Dans la première Épître de Jean nous lisons (4:8): « Dieu est amour ». Lorsque j'entrai pour la première fois dans une École du Dimanche de la Science Chrétienne, je lus ces paroles inscrites sur un mur, au-dessus du pupitre de la surintendante. Aussitôt les craintes que j'avais depuis mon enfance concernant l'avenir disparurent. L'École du Dimanche me plaisait tant que j'attendais toujours avec impatience la réunion suivante.
Un dimanche, notre monitrice nous expliqua que le ressentiment est l'erreur. Elle nous dit que ce n'était pas une qualité de Dieu, et que Dieu ne l'avait pas créé. Elle nous indiqua qu'il nous fallait chercher seulement le bien chez les autres, et surmonter la tentation de rechercher des choses à critiquer. Je me rendis compte que j'avais du ressentiment à l'égard d'une cousine qui venait souvent nous voir, parce qu'elle faisait fréquemment la remarque que j'avais hérité du « goitre familial ».
Selon le sens matériel, elle avait raison, mais je vis qu'au lieu d'avoir du ressentiment, je devais nier le fait qu'un enfant de Dieu pût refléter autre chose que les qualités divines. Puisque Dieu ne créa pas l'homme avec un goitre, l'homme ne pouvait pas en avoir un. A mesure que ma compréhension de Dieu et de l'homme réel grandissait, l'idée que je me faisais de ma cousine s'améliora. Je me dis: « Comme elle est vraiment gentille et jolie. » Peu de temps après que cette amélioration se fut produite dans ma pensée, je remarquai que je n'avais plus aucune trace de goitre, et il n'est jamais revenu. Cette guérison eut lieu il y a vingt ans environ.
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