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La continuité de la Bible — VI

L'Alliance de Dieu avec Abraham

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 1964


A La suite de l'hommage qu'il rendit à la stature de Melchisédec, roi de Salem, Abram reçut l'assurance que les promesses antérieurement faites lui seraient confirmées, ainsi qu'à ses descendants directs, bien qu'il fût toujours sans enfant et que son héritier, à ce moment-là, fût Éliézer, de Damas en Syrie. Il fut par ailleurs déclaré à Abram qu'il ne devait point avoir de crainte car l'Éternel serait son bouclier, et sa récompense serait très grande (voir Gen. 15:1).

Le patriarche fit à nouveau preuve en cette occasion de la même foi inébranlable en Dieu qu'il avait constamment manifestée au cours de sa carrière, car il est expressément rapporté qu'il « crut à l'Éternel, qui le lui imputa à justice » (verset 6). Ne faut-il pas en conclure qu'il est par là impliqué que sa foi profonde lui fut comptée comme garante non seulement d'une pensée juste, mais encore de l'activité juste et constructive qui en procède ? Telle semble être en tout cas la conclusion tirée de ce passage par l'apôtre Paul, qui insiste sur la foi d'Abraham et sur la justice qui va de pair avec, dans sa célèbre leçon sur la justice, ou justification par la foi (voir Rom. 4:1–25, Gal. 3:6–29).

Au chapitre dix-sept de la Genèse, nous trouvons une indication supplémentaire du rôle important dévolu à Abram dans le fait que son nom est changé en celui d'Abraham. Tout au long de l'histoire des Hébreux, une grande importance a été attachée aux noms qu'ils portaient qui sont considérés comme une indication de la nature ou du caractère — réel ou désiré — de l'individu qui le reçoit; par ailleurs, ainsi que le font ressortir maints passages de la Bible, l'acceptation d'un nom nouveau représente toujours une nouvelle étape de l'existence. Dans le cas qui nous occupe, le nom d'Abram, généralement interprété comme signifiant « père noble », fut remplacé par le nom qui nous est plus familier d'Abraham, et dont l'étymologie, quoique incertaine, semble avoir suggéré à l'auteur ancien l'idée de « père d'une multitude de nations » (de ab: père, et hamon: multitude). (Voir Gen. 17:4, 5.)

En raison de la promesse extraordinaire faite à Abraham et de l'ordre qu'il reçut de marcher devant Dieu et d'être parfait, il allait devenir partie à une alliance, ou contrat, avec la divinité susceptible de lui assurer la venue d'un héritier, en dépit du fait qu'il était alors âgé de quatre-vingt-dix-neuf ans, sa femme Saraï, maintenant appelée du nom nouveau de Sara (princesse, ou reine) n'étant que de neuf ans moins âgée.

L'enfant de la promesse, Isaac (littéralement: rire), et ses descendants devaient par la suite prendre part, eux aussi, à « l'alliance perpétuelle » établie au départ avec Abraham. Sara fut tout d'abord tentée de rire de l'éventualité de mettre un fils au monde, étant donné la situation telle qu'elle la comprenait; mais elle cessa très vite de rire à cause de cette question pénétrante posée à son mari: « Y a-t-il rien qui soit impossible à l'Éternel ? » (Gen. 18:14) et avant qu'une année se fût écoulée la promesse était bel et bien accomplie.

Le mot hébreu berith (alliance) se retrouve jusqu'à deux cent quatre-vingt fois tout au long de ce que nous appelons l'Ancien Testament (ce qui signifie « Ancienne Alliance »), et ce fait prouve quelle profonde signification celle-ci présentait pour le peuple juif; fondamentalement elle semble correspondre à une alliance d'amitié entre Dieu et l'homme. A ce propos il est certainement intéressant de noter qu'Abraham vint par la suite à être considéré comme « ami de Dieu » (Jacques 2:23; cf. Ésaïe 41:8), sans aucun doute en raison de son empressement à accepter l'alliance de l'Éternel, et des rapports étroits qu'il entretint avec Lui.

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