Si au cours d'une conversation l'on nous demande quelle image éveille en nous le mot « servir, » nous pensons peut-être à de gros travaux, à une tâche pénible ou difficile. Souvent le terme évoque un sentiment de contrainte, de soumission aux volontés d'un maître, parfois même d'amertume concernant l'espèce de besogne que l'on doit faire. Mais ces aspects négatifs disparaissent à la lumière de la Science Chrétienne.
Dans la Bible, les mots « servir » et « serviteur » sont maintes fois employés au sujet de Dieu et du culte qui Lui est dû. Chez les Israélites, certains rois ou chefs remarquables tels que Moïse, David et Daniel, étaient les serviteurs du « Dieu vivant. » Samuel, consacré dès son enfance au service de l'Éternel, devint prophète et juge. Grâce à l'humilité, au courage, à la confiance en Dieu dont il fit preuve de bonne heure, David parvint aux dignités royales. Examinant la carrière de ces hommes, nous voyons que tous possédaient certaines qualités qui faisaient leur grandeur. Tout d'abord, ils étaient obéissants. Ils se montraient dociles aux ordres de Dieu.
En Jésus le Christ nous voyons le plus haut type de serviteur, dont l'humilité sans pareille est souvent mise en lumière par les Évangiles. Plusieurs fois Jésus fit allusion au service véritable — par exemple dans la parabole des talents confiés à trois serviteurs (Matth. 25:14–30). Il mentionna la récompense accordée au « bon et fidèle serviteur, » que son maître établit sur beaucoup de choses.
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