Ceux qui ont voyagé ces derniers temps dans des conditions plutôt difficiles n'ont peut-être pas grande envie de repartir; mais le voyage auquel ils sont maintenant conviés s'accomplira d'une manière rapide, aisée, car il est en tout point mental. Que le lecteur se rende en pensée dans la région des États-Unis qu'on nomme le Centre-Ouest; qu'il s'imagine voir onduler devant lui, sous le chaud soleil de juillet, un immense champ de blé, aux épis déjà mûrs.
Notre grand Maître, Jésus le Christ, illustrait souvent de profondes vérités par des récits fort simples; c'est ainsi qu'un jour ses auditeurs entendirent la parabole de l'ivraie et du bon grain. Tous les scrutateurs de la Bible se rappellent ce bref récit, le vivant tableau du champ de blé où parmi le froment, l'ennemi sème de l'ivraie.
Aujourd'hui, certains lecteurs ignorent peut-être la nature de l'ivraie dont parlait Jésus, et supposent qu'il s'agissait simplement d'une mauvaise herbe. Mais la chose était plus grave. Au début, l'ivraie ressemblait au froment à tel point qu'on ne pouvait l'en distinguer; aussi le père de famille ne voulut-il pas que ses serviteurs la déracinent, de peur qu'ils n'arrachent en même temps le blé. « Laissez-les croître tous deux ensemble jusqu'à la moisson, » dit-il.
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