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Main-d'œuvre et Direction: l'Approche scientifique

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1956


Dans bien des grandes entreprises industrielles ou commerciales, les rapports entre la main-d'œuvre et la direction reposent sur les bases permanentes du bon vouloir et du respect mutuel. D'autres n'y sont nullement parvenues. Pourquoi? Qu'est-ce qui rend les employés heureux et leur fait aimer le travail? Comment le patron pourra-t-il diriger d'une manière plus constructive? Reconnaître la dignité et l'intégrité de chacun c'est à coup sûr un facteur important. Les experts ont fait de grands efforts pour affermir ces concepts. Les progrès s'accentueront certainement lorsque l'on comprendra davantage le statut spirituel de l'homme en tant qu'idée de Dieu. La chose est possible si l'on reconnaît la dignité et l'intégrité de l'homme spirituel que dépeint le psaume huit: « Qu'est-ce que l'homme, pour que tu te souviennes de lui? Et le fils de l'homme pour que tu prennes garde à lui? Tu l'as créé à peine inférieur à un dieu! Tu l'as couronné de gloire et de magnificence. Tu lui as donné l'empire sur les œuvres de tes mains; tu as mis toutes choses sous ses pieds. »

Ce simple tableau montrant la dignité de l'homme couronné de gloire et de magnificence, ayant l'empire sur toutes choses, mérite d'être considéré si l'on veut établir des relations constructives entre le personnel et la direction. Il met en lumière l'intégrité, la perfection, l'intégralité de l'homme en tant que fils de Dieu.

« Oh! oui, » dira peut-être un expert qui passe pour réaliste dans ce domaine où les opinions s'affrontent, « mais à quoi servent les concepts spirituels dans les brutales disputes touchant les salaires, la longueur des journées et les conditions de travail? Comment introduirez-vous la Bible dans la chambre enfumée où ont lieu les discussions? »

La Science Chrétienne répond aujourd'hui à ces questions. De nombreux Scientistes occupent des postes vitaux dans les rangs des travailleurs ou des chefs. Ils ont prouvé dans des cas innombrables que comprendre la dignité et l'intégrité de l'homme spirituel créé par Dieu permet d'établir de bons rapports entre la main-d'œuvre et la direction.

Pour résoudre un problème quelconque, le Scientiste Chrétien met en pratique ces paroles du Christ Jésus (Jean 8:32): « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. » Connaître la vérité au sujet d'une situation humaine, si embrouillée ou si contestée qu'elle soit, c'est se rendre compte que la divine loi de l'harmonie universelle est suprême, toujours opérante. Connaître cette grande vérité de l'être nous affranchit de la crainte, de l'indécision ou de la confusion. La connaître et la prouver, c'est échapper progressivement à toutes les croyances de l'entendement mortel — domination, tyrannie, contrainte, servitude, despotisme sous n'importe quelle forme.

Connaître la vérité c'est prier, comprendre, prouver que Dieu est le seul pouvoir. C'est démontrer dans le travail de chaque jour que la puissance de Dieu est accessible ici même et dés maintenant pour établir la maîtrise de l'homme, et mettre toutes choses sous ses pieds.

Ce fait simple mais fondamental, Mary Baker Eddy l'expose dans son Message to The Mother Church for 1901 (p. 9): « La Science Chrétienne montre clairement que Dieu est le seul pouvoir générateur ou régénérateur. » A la même page, elle fait voir ce qui arrive lorsqu'on applique aux problèmes humains ce fait spirituel: « Le Saint-Esprit prend les choses de Dieu et les montre à la créature; or ces choses, étant spirituelles, troublent la pensée charnelle et la détruisent; elles sont révolutionnaires, réformatrices, et maintenant comme autrefois, elles chassent les maux, guérissent les malades. »

Comment cela peut-il agir dans la lourde atmosphère des disputes entre la main-d'œuvre et la direction? Comment le Scientiste Chrétien qui représente soit l'une soit l'autre fera-t-il entrer dans le local des débats sa compréhension de Dieu comme étant l'unique pouvoir générateur? Il ne doit certes pas vouloir imposer à d'autres ses concepts spirituels. Citer avec emphase des versets de l'Écriture ou répéter à ceux qui n'en saisissent point la portée certaines déclarations métaphysiques, serait également vain.

