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Réponses satisfaisantes

[Écrit par un moniteur de l'École du Dimanche d'une église filiale]

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1959


Après que j'eus enseigné les tout jeunes enfants de l'École du Dimanche de notre église filiale pendant un certain temps, le surintendant me demanda de me charger de la classe des élèves les plus âgés. J'acceptai cette nomination, sachant que le travail serait très différent, mais sachant aussi que l'Entendement divin me guiderait selon mes besoins.

Ces jeunes gens cherchaient à savoir comment la Science Chrétienne pouvait être appliquée dans leur vie familiale, leurs activités mondaines et leurs études. Je savais que les Leçons-Sermons du Livret Trimestriel de la Science Chrétienne contenaient les réponses qu'ils recherchaient, et que l'enseignement devrait les aider à voir de quelle façon pratique ces leçons pourraient leur servir.

A mesure que les élèves cherchaient à être guidés pour appliquer à leurs problèmes individuels les vérités qu'on leur enseignait dans la classe, je vis clairement que mes capacités pour répondre spécifiquement et utilement à leurs questions, étaient proportionnées à ma propre consécration et à mes efforts désintéressés. Grâce à mon étude de la Bible et de Science et Santé avec la Clef des Écritures, et des autres œuvres de Mary Baker Eddy, j'avais acquis la capacité de discerner le cœur d'un problème et de lui apporter une réponse satisfaisante.

Voici un exemple: une jeune étudiante qui était sur le point de terminer le Cours secondaire, déclara que bien qu'elle eût le désir de continuer ses études, elle n'en voyait pas la possibilité. Grâce à un travail que je lui donnai à faire à la maison, je dirigeai sa pensée vers la nature illimitée de l'Amour et vers l'opération incessante du Principe divin qui est toujours favorable à l'homme. Chaque cas de guérison mentionné dans les Leçons-Sermons fut souligné comme une preuve que le pouvoir de l'Entendement divin pouvait détruire n'importe quel concept tenace cherchant à limiter toute activité juste. Avant la fin de ses études au Cours secondaire, elle trouva le moyen d'entrer à l'université.

Une élève avait beaucoup d'idées, mais la plupart étaient vagues. Quand elle étudia la Leçon-Sermon intitulée « Entendement », on lui indiqua tout particulièrement la section ayant trait à la croyance à une fausse intelligence, et montrant clairement que dans l'existence humaine il est important, avant d'accepter et d'exprimer des idées, de se rendre compte si oui ou non elles sont humaines ou divines. Quand l'élève reconnut que le Christ, la Vérité, qui est actif dans la conscience humaine, identifie les vraies idées et les distingue des rêveries sans intelligence, ses réponses en classe devinrent de plus en plus scientifiques et sensées. L'étude régulière de la Leçon-Sermon imprima une direction spirituelle à ses pensées et à ses actes, si bien qu'en quittant l'École du Dimanche à l'âge de vingt ans, elle devint membre d'une église filiale locale, et qu'elle prend une part active au travail de l'église.

Les périodiques de la Science Chrétienne qui marchent si bien de pair avec notre époque, m'ont été d'une grande utilité dans mon enseignement. Les périodiques, bien entendu, ne sont pas admis dans les classes, mais parfois je fais mention d'un article ou d'un témoignage qui montre que la loi divine opère aujourd'hui comme aux temps bibliques pour guérir toutes les difficultés dans les affaires, dans le gouvernement, dans les études et dans la vie sociale, aussi bien que les maux physiques. Je surveille les pages du Christian Science Monitor pour y trouver la mention de certains sujets qui attirent particulièrement l'attention des jeunes, et souvent ceux-ci sont discutés à la lumière de la Leçon-Sermon.

Les élèves ont été encouragés à traiter un sujet jusqu'à sa conclusion. A mesure qu'ils devenaient capables de mettre le doigt sur les arguments spécifiques qui produisent la discorde, ils obtenaient en proportion la confiance et la capacité de dissiper l'illusion et de retrouver l'harmonie. Une élève qui comprenait la Science Chrétienne par intuition, était inquiète parce qu'elle ne croyait pas en savoir assez pour se donner un traitement elle-même. Je lui demandai d'étudier attentivement la guérison de l'homme à la piscine de Béthesda, que Jésus opéra, et qui était dans la Leçon-Sermon de la semaine.

Dans le récit, elle put noter des indications montrant que le patient croyait à la réalité de la matière, telles que la crainte, la superstition, les traditions, la propre volonté et la pitié de soi. Puis nous discutâmes en classe les déclarations spécifiques de Science et Santé qui neutralisent ces croyances. L'entreprise fut riche en résultats et marqua pour l'élève le début de sa capacité de pratiquer la guéri- son en Science Chrétienne. Peu après elle devint membre de L'Église Mère.

J'ai trouvé qu'il était instructif de prendre comme fond des récits concernant Christ Jésus, Mrs. Eddy et les grands caractères de la Bible. Tous ceux-ci eurent des problèmes à résoudre, et à mesure que les élèves en vinrent à reconnaître et à comprendre que leur signe distinctif était la fidélité au Principe divin, les élèves montrèrent plus d'enthousiasme et de fidélité dans leurs efforts.

Le fait d'enseigner des élèves plus âgés à l'École du Dimanche m'a permis de mieux apprécier la sagesse de Mrs. Eddy qui réclame dans le Manuel de L'Église Mère, Article XX, Section 3, que « les leçons suivantes se composeront de questions et de réponses qui s'adaptent à une classe d'enfants et que l'on trouvera dans les leçons du Livret Trimestriel de la Science Chrétienne, lues dans les services de l'Église. »


Prête l'oreille et écoute les paroles des sages; applique ton cœur à ma science. Car il est bon que tu les gardes dans ton cœur et qu'elles demeurent toutes présentes sur tes lèvres. C'est toi que je veux instruire aujourd'hui, afin que ta confiance soit en l'Éternel. N'ai-je pas déjà écrit pour toi avec réflexion et discernement, pour t'enseigner des choses certaines, des paroles de vérité, afin que tu répondes par des paroles vraies à ceux qui t'envoient? — Proverbes 22:17–21.

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