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Le Ciel

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1955


D'innombrables personnes ont un sincère et fervent désir d'atteindre au ciel. En étudiant les Écritures, on peut apprendre bien des choses concernant les cieux. Jésus le Christ en parla fréquemment et plusieurs de ses belles paraboles expliquent ce thème.

Lorsque les pharisiens lui demandèrent quand viendrait le royaume de Dieu, Jésus fit une réponse catégorique (Luc 17:20, 21): « Le royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards, et l'on ne dira pas: Il est ici! ou bien: Il est là! Car voici que le royaume de Dieu est au-dedans de vous! » Par cette déclaration de la vérité, le Maître n'indiquait nullement que le ciel puisse se trouver dans un corps mortel.

Comme le montre la Science Chrétienne, l'harmonie est une des choses à considérer quand on tâche de comprendre que le royaume des cieux est en nous. Dans The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, à la page 267, Mary Baker Eddy expose à cet égard quelques faits raisonnables et pratiques. Ayant posé la question: « Les cieux sont-ils spirituels? » elle y répond en ces termes: « Ils le sont. Le ciel, c'est l'harmonie — le bonheur infini, sans bornes. » Un peu plus loin, elle ajoute: « Notre grand Maître a dit: "Le royaume de Dieu est au-dedans de vous" — dans la compréhension spirituelle par quoi l'homme peut saisir tout ce qui est divin, les modes, les moyens, les formes, l'expression, la manifestation de la bonté et du bonheur. »

Cette explication met en lumière la vraie nature du ciel et montre qu'il est dans la conscience — un état de pensée spirituel que l'on peut connaître, dont on peut jouir ici même et dès maintenant. A mesure que nous nous en approchons, vivant et démontrant chaque jour la spiritualité si évidente dans la carrière du Christ Jésus, nous verrons s'accroître notre compréhension du ciel et le bonheur qu'il nous donne.

A bien des personnes, l'affirmation que chacun crée son propre ciel ou son enfer paraît surprenante. Elle est pourtant vraie, car pour obtenir l'harmonie céleste il faut agir, penser, parler, vivre en parfait accord avec la vérité et la justice. Les souffrances de l'enfer sont produites par la crainte, les pensées fausses, la faiblesse à l'égard du mal — par des actes et une vie que caractérisent l'injustice ou l'ignorance de l'Esprit et de son royaume spirituel. Dans le Glossaire de Science et Santé, Mrs. Eddy nous donne les définitions de l'enfer et du ciel; étudier ces passages éclairera le sujet.

La Science Chrétienne a révélé la nature des cieux, spirituellement comprise; quelle gratitude cela devrait nous inspirer! En Science nous apprenons que Dieu est Tout, que Son gouvernement — l'activité du divin Principe — est suprême. Nous voyons en quoi consistent la félicité véritable, la spiritualité réelle; nous saisissons mieux ce que représente l'atmosphère de l'Ame. S'il comprend la Science Chrétienne et qu'il la mette en œuvre avec intelligence, le disciple peut éviter les pièges de l'erreur et s'élever plus haut que les diverses croyances ignorantes qui semblent se présenter de toutes parts.

Étudiant cette Science spirituelle, le chrétien actif, alerte se rend compte qu'en tout temps il est bien protégé contre les erreurs telles que la haine, la vengeance, le péché, la convoitise, le chagrin, les limitations, la maladie. L'heureux résultat, c'est qu'ici même et dès maintenant il goûte toujours davantage l'harmonie céleste et qu'en conséquence il éprouve moins les maux de l'enfer, car il maîtrise graduellement les croyances erronées. Les bons éléments de la pensée, par exemple la pureté, l'humilité, l'intégrité, le dévouement, la sagesse, la justice, joints à la logique et au discernement spirituel, sont des lumières qui resplendissent sur la route de la vie, révélant la présence de l'Amour, c'est-à-dire le ciel.

Un homme que connaît bien l'auteur du présent article souffrit de ce qui semblait être un mal grave et très pénible. Il étudiait sérieusement la Science Chrétienne dont il faisait son seul appui, tant pour la guérison que pour les ressources dont il avait besoin. L'on n'eut ni diagnostic ni soins médicaux, mais d'après les apparences matérielles il s'agissait d'ulcères et d'abcès. Traité par la Science Chrétienne, en fort peu de temps le patient reprit du poids, gagnant plus de vingt kilos. Sur la partie du corps qui était affectée, il se fit des écoulements à l'extérieur, et le drainage fut complet. L'enflure et la décoloration disparurent. La guérison date de loin et s'est avérée permanente.

Ceux qui ont été guéris en Science Chrétienne ont un avant-goût du ciel, de l'harmonie. Leur pensée se spiritualise, il s'accomplit chez eux une régénération morale; ils constatent que mettre en pratique la Règle d'or est pour eux le chemin le plus facile et le plus désirable. La guérison par la Science Chrétienne a de bons effets; hommes et femmes en deviennent meilleurs comme amis, voisins, citoyens, et peuvent mieux accomplir leurs tâches journalières.

Exhortant les Galates au sujet des obstacles qu'il faut éviter pour entrer dans le royaume des cieux, saint Paul déclarait (Gal. 5:19–21): « Or, les œuvres de la chair, chacun les connaît: ce sont l'impudicité, l'impureté, le dérèglement, l'idolâtrie, la sorcellerie, les inimitiés, les querelles, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l'envie, l'ivrognerie, les orgies et autres choses semblables. Je vous le déclare d'avance, comme je l'ai déjà fait: ceux qui commettent de tels péchés n'hériteront pas le royaume de Dieu. » Ensuite il donnait la liste des qualités spirituelles contraires: « Mais le fruit que porte l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi; il n'y a pas de loi qui soit contraire à cela! »

Jésus le Christ avait scientifiquement raison lorsqu'il affirmait que le ciel est proche; Mrs. Eddy répète la même pensée en des termes qui ne laissent aucune place au doute, à l'incertitude. Elle écrit (Miscellaneous Writings, p. 174): « Qu'est-ce que le royaume des cieux? La demeure de l'Esprit, le domaine du réel. Il n'y a là ni matière ni nuit — rien de ce qui s'abandonne au mensonge. Ce royaume est-il lointain? Non, il est toujours présent ici même. » Au paragraphe suivant, elle dit encore: « Le royaume des cieux est le règne de la Science divine: c'est un état mental. Il est au-dedans de nous, a dit Jésus, qui recommanda de prier: "Que ton règne vienne;" mais il n'enseigna point qu'il faille prier Dieu de nous faire mourir afin d'arriver au ciel. Ce n'est pas dans les ténèbres que nous cherchons la lumière. »

Nul n'a lieu de douter qu'il puisse atteindre au ciel, jouir de sa paix et de son harmonie; la crainte à ce sujet n'est pas justifiée. Si le disciple comprend la Science Chrétienne et en fait l'application scientifique, il s'éveillera d'autant plus vite à cette heureuse présence, car le royaume des cieux est proche.

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