Dans ce domaine nous savons quelle était l'attitude de Jésus le Christ, car il adressa aux scribes et aux pharisiens cet avertissement (Matth. 23:25, 26): « Vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, tandis que l'intérieur est plein de rapacité et d'intempérance. Pharisien aveugle, nettoie premièrement le dedans de la coupe et du plat, afin que le dehors aussi devienne pur! » Nettoyer l'intérieur de la coupe et du plat ne peut s'accomplir par la coercition ou le caporalisme. Ce n'est pas une chose que l'on puisse imposer, à laquelle on puisse contraindre autrui. Elle doit venir grâce au réveil de la pensée qui reconnaît la perfection de Dieu et la dignité de l'homme créé à Son image.

Quand ce réveil se produit, il fait du bien, il élève, il régénère tous ceux qui y ont part. Aux travailleurs il donne une saine fierté à l'égard du rendement, un meilleur salaire, des conditions de travail plus satisfaisantes et dans la besogne une dignité surpassant tout ce que pourraient produire les méthodes purement humaines.

A la direction, ce même réveil assure un plus haut concept des services à rendre au public, la stabilité croissante des profits, l'expansion des marchés, la conscience des ressources illimitées et des progrès toujours possibles.

Illustrons par un exemple l'efficacité de cette religion pour résoudre les problèmes concernant la main-d'œuvre et la direction; il montrera ce que peut accomplir dans une situation difficile la Science Chrétienne opérante. Dans une grande entreprise commerciale régnaient le désordre et la confusion. Pour leur travail, les employés étaient de plusieurs semaines en retard. Les commis n'avaient pas confiance dans les chefs de bureau qui à leur tour ne les respectaient guère. L'agitation, le mécontentement se faisaient sentir, et le personnel devait sans cesse être renouvelé.

Dans cette période de crise et de désordre, celui qui dirigeait les affaires demanda de l'aide à une praticienne. En appliquant la Science Chrétienne il découvrit d'abord qu'il avait travaillé sur une fausse base, celle de l'entendement mortel et des manœuvres humaines. Il avait cru bien à tort que ses propres capacités étaient suffisantes, qu'il possédait des aptitudes humaines — il n'avait pas eu recours à Dieu, source de toute intelligence. Il avait vu ses employés comme des créatures de l'entendement mortel, limitées, incapables, sujettes à l'erreur.

Travaillant en Science Chrétienne, il prit le contre-pied de ce témoignage donné par les sens matériels. Il reconnut sincèrement que la loi harmonieuse et parfaite du Principe, de Dieu, gouverne toute réalité. Au lieu de voir en l'homme une misérable créature de l'entendement charnel, il le vit comme idée de Dieu, régie par l'Entendement, revêtue d'intégrité et de dignité spirituelle.

A mesure qu'il s'efforçait de voir dans sa perfection l'homme de Dieu et non pas un mortel faillible, l'attitude des employés changea. Ceux qui avaient paru mécontents, incapables, devinrent heureux et leur travail s'améliora. D'une façon remarquable les problèmes compliqués s'atténuèrent et disparurent. La contrainte et la tension diminuèrent. Sous l'impulsion d'une dignité nouvelle et d'une saine fierté à l'égard du rendement, les commis purent achever leur besogne à la date fixée. Il fallut beaucoup moins souvent renouveler le personnel. Dans toutes les phases du travail, le désordre et la confusion cédèrent à l'harmonie, à la bonne ordonnance. Cette transformation de la pensée et des actes ne pouvait s'expliquer que d'une seule manière: elle était due à l'action de la Science Chrétienne. L'on avait réalisé la plénitude et la perfection de Dieu ainsi que l'harmonie et l'état complet de l'homme réel, expression de Dieu.

Dans une allocution prononcée le quatre juillet, à l'occasion d'une fête patriotique, Mrs. Eddy parla en ces termes (Miscellaneous Writings, p. 251): « Nous commémorons aujourd'hui non seulement l'indépendance civile et religieuse de notre pays, mais quelque chose d'encore plus grand — la liberté des fils de Dieu, les droits inaliénables et la glorieuse réalité du christianisme, dont notre Maître a dit: “Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais.” » Elle déclare en outre: « Songez à cet héritage! Le ciel ici même, les anges étant comme des hommes, mais affranchis de la lourdeur matérielle, et les hommes semblables à des anges qui, accablés pendant une heure, s'élancent vers la liberté: le bien qu'ils voudraient faire, ils le font, et le mal qu'ils veulent éviter, ils ne le font point. »

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