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Trop purs pour voir le mal

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 1958


Tout au long de l'histoire biblique de pieux prophètes ont surgi pour déclarer, en dépit de toute l'évidence des sens matériels, que le seul et unique Dieu vivant est le Dieu du bien et non du mal. Tel fut le prophète Habacuc qui, en pleine oppression et dépression religieuses, put élever sa vision au-dessus de la terrible attaque des redoutables Chaldéens, et prier Dieu avec gratitude en disant (1:13): «Tu as les yeux trop purs pour voir le mal, et tu ne peux pas regarder l'iniquité. » De même, bien des chrétiens fervents d'aujourd'hui n'acceptent plus la croyance décourageante selon laquelle un Dieu bon envoie le malheur et le chagrin à Ses enfants pour les punir. Ce changement progressif dans la pensée chrétienne qui va de la crainte d'une divinité qui crée à la fois le bien et le mal, au culte d'un Père-Mère Dieu tout-aimant, nous amène à poser la question suivante: Comment un Dieu miséricordieux peut-Il consoler ceux qui pleurent, guérir les malades, pardonner aux pécheurs, sans être jamais conscient de ces erreurs?

Dans Unité du Bien, Mary Baker Eddy, qui découvrit et fonda la Science Chrétienne, nous dit que l'on doit avoir, pour aborder cette question, une attitude à la fois respectueuse et spirituelle. A la page 4 de l'article remarquable intitulé « Prudence dans la Vérité », elle écrit: « Acquérir une conscience temporaire de la loi de Dieu, c'est sentir d'une certaine façon humaine et limitée, que Dieu vient à nous et qu'il a compassion de nous; mais parvenir à la compréhension de Sa présence, par la Science de Dieu, détruit notre sens d'imperfection ou de Son absence, grâce à un sens plus divin que Dieu est toute vraie conscience; et ceci nous convainc qu'à mesure que nous nous approchons davantage de Lui, nous perdons forcément et à jamais notre propre conscience de l'erreur. »

La pitié divine ne comprend aucun élément de douloureuse sympathie humaine, elle n'est faite que de l'aide tendre et aimante d'un Père divin et omnipotent, toujours prêt à protéger et à guider Ses enfants bien-aimés.

En dépit de la croyance erronée selon laquelle l'homme serait un mortel, dormant et rêvant qu'il lui est arrivé du mal, la création de Dieu ne sommeille jamais; l'homme, Son image et Sa ressemblance, est perpétuellement éveillé, reconnaissant avec joie la paternité de Dieu.

En Science Chrétienne, nous apprenons que le mal sous toutes ses formes est une erreur, une illusion, une fausse supposition; mais puisque ces croyances erronées ont un semblant d'apparence dans notre existence humaine, nous devons nier vigoureusement la prétention qu'elles ont de faire partie de la création de Dieu. Plus tôt un mensonge mortel est reconnu comme tel, en refusant de lui accorder tout droit à l'existence, plus tôt nous en perdons toute conscience.

Dans nos occupations journalières, nous devons, grâce à notre compréhension de la Vérité, nier et réfuter toute pensée ayant trait à l'erreur, à la maladie, à méchanceté, dès qu'elle se présente par l'intermédiaire des sens matériels. Cette réfutation est essentielle. La méthode toujours à notre disposition pour nous permettre d'utiliser la Science Chrétienne, méthode qui consiste à nier l'erreur et à la remplacer par la vraie idée spirituelle, est la plus grande bénédiction de notre époque. C'est ainsi que nous dissipons les nuages mortels, et que nous laissons la lumière de la Vérité luire dans la conscience humaine afin de bénir et de guérir.

Il se peut qu'en s'appuyant sur le raisonnement ordinaire, on puisse trouver un nombre indéterminé d'erreurs pour chaque vérité ou fait, comme l'indiquent les mathématiques élémentaires.

Il est absurde de croire que Dieu pourrait gaspiller Sa puissance divine pour concevoir un tel déploiement de fautes, un nombre infini d'erreurs concernant une infinitude d'idées spirituelles. A ce propos, Mrs. Eddy écrit dans son article intitulé « Les Profondeurs de Dieu » (Unité du Bien, p. 13): « Si Dieu pouvait être conscient du péché, Son pouvoir infini réduirait immédiatement l'univers en chaos. Si Dieu connaît réellement le péché, la maladie et la mort, ceux-ci doivent être éternels, puisqu'il est, dans l'essence même de Son être, “sans commencement d'années ni fin de jours.”»

Une Scientiste Chrétienne vit qu'elle avait besoin d'aide pour surmonter un état de santé qui la gênait dans ses activités. A une réunion de témoignages du mercredi soir, elle eut l'occasion de s'entretenir brièvement avec une praticienne de la Science Chrétienne, et elle lui demanda simplement: « Voulez-vous m'aider? »

La praticienne répondit: «Mais certainement. »

Après l'avoir remerciée, la Scientiste retourna chez elle. Pendant la nuit elle fut entièrement guérie de son mal, et fut très reconnaissante pour la Science Chrétienne et le travail métaphysique qui avait été accompli. Quand elle remercia la praticienne, quelques jours plus tard, pour son travail, elle lui dit: «Je me suis rendu compte que j'avais oublié de vous dire ce qui n'allait pas. »

La réponse de la praticienne fut enjouée et catégorique: « Moi, je savais ce qui allait bien. »

La praticienne avait réalisé la vérité avec une conviction si puissante, et elle avait nié l'erreur si radicalement, que la croyance à la maladie, quelle qu'elle fût, n'avait plus eu aucune apparence d'existence, et elle avait disparu.

Christ Jésus dit (Matth. 5:48): « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » Pour nous, cette bénédiction est à la fois l'ordre de nier et de détruire les croyances erronées du sens matériel, et la glorieuse proclamation de la vérité que les enfants spirituels de Dieu, reflétant leur Père céleste, sont trop purs pour voir le mal.

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