Un jeune homme riche s'approcha de Jésus et lui posa une question très importante. Il désirait savoir ce qu'il fallait faire pour obtenir la vie éternelle. Le Maître attira son attention sur les dix commandements. Le jeune homme répondit qu'il avait toujours observé strictement ces règles, puis il ajouta: « Que me manque-t-il encore? » Alors Jésus, qui pouvait si bien discerner ce dont avaient besoin les personnes ayant recours à lui, donna cette réponse: « Va, vends ce que tu as, donne-le aux pauvres et tu auras un trésor dans le ciel; puis, viens et suis-moi. »
Si le jeune homme avait compris spirituellement ce qu'impliquait cette ligne de conduite, il se serait libéré des croyances qui prétendaient le maintenir dans l'esclavage. Mais il ne saisit pas la chose, puisque la Bible nous dit: « Il s'en alla tout triste; car il avait de grands biens. » Il regardait comme siennes les richesses matérielles. Trompé par le témoignage des sens physiques, il comptait sur la matière pour trouver la protection, la sécurité. Acceptant cette erreur, il se détourna de Dieu, du seul pouvoir, de l'unique Vie, de l'intelligence et de la sécurité véritables.
Si le jeune homme avait compris que la croyance au pouvoir des richesses matérielles constituait l'idolâtrie dont il lui fallait être libéré; s'il avait perçu qu'en abandonnant le faux pour la Vérité, l'on obtient « un trésor dans le ciel; » s'il avait saisi les faits spirituels — avec quelle joie il aurait renoncé au faux sens de vie et de substance dans la matière! Or « il s'en alla tout triste. » Ce que demandait la Vérité, il l'interprétait probablement comme un état de pauvreté et d'humiliation trop pénible pour lui.
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