De nombreux rapports nous parviennent montrant que, de plus en plus, les élèves de l'École du Dimanche deviennent membres de L'Église Mère et de ses filiales. C'est toujours une joie d'apprendre qu'un enfant a pris cette décision, quand il est prêt à le faire à la suite de sa croissance spirituelle.
Une église filiale nous fait savoir que l'année dernière sept élèves sont devenus membres de l'église, et que plusieurs ont demandé à devenir membres de L'Église Mère. Une église d'Australie écrit que sur les six élèves qui, l'année dernière, ont quitté l'École du Dimanche à l'âge de vingt ans, quatre sont devenus membres de l'église. Une autre église écrit: « Notre École du Dimanche est comble, et les jeunes gens qui l'ont terminée sont parmi nos plus actifs travailleurs de l'église. »
C'est le privilège et le devoir des moniteurs de l'École du Dimanche de donner aux élèves une instruction qui les prépare à assumer les responsabilités qui incombent aux membres de l'église. Car notre Leader, Mrs. Eddy, dans le Manuel de L'Église Mère (Art. IV, Sect. 3) a prévu que « les enfants qui sont arrivés à l'âge de douze ans, qui sont agréés, et dont les demandes ont été contresignées par un étudiant loyal de Mrs. Eddy, par un Directeur ou par un étudiant du Conseil d'Éducation, pourront être reçus comme membres de L'Église Mère. » Les statuts des églises filiales, ainsi que les lois de l'État, doivent être pris en considération quand un enfant mineur demande à devenir membre d'une église filiale.
Un moniteur de l'École du Dimanche d'une église filiale écrit: « Dans ma classe, les élèves ont appris la définition de l'Église telle qu'elle est donnée dans le Glossaire de notre livre d'étude, Science et Santé par Mrs. Eddy. Nous n'oublions pas que les élèves de douze ans sont éligibles comme membres de L'Église Mère. En vue de cette mesure, les élèves ont appris les Sections 1, 4, et 6, de l'Article VIII du Manuel de l'Église, intitulées “Règle pour les Mobiles et les Actes”, “Prière quotidienne”, et “Vigilance concernant le Devoir”. Ils ont aussi appris les articles de foi qui se trouvent à la page 497 de Science et Santé. Quelques-uns des élèves de notre classe sont déjà devenus membres de L'Église Mère. »
Un autre moniteur écrit:
« Quand j'avais à résoudre un problème avec la classe toute entière ou avec un élève en particulier, j'ai d'abord examiné mon propre cœur et résolu la question dans ma propre conscience, en me basant directement sur le Principe divin. J'ai trouvé qu'une préparation et une discipline individuelles, m'ont procuré une telle inspiration pour mon enseignement, que les élèves étaient naturellement réceptifs. Avec cette préparation, la nécessité d'une forte discipline disparaît complètement, et la solution juste pour n'importe quel problème apparaît, ayant pour résultat la guérison et le progrès spirituel, aussi bien pour le moniteur que pour les élèves.
« Les élèves de ma classe ont mûrement réfléchi aux qualifications requises pour devenir membres, et ils les ont beaucoup étudiées. Parfois, quand des élèves envisagent de devenir membres d'une église, ils doivent être mis en garde contre deux façons de penser diamétralement opposées. D'un côté, il y a un zèle impatient, dénué de compréhension, et de l'autre, au contraire, une pensée d'apathie indifférente. Dans ma classe, ces deux extrêmes ont été transformés grâce au baume réconfortant d'un raisonnement direct, intelligent, et patiemment persuasif.
« Une des fillettes vint dans mon bureau, dans le but d'obtenir ma signature sur sa demande de membre de L'Église Mère. Sa mère m'avait prévenu que sa fille devenait naturellement impatiente quand elle avait décidé de faire quelque chose, et que tout délai en l'occurrence l'amenait à se désintéresser de la chose.
« En me préparant à cette visite, je reconnus que l'intelligence naturelle est un don de notre Père-Mère Dieu, et qu'elle est aussi permanente que le Principe divin dont elle émane. Je savais aussi que cette intelligence ne pouvait être gênée par une pensée d'impatience due au mesmérisme, pas plus qu'une soi-disant déception, si un délai était jugé opportun, ne pouvait amener l'enfant à l'opposé extrême d'une apathie indifférente, parce que ni l'une ni l'autre de ces qualités instables n'appartiennent à l'enfant de Dieu qui est aimant et obéissant.
« La visite qui s'ensuivit fut harmonieuse et porta des fruits. Une des questions auxquelles il est demandé au postulant de répondre, est la suivante: “Connaissez-vous le contenu du Manuel de l'Église ?” Tout d'abord, nous nous sommes occupés de la définition de “connaître”, qui, d'après un dictionnaire, veut dire également “bien comprendre”. Puis, nous avons ouvert le Manuel, et nous avons trouvé que les articles de foi de L'Église Mère étaient des points importants de la Science Chrétienne, et que l'élève devait les connaître à fond avant de pouvoir honnêtement les signer, et avant que je puisse honnêtement approuver sa demande.
« L'élève pouvait répéter les mots des articles de foi à peu près correctement, mais sa compréhension de ceux-ci était très vague. Je lui rappelai le nombre incalculable de fois où la Bible, et Science et Santé nous mettent en garde contre l'inutilité de répéter des mots sans les comprendre. Elle acquit la conviction qu'elle devait étudier avec plus de consécration les articles de foi. Toute pensée d'impatience, de déception ou d'indifférence s'évanouit devant son honnête désir de posséder les qualifications requises pour devenir membre. Un peu plus tard, elle fit sa demande et fut acceptée comme membre de L'Église Mère. »
En vérité, je vous le déclare, si vous ne changez et si vous ne devenez comme de petits enfants, vous n'entrerez point dans le royaume des deux. Celui-là donc qui deviendra humble comme cet enfant, sera le plus grand dans le royaume des cieux. Et celui qui reçoit un tel enfant en mon nom, me reçoit. — Matthieu 18:3–5.