Il y a bien des années lorsque mon père s’intéressa à la Science Chrétienne je ne partageai pas cet intérêt. Je voulais suivre ma carrière médicale. Dans mon travail je contractai la fièvre scarlatine et mon cas devint très grave. Un jour le docteur déclara que si je ne continuais pas à prendre les médicaments spéciaux qu’il avait prescrits il n’était pas certain de me sauver. Mais je n’avais plus aucune foi dans le pouvoir des pilules pour me guérir.
Ce même soir je demandai à mon père de prier pour moi. Il m’assura qu’il le ferait, et avec cette promesse je m’endormis. Le lendemain matin à mon réveil j’avais beaucoup moins de fièvre, et mon état s’améliora si rapidement que vers le soir je pus me lever.
Ma reconnaissance pour cette guérison fut grande, néanmoins je retournai à mon travail d’infirmière. Tandis que je continuais dans cette profession j’ai vu beaucoup de malades — hommes, femmes et enfants — dont les maux furent guéris en Science Chrétienne, après avoir été déclarés incurables par les docteurs. Puis, un jour je dus prendre une décision. Je souffrais d’un état nerveux et le traitement médical ne l’améliorait pas. Je connaissais une praticienne de la Science Chrétienne avec qui j’avais été en rapport dans plusieurs cas de naissances, et je me rendis à son bureau pour lui parler.
Après quelques visites je me rendis compte que je ne pouvais adhérer aux deux théories: la médecine et la Science Chrétienne. Je me sentais désireuse d’étudier de plus en plus cette Science magnifique. Le moment vint où je fus prête à m’appuyer entièrement sur la Science Chrétienne, et je fus guérie. J’abandonnai ma carrière médicale, et depuis vingt-huit ans de grandes bénédictions s’ensuivirent.
Je suis profondément reconnaissante envers Dieu, pour ces deux guérisons et pour beaucoup d’autres que j’ai reçues. Je suis également reconnaissante d’être membre de L’Église Mère et d’une église filiale; d’avoir suivi le cours d’instruction et d’avoir eu le privilège d’être Lectrice. Saint-Louis (Missouri), États-Unis.
