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La Santé

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1958


Pour la pensée humaine en général, être en bonne santé signifie être exempt de maladie physique et de douleur; la santé est considérée comme un état de la matière et comme dépendant d'elle. En Science Chrétienne, l'idée de la santé est étroitement liée au bonheur, à l'harmonie, à la sainteté, à la paix, à l'immortalité, à la vraie nature de l'homme, à la moralité et à la perfection. Il est donc évident que, dans sa signification spirituelle, la santé désigne la nature saine et l'harmonie absolue, l'impeccabilité et la joie, de l'idée divine, l'homme. C'est un état spirituel, l'état normal et invariable de l'Entendement divin, Dieu, état que l'idée divine, l'homme, reflète et exprime naturellement.

Puisque la santé est spirituelle, elle est indépendante de la matière; elle est permanente, immuable et inaltérable. Pas un seul de ses composants n'est séparé de Dieu; aucun ne peut être altéré, renversé ou perdu. La vraie santé, avec tout ce qui la constitue — la sainteté, la beauté, le bonheur, l'état sain, et la justice — est le fait invariable de l'être de l'homme. Elle s'applique à l'individualité intégrale de l'image et de la ressemblance de Dieu. C'est l'état complet de l'homme.

A mesure que celui qui étudie la Science Chrétienne commence à saisir la signification spirituelle de la santé, son caractère naturel, sa continuité ininterrompue, et l'amplitude de tout ce qu'elle comprend, il se met naturellement à la revendiquer pour lui-même. Il s'aperçoit bientôt que l'idée qu'il se faisait autrefois de la santé n'était pas seulement limitée, mais fondamentalement erronée, car elle provenait de la suggestion du sens mortel qui prétend que la matière est une réalité objective, une entité créée en soi, ayant en elle le pouvoir de causer la maladie ou la santé, et la capacité de les ressentir.

La Science Chrétienne enseigne ce qu'est réellement la matière, en expliquant tout d'abord la vraie nature de ce qui la présente comme substance ou réalité: les sens matériels. La Science Chrétienne nous incite à poser cette question: Peut-il y avoir sensation dans la matière? La sensation ou la perception est une fonction de la conscience qui est en réalité spirituelle et ne peut se trouver dans la matière. Par conséquent, la matière ne peut être consciente de quoi que ce soit, pas même d'elle-même, et le sens matériel est forcément une illusion et non un sens véritable. Le sens matériel n'est qu'un autre nom pour désigner ce que Mary Baker Eddy a appelé l'entendement mortel, voulant dire par là le sens matériel, faux, discordant, ou contrefaçon de la réalité.

L'entendement mortel ne voit rien au-delà de ses propres illusions qu'il présente comme des réalités. Il trace ses croyances de maladie ou de santé sur ce qu;il croit être l'homme en tant que mortel corporel. Dans cet état de conscience imaginaire, ce qui semble être éprouvé — la matière, la santé, la maladie — et ce qui semble les prouver — les soi-disant sens matériels — font seulement partie du rêve, car la supposition de l'entendement mortel renferme la supposition de sa manifestation.

En parlant du rapport qui existe entre l'entendement mortel et le corps matériel, sa manifestation, Mrs. Eddy écrit (Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 177): «L'entendement mortel et le corps ne font qu'un. Aucun des deux n'existe sans l'autre, et tous deux doivent être détruits par l'Entendement immortel. La matière, ou le corps, n'est qu'un faux concept de l'entendement mortel. Ce soidisant entendement bâtit son propre édifice dont le corps matériel est la partie la plus grossière; mais du commencement à la fin, le corps est un concept humain des sens.»

La santé de l'homme est son état véritable, non un concept humain des sens, sujet au changement; elle n'est pas dans le corps matériel et ne lui appartient pas, car l'homme n'est pas corporel. Il est l'expression spirituelle de Dieu, et vit dans l'atmosphère de l'Entendement divin, de la Vie qui le soutient éternellement. Tandis que le sens humain considère souvent la santé comme une simple absence de douleur ou de maladie, la Science Chrétienne enseigne que «la santé est la conscience de l'irréalité de la douleur et de la maladie; ou plutôt, la conscience absolue de l'harmonie à l'exclusion de toute autre chose;» (Rudiments de la Science divine par Mrs. Eddy, p. 11). La manifestation de la nature de Dieu est la manifestation de la vraie santé. Elle est inséparable de la sainteté qui est l'intégralité spirituelle.

Comprendre que Dieu omnipotent nous connaît et nous aime, est un facteur essentiel au maintien de la santé. Il en est de même en ce qui concerne la conviction spirituelle que Dieu, l'Entendement divin, dispense abondamment tout bien à chacun de Ses enfants qu'il maintient en tant que témoins de Sa sollicitude infinie. Un sens mortel de rivalité, avec les luttes, le ressentiment et les angoisses qu'il entraîne, est incompatible avec la vraie santé, et milite contre elle. Cela est aussi le cas pour d'autres formes de sensualité physique, mentale ou morale.

La santé est maintenue par la loi divine du bien; obéir à cette loi, c'est être en sûreté dans la vraie santé, avec tout ce qu'elle implique. Cependant, il faut bien comprendre que la loi de Dieu, mise en évidence dans ce que Christ Jésus appelait le premier de tous les commandements, déclare l'unité de Dieu, et exige notre entière fidélité envers Lui; elle ne laisse aucune place à la croyance à un autre dieu appelé matière, ne permet aucune justification pour adorer la matière en raison de notre aveuglement spirituel ou de la crainte.

L'auteur des Proverbes énonce clairement le rapport qui existe entre l'obéissance envers Dieu et un sens vital de santé (3:7, 8): «Crains l'Éternel, et détourne-toi du mal. Ce sera la guérison pour ton corps et un rafraîchissement pour tes os.» Christ Jésus guérissait souvent ceux qui souffraient des conséquences physiques de leur désobéissance envers Dieu. La déclaration qu'il fit en guérissant un malade (Matth. 9:2): «Tes péchés te sont pardonnés,» était adressée non au corps malade, mais au sens pécheur et faux du patient. Dans chaque cas, la guérison rétablit le sens spirituel de la santé qui est démontré également par l'intégralité morale.

Notre Leader appuie sur le fait que le salut est inséparable de la vraie santé, ou exemption complète de la maladie et du péché, lorsqu'elle dit (Misscellaneous Writings, p. 241): « Dans le salut de l'homme, le corps et l'entendement sont corrélatifs; car l'homme n'entrera pas plus au ciel étant malade qu'étant pécheur, et le christianisme du Christ chasse la maladie aussi bien que le péché de toute sorte.»

La conscience humaine a reconnu dans une certaine mesure que la santé est une condition du salut. Il est intéressant de noter qu'un des premiers sens du mot «Santé» était «salut». Bien que cette signification ait été peu à peu oubliée, elle en accord avec la définition du mot salut que nous donne Mrs. Eddy dans le Glossaire de Science et Santé, lorsqu'elle parle du salut comme étant d'exemption du péché, de la maladie, et de la mort.

La santé n'est pas illusoire ou incertaine, elle n'est jamais hors d'atteinte; la sainteté n'est pas au-delà de notre capacité actuelle de démontrer le bien. Ce sont là les vérités spirituelles de notre être, présentes et accessibles.

L'Amour divin qui affirme que l'homme est exempt du mal, est la garantie de sa santé. Le chemin qui nous mène à la santé parfaite est la Science du Christ, la Science Chrétienne. C'est le chemin de la victoire remportée sur tout ce qui voudrait nous priver du sens certain, joyeux et vital de notre filialité avec Dieu.

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