Il est probable que bien des mortels s'associent au vœu de Ben Jonson, qui s'écriait: « Oh! si seulement nous avions une machine qui pût arrêter toutes les horloges! » Mais celles-ci ne créent pas le temps. Elles se contentent d'en mesurer une division, qu'on nomme un jour. Même si toutes les pendules étaient détruites, le temps persisterait, car il les a précédées. Pendant l'âge de pierre, les hommes n'avaient pas d'horloges, mais ils avaient la notion du temps, des jours, des saisons, des années. Le temps est mental. Comme le déclare Mary Baker Eddy, dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures (pp. 598, 599), « le temps est une pensée mortelle, dont le diviseur est l'année solaire. »
Le temps — « une pensée mortelle »! Rappelons-nous cette classification révélatrice, et mettons dans la catégorie qui lui convient l'épouvantail du temps. Revendiquons notre maîtrise sur lui et sur son diviseur, l'année. Sûrement nous n'en sommes plus réduits à subir la tyrannie d'une « pensée mortelle. »
Le temps se rattache d'une manière exclusive à l'entendement matériel ou mortel. Il n'est pas plus substantiel que ce faux entendement, et l'on s'en libère, ainsi que de toutes ses limitations, dans la mesure où, comprenant la totalité de l'Entendement infini qui est Dieu, l'on maîtrise l'entendement erroné.
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