Au troisième chapitre de la Genèse, le mal est comparé à un serpent qui parle: évidemment, l'auteur sacré comprenait que le mal présente toujours ses arguments comme des suggestions. C'est la seule façon dont il puisse s'approcher de la pensée humaine. Lorsque nous apprenons à faire taire, dans notre conscience individuelle, les suggestions négatives du mal en leur opposant les idées positives de Dieu, du bien, nous sommes vraiment sur la voie de la santé, du bonheur, de l'immortalité.
En scrutant les ouvrages de Mary Baker Eddy, l'on remarque que pour désigner l'activité du mal elle emploie souvent des verbes comme « dire, » « suggérer, » « argumenter, » « prétendre. » Ces termes indiquent les méthodes du mal. En effet, son modus operandi consiste à parler, à suggérer, à présenter ses arguments à la pensée humaine. Si l'on accepte ce qu'il suggère, il atteint temporairement son but, qui est de substituer les mensonges aux faits.
Dans le récit de la tentation au désert, l'auteur adopte la forme d'un dialogue entre le tentateur et Jésus le Christ. Le diable argumentait d'une manière agressive, mais chaque suggestion fut promptement réduite au silence par le Maître. Comment? Grâce aux idées de la Vérité. Le mal eut beau raisonner, presser, plaider. Sûr que Dieu était son seul Entendement, le Maître ne se laissa point influencer, mais demeura ferme.
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