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La Politesse est conforme à la nature divine

[Écrit spécialement pour la jeunesse]

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 1946


Parce qu'ils reposent sur l'amour et la bonté, le savoir-vivre, la politesse sont naturels chez ceux qui prouvent la vraie nature de l'homme, venant de Dieu; ce sont en outre des qualités essentielles lorsqu'on doit vivre avec son prochain. Elles représentent non pas simplement « le petit côté de la morale, » mais des vertus de premier ordre, qui s'expriment par la bienveillance, l'hospitalité, la courtoisie, les égards pour autrui. Emerson, cet Américain au caractère amène, fit voir la cause et les méthodes du savoir-vivre lorsqu'il en donna cette définition: « L'heureuse manière d'accomplir toute chose. »

La Science Chrétienne ne nous encourage pas à « cultiver la négligence » dans nos paroles, notre mise, nos manières. Elle enseigne que parce qu'il est l'enfant de Dieu, l'homme est naturellement raffiné, et que la Règle d'or implique non seulement l'honnêteté mais la politesse. Né d'une famille noble, ayant appris les règles fondamentales du savoir-vivre, un grand chrétien dont la vie fut sainte, après avoir cité le verset du Sermon sur la montagne: « Votre Père qui est dans les cieux... fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes, » — ajouta cette belle remarque: « par grâce! » Pour lui la grâce était une marque de divinité. Mary Baker Eddy, exprimant sa reconnaissance envers le New- Hampshire d'où elle était originaire, se servit d'un terme analogue: « Une joie innée est mienne, j'aime à la dire au vent parce qu'elle reflète la grâce de Dieu » (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 341).

Prenez votre Bible, étudiez ce que les Évangiles nous disent de Jésus; vous verrez que du commencement à la fin de sa carrière terrestre, ses procédés furent toujours parfaits. Remarquez ce passage de Luc concernant l'adolescence du Maître: Il « croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et devant les hommes. » Dans ce bref portrait, l'on entrevoit notamment la bonne conduite et le savoir-vivre. Plus tard, lorsqu'il eut ressuscité la fille de Jaïrus, il fit preuve de tendresse, demandant qu'on apporte à l'enfant de la nourriture. Avec quelle douceur il traita la femme malade depuis douze ans! Il l'appela « ma fille, » ce qui dut la mettre à l'aise. Quant au paralytique naguère pécheur, au lieu de le tancer parce qu'il avait gâché sa vie, Jésus lui dit: « Mon enfant, » ce qui sans doute le rassura. Le Maître sut bien vite ce dont avait besoin la belle-mère de Pierre; il la guérit, et sans tarder elle se mit à servir ses hôtes. Il répondit instantanément à l'appel du centenier qui le priait de secourir son serviteur.

Reconnaissant ce dont les hommes avaient besoin, il fut un hôte généreux et compatissant lorsqu'il nourrit cinq mille personnes avant de les laisser rentrer chez elles. Même sur la croix, obéissant à la loi divine, il eut des égards pour autrui, car il confia sa mère aux soins de Jean, le disciple bien- aimé. Après sa résurrection, lorsque les disciples le virent sur le rivage, il avait prévu qu'ayant pêché toute la nuit, ils auraient faim; il leur avait préparé un déjeuner de pain et de poisson. Ces égards, cette courtoisie ne semblaient pas absolument nécessaires, puisqu'il avait prouvé son aptitude à résoudre chaque problème humain et que les disciples avaient reçu ses précieuses instructions. Mais cet exemple de bienveillance humaine, de bon vouloir, de savoir-vivre, ne rendait-il pas témoignage à l'Amour divin qui guérit tout les maux?

Au début de notre ère, ceux qui suivaient Jésus manifestaient eux aussi les égards et la vraie politesse. Lorsque le navire où se trouvait Paul échoua, le premier personnage de Malte reçut fort bien les naufragés, et en retour Paul guérit son père. Le même apôtre donnait à Timothée ces sages conseils touchant sa conduite: « Que personne ne méprise ta jeunesse; mais sois le modèle des fidèles dans tes paroles, ta conduite, ton amour, ta foi, ta pureté. » Et dans son Hymne à l'Amour, un traducteur moderne, Warre Cornish, prête à Paul ce langage: « Car l'amour renferme tout ce qui est bon — la patience, la douceur, la tolérance, la longanimité, la foi, l'espérance; c'est le meilleur antidote contre le mal, la jalousie, la vantardise, la laideur morale, l'égoïsme, la colère, les mauvaises pensées. »

Pourrait-on fournir une meilleure définition du savoir-vivre ou de la politesse? Sans le poli que donnent la grâce, l'aménité, la courtoisie, l'amour, la douceur, les égards, il est impossible de former et de maintenir une association viable. Quand les jeunes apprécient chez d'autres l'aisance des manières, se rendent-ils compte que le mot politesse se rattache au verbe polir — qu'il désigne la grâce adoucissant les contacts, « l'heureuse manière d'accomplir toute chose »?

La carrière de notre bien-aimée Leader, Mrs. Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, abonde en exemples où se marquent la tendre sollicitude, la bonté, les égards pour des personnes de tout âge, des petits enfants aux aïeuls, et pour des humains de toutes les couches sociales — humbles ouvriers, chefs ecclésiastiques, reporters, épouse d'un Président, gens de sa propre maison. Elle reconnaissait que le savoir-vivre, comme la charité, doit commencer chez soi. Dans un certain cas, elle écrivit: « J'insiste non seulement sur la morale et le christianisme de la Science Chrétienne, mais sur les procédés corrects » (Miscellaneous Writings, p. 283). Dans une lettre adressée personnellement au rédacteur de The Christian Science Journal, elle disait d'un éditorial qu'elle trouvait très bon (ibid., p. 313): « C'est un résumé de savoir-vivre, de moralité, de méthodes et de moyens louables. » Indépendamment de leur suprême valeur pour la guérison métaphysique, les premières pages du chapitre intitulé « Pratique de la Science Chrétienne, » dans Science et Santé, donnent, en ce qui concerne les principes de la vraie politesse, un exposé que ne surpasse aucun autre texte, soit religieux soit profane.

Ainsi nul Scientiste Chrétien ne peut être indifférent au savoir-vivre ou manquer de politesse. Plus il s'approche de Dieu, — plus il s'efforce de saisir non seulement les paroles mais l'esprit de la Science et de mettre en pratique ce qu'il apprend, — plus il devient un véritable gentil homme, suivant le Modèle parfait, le Christ Jésus.


Pour connaître Dieu, j'ai recours à la Bible. Concernant l'Être suprême, l'on a dit et écrit bien des choses, mais si vous voulez vraiment trouver la lumière, prenez la Bible... Quand je désire savoir quels sont les buts de la vie, je vais à la Bible... Quand je désire connaître une manière de vivre pratique, je m'adresse à la Bible. Elle montre d'une manière claire et distincte comment l'homme doit vivre pour obtenir le summum du bonheur.

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