Quand nous nous tournons sans réserve vers Dieu, il est pourvu à nos besoins. Ce n’est pas là une simple possibilité mais un fait positif, immanquable. Si nous n’obtenons pas ce que nous cherchons, nous pouvons être sûrs que cette chose n’est point nécessaire, ou bien que l’entendement mortel — l’entendement d’un mortel — ne s’est pas encore soumis à la Vérité, qu’il fait encore certaines réserves. Le remède consiste à s’attacher davantage à Dieu, à se montrer plus fidèle jusqu’à ce que l’entendement mortel ait cédé. Notre tâche, c’est de travailler selon la loi divine. Alors nous verrons clairement que Dieu agit avec nous et par nous.
Faire là où nous sommes le meilleur emploi possible de ce que nous avons, est sage, car alors nous nous apercevrons que rien ne nous fait défaut. Lorsqu’Élie reçut l’ordre d’aller à Sarepta, Dieu lui dit qu’une veuve de cette ville pourvoirait à sa nourriture. On aurait pu croire que ce serait une personne riche qui recevrait le prophète dans une demeure confortable, correspondant à la dignité de sa vocation. Mais il n’en fut point ainsi. A l’entrée de la ville Élie aperçut une pauvre femme ramassant du bois; ce fut à elle qu’il demanda du pain. Elle répondit qu’elle n’avait « qu’une poignée de farine dans une jarre de terre et un peu d’huile dans une cruche; » elle ramassait deux morceaux de bois (seulement deux) afin d’apprêter pour elle-même et son fils un dernier repas.
Ici la pauvreté semblait extrême. Dieu n’envoyait pas Élie auprès d’une personne fortunée ayant un grand domaine, mais vers une veuve que la famine et d’autres circonstances avaient plongée dans la détresse, de sorte qu’elle était prête à se rendre au « dernier ennemi. »
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