La Bible rapporte que Jésus le Christ guérit un paralytique; ce récit intéresse particulièrement les Scientistes Chrétiens parce qu'il occupe une place importante dans la série des événements qui amenèrent Mary Baker Eddy à découvrir le Principe et la règle de la guérison spirituelle. Des biographies authentiques rapportent que le 1er février 1866, Mrs. Eddy se rendait avec d'autres personnes à une réunion de tempérance dans la ville de Lynn, Massachusetts; qu'elle fit une lourde chute sur un chemin couvert de glace et qu'elle était sans connaissance lorsqu'on la transporta dans une maison voisine. Ayant toujours étudié la Bible avec zèle, Mrs. Eddy eut naturellement recours à ce livre dès qu'elle en fut capable. Lorsque dans un esprit de prière elle lut au chapitre neuf de Matthieu la guérison du paralytique, l'inspiration divine l'incita à se lever, à reprendre des forces. En effet elle se leva, se vêtit et entra dans la pièce voisine, à la grande surprise d'un pasteur et de quelques personnes qui, réunies au salon, craignaient pour elle une issue fatale.
Le récit qui provoqua cette guérison remarquable se trouve dans trois des Évangiles. Il présente quatre grands points illustrant les traits essentiels d'une guérison par la Science Chrétienne. La foi est sans aucun doute une condition primordiale. D'aprés la Bible, le Maître reconnut la foi de ceux qui cherchaient son aide. « Ce n'est qu'en s'appuyant radicalement sur la Vérité qu'on peut réaliser le pouvoir scientifique qui guérit, » déclare Mrs. Eddy à la page 167 de Science et Santé avec la Clef des Écritures. La Science Chrétienne montre qu'il ne suffit pas d'une foi aveugle. Notre foi doit se fonder sur la compréhension du fait que Dieu est l'unique pouvoir, l'Amour, la Vérité, le créateur du bien seul. Armés de cette foi vivante, nous pouvons exclure de notre pensée la crainte et tous les maux. Ils disparaissent alors complètement, car si l'entendement mortel ne les accueille pas ils n'ont aucune existence.
Le paralytique était porté par quatre hommes dont les actions montraient qu'eux aussi avaient de la foi. Heureux le Scientiste Chrétien dont l'entourage a les mêmes convictions que lui; cela le protège contre les tendances mentales qui sèment le trouble et s'opposent peut-être à l'idée de la guérison spirituelle. Jésus lui-même, nous disent les Écritures, ne fit pas dans sa propre ville beaucoup d'œuvres remarquables, à cause de leur incrédulité. Dans certains cas, par exemple lorsqu'il ressuscita la fille de Jaïrus, il jugea bon, avant d'entreprendre cette sainte tâche, de faire sortir presque tout le monde pour ne garder que ceux qui croyaient en lui et en sa mission curative. La plupart des assistants étaient convaincus que la fille de Jaïrus était morte. Combien il importe de nous protéger contre des pensées de ce genre! Notre Leader l'indique clairement dans le Statut intitulé « Vigilance concernant le Devoir » (Manuel de L'Église Mère, Art. VIII, Sect. 6), dont la première phrase est celle-ci: « Il sera du devoir de chaque membre de cette Église de se défendre journellement contre la suggestion mentale agressive, et de ne pas se laisser aller à oublier ou à négliger son devoir envers Dieu, envers son Leader et envers l'humanité. »
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !