Les guérisons que notre famille doit à la Christian ScienceNom donné par Mary Baker Eddy à sa découverte. (Se prononce Kris'tienn Sa'ïennce.) La traduction littérale de ces deux mots serait Science Chrétienne. sont si nombreuses que je ne pourrais toutes les raconter. J'avais étudié l'hygiène dentaire et j'en faisais mon gagne-pain, lorsque je fus rendue attentive à cette Science par la guérison de mon père, qui souffrait d'une hernie.
Au cours de l'été 1943, j'eus une guérison dont je voudrais parler. Un soir que je préparais des conserves, je sortis du four certains bocaux pour en resserrer les couvercles. Le premier bocal que je touchai éclata et son contenu, s'échappant avec force, m'atteignit au visage. Je sortis de la maison en courant afin d'être seule pour déclarer la vérité. Comme la douleur était violente et que ma famille s'inquiétait, je me rendis promptement chez vine praticienne qui est à la fois ma voisine et mon amie. Elle sortit et nous marchâmes ensemble, déclarant la vérité tantôt mentalement, tantôt à haute voix. Ensuite nous sentîmes que je devais rentrer chez moi et me coucher. Ma famille, par égard pour moi, n'alluma pas d'autre lumière que celle de la Vérité. Tout d'abord il me parut impossible de dormir, car mes narines étaient si enflées que j'avais peine à respirer; mais après avoir parlé un moment avec mon mari, je pus me coucher et m'endormir. Je me réveillai bientôt et constatai que la douleur avait -tout à fait disparu. Je rendis grâce à Dieu et dormis jusqu'au matin.
Les traces de brûlures étaient très visibles, mais le travail de protection fut si bien fait que l'on me posa peu de questions. Pendant les deux premiers jours la crainte des cicatrices se présenta, mais la praticienne m'assura calmement que si je m'attachais à la vérité je ne serais point défigurée. Je méditai beaucoup les versets quatorze et quinze de Job, chapitre onze. Une semaine après le jour de l'explosion je me rendis chez la praticienne pour la remercier. Quand elle me vit nous pleurâmes de joie toutes deux. Il ne restait pas trace des profondes brûlures qui avaient couvert presque tout mon visage.
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