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Un heureux Lendemain

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1946


La question du bonheur, de la prospérité, de la sécurité pour l'avenir, occupe une grande place dans la pensée des humains. A notre époque, dans d'innombrables cas la vie de famille a été brusquement interrompue; des gens qui réussissaient dans les affaires, l'enseignement ou d'autres vocations, ont dû renoncer aux plans qui leur étaient chers afin de servir leur patrie.

Qu'en sera-t-il du lendemain? La carrière qu'on avait choisie offrira-t-elle encore des perspectives favorables? L'expérience de ces dernières années aura-t-elle frayé la route des réalisations utiles? Voilà quelques-unes des inquiétantes questions qui semblent toujours prêtes à nous ravir notre sécurité. Malheureusement, si l'on n'y répond pas d'une manière convaincante, il se peut que la crainte vous trouble, qu'elle entrave votre travail actuel et vos succès futurs.

Il existe une méthode correcte pour réprimer les doutes et les pénibles incertitudes. Cette méthode consiste à réaliser que notre Père-Mère Dieu départ continuellement le bien en abondance, et que les dons de l'Amour ne sont jamais insuffisants. Si nous étions obligés de compter sur les plans humains, de suivre les tendances craintives, incertaines, fatalistes, de la croyance mortelle, nous ne pourrions certes pas considérer l'avenir comme étant prometteur.

Quel abîme entre le divin plan du bien qui se développe sans cesse, et les croyances superstitieuses et matérialistes du fatalisme! Pour le fataliste la mort est inévitable; il croit qu'elle atteindra l'homme à une heure certaine, fixée d'avance. Mais le plan de Dieu pour Ses idées comprend la vie éternelle. Au fait, Dieu est la Vie sans bornes, l'activité incessante et juste, dont la présence constante efface toutes les croyances de l'entendement mortel quant à l'arrêt, aux limitations — y compris ce qu'on nomme la mort.

A la page 486 du livre de texte Scientiste Chrétien, Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mary Baker Eddy, dans ces paroles profondes, nous met en garde contre le penser mortel erroné: « Hélas! quel aveuglement que cette croyance, qui fait dépendre l'harmonie de la mort et de la matière, et croit néanmoins l'Entendement incapable de produire l'harmonie! Tant que durera cette erreur de croyance, les mortels continueront à être mortels selon la croyance, et seront à la merci du hasard et du changement. »

La déclaration de Mrs. Eddy est vraiment frappante. Nous n'avons nullement besoin de croire à l'aveugle que la matière sous une forme quelconque puisse déterminer notre bonheur et notre subsistance future, ou que si les problèmes humains semblent insurmontables, nous puissions y échapper par la mort. Paul déclare que « le dernier ennemi qui sera détruit, c'est la mort. » Ne nous attendons pas à trouver le soulagement ou le réconfort en puisant dans une source aussi misérable!

Si nous ne voulons point être soumis au hasard, aux vicissitudes, à la destinée, à la chance, apprenons à nous tourner vers l'Esprit et la Vie, non vers la matière ou la mort, comme étant ce qui nous assure les ressources et la sécurité. Nous pouvons ainsi faire prévaloir dans nos circonstances journalières le divin plan du bien qui se développe sans cesse.

Mais est-il possible de se préparer pour l'avenir quand les devoirs matériels de l'heure présente semblent si impérieux? Si nous ressemblions à l'homme de la parabole, qui voulait bâtir des greniers plus grands pour y mettre sa récolte et ses biens matériels; si nous comptions sur une source matérielle pour y trouver notre vrai héritage — nous aurions lieu de nous inquiéter concernant les temps difficiles que nous traversons. Mais il nous faut comprendre que ces épreuves mêmes nous offrent l'occasion de nous éveiller à la réalité spirituelle et de monter plus haut que les discords temporaires. Alors nous construirons sur de solides bases spirituelles, ce qui est le seul moyen d'atteindre à la prospérité certaine, au bonheur présent et futur. Le fait spirituel, c'est la perfection présente, toujours proche en réalité, quoiqu'elle semble parfois invisible. Notre livre de texte dit (Science et Santé, Préface, p. vii): « Pour ceux qui s'appuient sur l'infini et qui en font leur soutien, aujourd'hui est gros de bienfaits. » Il faut donc nous appuyer sur l'Amour divin, nous confier à la sollicitude constante de l'Amour, accepter maintenant même ses dons pleins de grâce que rien ne limite.

Utiliser notre compréhension de la divine loi du développement progressif, acquise par l'étude sérieuse de la Science Chrétienne, nous permettra de faire face aux problèmes de l'heure actuelle; alors nos journées seront satisfaisantes, harmonieuses, remplies de bénédictions, et nous pourrons envisager une suite ininterrompue d'heureux lendemains. Nous prouverons ainsi la promesse que notre Leader, inspirée par Dieu, nous donne à la page 387 de Science et Santé: « Celui qui s'attache aux réalités de l'existence éternelle, — au lieu de lire des dissertations sur l'hypothèse inconséquente que la mort vient conformément à la loi de vie, et que Dieu punit l'homme pour avoir fait le bien, — ne pourra souffrir à cause d'un travail fait avec amour, mais deviendra plus fort en raison de ce travail. »

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