a connu ses semblables ?

Les enseignements de la Science Chrétienne nous permettent de comprendre qu'en affirmant la vérité sur le compte de nos semblables nous le faisons aussi pour nous-mêmes; mais nous savons aussi que négliger de nier le mal, lorsqu'il confronte nos semblables et que nous en avons connaissance, c'est comme lui laisser la porte entrebâillée pour se glisser chez nous, soit sous la même forme, soit sous un autre masque.

Lorsque nous apercevons le sens exact de ces mots: «nos semblables », nous réfrénons toute critique acerbe, tout jugement hâtif, toute condamnation sévère de nos semblables. Notre attitude se revêt de tolérance et d'indulgence vis-à-vis d'eux. Nous minimisons leurs défauts, et nous attachons une grande valeur à leurs qualités. Nous avons pour nos semblables les mêmes yeux que pour nous-mêmes.

Pour celui qui craint que quelqu'un puisse lui « envoyer » de mauvaises pensées, pour celui qui croit que quelqu'un peut agir de façon à lui nuire, il est d'un grand secours de savoir que l'homme est enfant de Dieu. Cela l'aidera à vaincre ses craintes, ainsi que les croyances qui les engendrent.

Ces croyances nuisibles ont pour origine le sens matériel, tournons-leur donc carrément le dos et ne connaissons plus l'homme « selon la chair, mais selon l'Esprit ». II Cor. 5:16; Déclarons que nous sommes les enfants de Dieu, que nous sommes un avec le Père parfait, Ses idées, et que notre seul vouloir comme notre seul pouvoir, c'est d'exprimer tout ce qu'implique Sa perfection. Et enfin, prouvons que nous ne pouvons absolument rien faire d'autre que ce que fait notre divine Père. Alors nous verrons notre prochain, tous nos semblables comme les enfants de Dieu, n'ayant aucun autre vouloir et pouvoir que d'exprimer ce qu'implique la perfection divine.

Faite avec sincérité, et ne serait-ce qu'un grain de compréhension spirituelle, l'affirmation de l'unité de l'homme et de l'Amour divin nous assure une infaillible protection. Cela protège également nos semblables contre toute possibilité de nous nuire, bénissant donc eux comme nous.

Reconnaître notre filialité divine, c'est « habiter dans la retraite du Très-Haut », où rien de nuisible n'entrera jamais; et reconnaître la filialité divine de nos semblables, c'est voir qu'eux aussi habitent « dans la retraite du Très-Haut ».

En lieu et place de la personnalité la plus imposante, la plus redoutée ou la plus détestable, au sens humain, seul existe l'être réel, l'idée de Dieu, uniquement capable d'exprimer le vrai qui est toujours le bien, et le bien qui est toujours le vrai. Quelle assurance, quel réconfort, quelle tranquillité, apporte la connaissance de ce fait spirituel !

A moins que nous cessions de penser que les autres et nous-mêmes constituons l' « homme mortel et pécheur », à moins que nous n'abandonnions la croyance à la réalité de la matière, les croyances erronées qui, aujourd'hui, font souffrir nos semblables, peuvent demain nous faire souffrir également.

C'est un impératif vital et urgent pour nous tous de nous connaître les uns les autres comme les enfants de Dieu en reflétant l'Entendement « qui était aussi en Christ Jésus. » Phil. 2:5 version anglaise; Le Maître a accompli la loi d'amour en reconnaissant Dieu pour le Père de tous les hommes, qui aime tendrement Ses enfants.

Quand nous connaissons Dieu comme l'Être parfait, nous nous reconnaissons spirituellement comme les témoins vivants de ce que Dieu est. Comment pourrions-nous aimer, servir et glorifier Dieu sans reconnaître Son reflet dans Ses œuvres ?

« Celui qui n'aime pas son frère qu'il voit, comment peut-il aimer Dieu qu'il ne voit pas ? » demanda l'apôtre Jean. 1 Jean 4:20. C'est évidemment impossible. Nous aimons véritablement notre frère seulement si nous lui donnons cet amour efficace et bénéfique qui libère du rêve adamique, lequel amour consiste à rejeter tout mal comme irréel, et à comprendre et accepter le Principe divine, tout harmonieux, comme le Père-Mère de tous.

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