Une foule assemblée écoutait dans un silence respectueux les paroles que prononçait un grand chef. Ce devait être une circonstance émouvante et solennelle, et bien qu'elle se soit produite il y a près de trois mille ans, les paroles prononcées à cette occasion restent pour nous aujourd'hui aussi importantes et opportunes qu'elles le furent pour les Israélites qui les premiers les entendirent.
Josué parlait. Il rappelait à son peuple la grande bonté de Dieu, et comment Il les avait délivrés de l'esclavage des Égyptiens. Dieu les avait guidés à travers la mer Rouge en toute sécurité. Il les avait conduits et soutenus dans leur long et pénible voyage à travers le désert. Il les avait amenés jusqu'à la terre promise de la sécurité et de l'abondance.
Josué connaissait les tentations auxquelles son peuple avait été exposé, notamment celle de l'idolâtrie. Les peuples voisins adoraient des dieux, ou idoles, qu'ils pouvaient voir et toucher. Les Israélites avaient un seul Dieu, le grand Je suis, toujours présent et tout-puissant. Ce monothéisme de leurs pères était un magnifique héritage, le plus beau du monde. Mais il représentait aussi une lutte constante, et maintes fois, les Israélites furent entraînés vers les formes de culte plus faciles et moins spirituelles de leurs voisins.
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