Il existe une fable au sujet d'une petite fille à qui l'on offrit de choisir entre être jolie et être bonne. Elle choisit d'être jolie, ajoutant: « Vous savez, je peux être bonne chaque fois que je le désire. »
Paul décrivait la situation humaine en général avec plus de précision quand il écrivit (Rom. 7:19, 24): « Je ne fais pas le bien que je veux, mais je fais le mal que je ne veux pas... Misérable que je suis ! » Dans leurs efforts pour être meilleurs, les hommes, au cours des siècles, se sont trouvés frustrés par un élément apparemment plus mauvais en eux-mêmes.
Différents systèmes ont accepté cet état de choses comme inévitable et ont tâché d'enseigner aux hommes comment s'en accommoder. Certains ont dit: « Je suis comme Dieu m'a fait », ou: « Je ne suis pas pire que le voisin. » D'autres ont prétendu que, en tout cas, la façon de se comporter n'est pas libre, mais qu'elle est déterminée par des contraintes absurdes et amorales. De telles attitudes n'apportent aucune consolation définitive. L'aspiration du cœur humain conçoit quelque chose de meilleur, et ne s'arrêtera point qu'elle n'ait atteint ce qui est le mieux.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !