Il y a plus de treize ans, lorsque la Science Chrétienne me fut présentée, je travaillais avec zèle pour une église traditionaliste. J'avais commencé des études de théologie, et comme je désirais beaucoup guérir mon prochain au nom du Christ, je voulais devenir médecinmissionnaire. On peut donc s'imaginer qu'à cette époque j'étais très sceptique au sujet de la Science Chrétienne. Je lus le livre de texte, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, avec un sincère désir de le comprendre, mais sans succès; mon scepticisme s'accrut plutôt.
Ce qui modifia mon attitude ce fut la belle guérison d'une amie, grâce à la compréhension et à l'aide dévouée d'une Scientiste Chrétienne qui devint par la suite ma femme. La portée scientifique de ce verset (I Jean 4:18): « Il n'y a point de crainte dans l'amour, mais l'amour parfait bannit la crainte, » devint si claire pour mon amie que le mal dont elle souffrait depuis son enfance — une affection de l'épine dorsale — disparut complètement. Elle avait dû porter un bandage orthopédique, mais elle put avec joie le mettre de côté grâce à la révélation que comme enfant de Dieu l'homme est parfait.
Cette guérison me convainquit qu'il y a du vrai dans la Science Chrétienne; je repris donc le livre de texte pour l'étudier plus à fond. Cependant bien des mois s'écoulèrent avant que je pusse percer les brumes de la théologie scolastique, et voir clairement la vérité de l'être telle que l'enseigne la Science. Mais je puis dire avec gratitude que lorsque la révélation vint, elle fut complète et je fus moralement contraint de rompre avec l'église au sein de laquelle j'avais tant travaillé; en effet, je désirais être sincère et poursuivre librement mon étude de la Science.
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